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Économie - Restauration

Entre Barbara et Batroun, Almaza Bay voit le jour

Entre Barbara et Batroun, Almaza Bay voit le jour

Almaza Bay comprendra, outre le bar à bières, deux autres restaurants, Lola et Odin. Photo DR

En arrivant de Batroun (Liban-Nord) sur l’ancienne route maritime, quelques kilomètres après Madfoun, prendre à droite et zigzaguer plusieurs centaines de mètres pour arriver jusqu’à cet éden oublié. Peu à peu, la route goudronnée cède la place à un sentier caillouteux qui sinue entre les champs d’oliviers. Bienvenue à Almaza Bay, le nouveau projet de Philippe Jabre.

L’ancien gestionnaire d’un « hedge fund » a racheté ces terrains situés sur la commune de Kfar Kidd, une des anciennes lignes de front de la guerre du Liban en 1989. « À l’époque, ces terrains étaient minés », rappelle Alain Hadifé, qui en gère le développement pour le compte de Philippe Jabre.

Après leur déminage, leur nouveau propriétaire a préféré les laisser en l’état, se contentant de replanter la végétation tout autour. « Il s’en servait parfois pour des invitations impromptues, lorsqu’il était de passage au Liban. » Le lieu dispose d’un accès à la mer et à une plage d’une soixantaine de mètres de long.

Il aura fallu attendre 2022 pour que celui qui a racheté la brasserie Almaza au début de l’année se décide à développer ces 22 000 m2 de garrigues et d’oliviers face à la mer. Ni l’investissement ni son éventuelle rentabilité n’ont été communiqués. « L’idée est de s’appuyer sur un site exceptionnel, de le valoriser tout en protégeant l’environnement », reprend Alain Hadifé. « Le projet entend être le plus écolo possible », ajoute-t-il. Un système de filtrage des eaux usées a été mis en place et des panneaux solaires devraient rapidement alimenter Almaza Bay en électricité.

Une offre diversifiée

La première phase de cette valorisation, qui représente moins de 10 % de la surface totale des terrains, a débuté il y a quelques mois avec l’annonce de l’ouverture de plusieurs enseignes début septembre. En tête, le restaurant Lola (Alain Hadifé en est le fondateur avec son frère) dont ce sera la seconde déclinaison et qui accueillera 130 personnes. « Sa cuisine sera différente du restaurant de Naas, davantage méditerranéenne », explique le responsable. Le menu est aussi concocté par le chef Jean, qui officie au Lola de Naas. Le coût par personne devrait osciller entre 30 et 40 dollars. Ce restaurant d’été (il fermera début novembre pour ne rouvrir qu’en avril) ne sera pas le seul à s’implanter : Odin, que les habitués du Mzaar à Kfardebiane connaissent, y prendra place avec une capacité d’accueil de 500 personnes. Ce lieu sera dédié à la fête sur le sable au son de DJ locaux ou internationaux.

Dans le même temps, un bar Almaza verra le jour, où seront servies « toutes les variétés de bières de la brasserie et notamment la pression », relate Alain Hadifé.

Pour ces premiers mois d’exploitation, une vingtaine de transats et de matelas devraient en plus être proposés pour passer la journée à la plage. Le prix de l’entrée n’est pas encore fixé. « On pourra en plus y accéder par bateau : un ponton est d’ores et déjà installé », ajoute-t-il.

Pour les trois années qui viennent, deux autres phases sont prévues : une série de bungalows devraient sortir de terre dès 2023, avant qu’un hôtel ne soit finalement construit. « Les appels à projet commencent à peine ; il est trop tôt pour en parler, mais, là encore, on cherche à s’adapter au terrain », conclut-il.

Cet article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.


En arrivant de Batroun (Liban-Nord) sur l’ancienne route maritime, quelques kilomètres après Madfoun, prendre à droite et zigzaguer plusieurs centaines de mètres pour arriver jusqu’à cet éden oublié. Peu à peu, la route goudronnée cède la place à un sentier caillouteux qui sinue entre les champs d’oliviers. Bienvenue à Almaza Bay, le nouveau projet de Philippe Jabre.L’ancien...

commentaires (3)

It is regrettable that some people find it convenient to criticize a positive initiative which has the potential to create jobs and support some level of tourism against all odds. The choices are to either keep Lebanon in its current state i.e at the level of Somalia/Afghanistan/Gaza strip or slowly and steadily come out of the quagmire, private initiative as always being the only road to salvation. Good luck for those who are waiting for the Lebanese state Michel Shami

Nayla SHAMI

17 h 08, le 28 août 2022

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Commentaires (3)

  • It is regrettable that some people find it convenient to criticize a positive initiative which has the potential to create jobs and support some level of tourism against all odds. The choices are to either keep Lebanon in its current state i.e at the level of Somalia/Afghanistan/Gaza strip or slowly and steadily come out of the quagmire, private initiative as always being the only road to salvation. Good luck for those who are waiting for the Lebanese state Michel Shami

    Nayla SHAMI

    17 h 08, le 28 août 2022

  • Toujours pour les riches. Le Liban est aux riches. On s'en fout de la classe moyenne. Tous les jours le fossé se creuse. Mais en l'absence d'état.....

    Massabki Alice

    14 h 13, le 28 août 2022

  • KFARKIDDÉ

    Gebran Eid

    11 h 36, le 28 août 2022

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