
Au nouveau menu, le restaurant propose entre autres des gnocchis maison ou des raviolis frais fourrés d’herbes aromatiques. Photo DR
La route qui mène à Naas se termine à la Locanda Corsini, une auberge (ou locanda en italien) où, lorsque la musique cesse, on entend le chant des cigales. La jolie taverne aux charmes de chalet suisse vient de rouvrir après presque une année de fermeture.
La crise et la pandémie ont en effet mis à mal le travail de la famille Corsini aux manettes de cet hôtel-restaurant depuis la fin des années 1990. « Cela devenait trop compliqué, on ne savait jamais quel prix fixer, nos frais explosaient et nos rentrées diminuaient… » confie Jean-Pierre Corsini, qui a fondé l’auberge avec sa femme Marcelle.
Malgré tout, début août, ils ont choisi de reprendre l’activité : la saison touristique, avec son million de touristes attendus, s’annonçant potentiellement profitable. « Pour l’heure, toutefois, nous avons rouvert partiellement : quatre chambres sur les huit de l’hôtel sont proposées. L’idée est de tester l’appétit de notre ancienne clientèle et de voir si on peut se maintenir sur la durée. »
Tradition et famille
Les Corsini sont moitié libanais, moitié italiens et revendiquent fièrement leurs racines des deux côtés de la Méditerranée. Jean-Pierre, qui aime à se faire appeler Gianpiero, a construit l’établissement sans l’aide d’un architecte. « Quand je suis rentré au Liban après plusieurs années dans les pays du Golfe, nous avons acheté des matériaux d’anciennes maisons détruites de Beyrouth pour construire notre propre demeure, c’était important pour moi, cet hommage au passé du Liban », dit-il. Depuis, le lieu s’était trouvé une clientèle fidèle. « La carte était large à l’époque : fruits de mer, viandes… Tout était à profusion, on importait presque tout », se souvient Cynthia Corsini, sa fille, qui dirige Locanda Corsini avec lui et d’autres membres de la famille.
Aujourd’hui, les chambres de 70 m2 chacune, avec leur petit salon adjacent, sont proposées à partir de 200 dollars la nuit, tandis que le restaurant, qui accueille 150 convives, a simplifié son menu. « Nous sommes maintenant davantage un restaurant de tradition italienne familiale », relève Jean-Pierre Corsini, qui y travaille aux côtés de la nouvelle génération : ses filles Cynthia et Sarah, son petit-fils James ainsi que son père Élie. « Du fait de la crise, il faut batailler pour trouver des produits de qualité : on a donc préféré simplifier la carte et se concentrer sur des plats dont on était sûrs de la garantie sur le long terme », précise Cynthia Corsini.
Finis donc les fruits de mer importés, place aux gnocchis maison ou aux raviolis frais fourrés d’herbes aromatiques. « Ma mère supervise toujours la cuisine, même si elle est aidée par un chef. Le jardin que nous cultivons fournit tous les aromates nécessaires », précise Cynthia. Pour rajeunir l’ambiance, ils ont également ouvert un bar. « On peut simplement venir profiter de la terrasse et du cadre sans nécessairement dîner », conclut-elle.
Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.
La route qui mène à Naas se termine à la Locanda Corsini, une auberge (ou locanda en italien) où, lorsque la musique cesse, on entend le chant des cigales. La jolie taverne aux charmes de chalet suisse vient de rouvrir après presque une année de fermeture.La crise et la pandémie ont en effet mis à mal le travail de la famille Corsini aux manettes de cet hôtel-restaurant depuis la fin...
commentaires (3)
J'ai été pour dejeuner avec ma famille ce Dimanche. Quelle Horrible experience ! 40mn pour recevoir 3 entrées et apres une heure d'attente supplementaire pour 2 plats de pates et un Pollo Lemone j'ai demandé l'addition et on a quitté les lieux sans avoir vu nos plats principaux. Pas un mot d'excuse, pas une explication, rien... Je ne reviendrai plus JAMAIS danc ce restaurant et le deconseillerai fortement.
Lebinlon
10 h 01, le 05 septembre 2022