Litige frontalier : une résolution est possible, selon Washington

Le porte-parole du département d'Etat Ned Price a affirmé lundi qu'une résolution du litige frontalier entre le Liban et Israël au sujet du tracé de leur frontière maritime est "possible", alors que les deux parties se sont dernièrement lancées des menaces de guerre avant de modérer leurs propos. 

Tout "progrès vers une résolution ne peut être obtenu que via les négociations entre les deux gouvernements" libanais et israélien, a affirmé M. Price lors d'un point de presse. "Nous nous félicitons de l'ouverture d'esprit des parties pour parvenir à une décision finale qui peut apporter plus de stabilité, de sécurité et de prospérité pour le Liban ainsi que pour Israël et la région", a-t-il ajouté, estimant qu'une "résolution est possible". "Je n'ai pas de voyage de l'émissaire américain Amos Hochstein à annoncer pour le moment", a-t-il ajouté, assurant que les États-Unis demeurent "déterminés à faciliter les négociations entre le Liban et Israël pour parvenir à une décision sur la délimitation de la frontière maritime".

Lundi, le vice-président du Parlement libanais Elias Bou Saab s'est longuement entretenu M. Hochstein qui a repris ses pourparlers entre Beyrouth et Tel Aviv après l'arrivée, début juin, d'une plateforme gazière dans le champ gazier de Karish au large d'Israël, ce qui avait ravivé les tensions entre le Hezbollah et Israël. 

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a de son côté affirmé lundi être prêt à "attendre quelques jours" concernant les négociations sur la délimitation de la frontière maritime, balayant les menaces israéliennes "qui n'ont aucune valeur". Plus tôt dans la journée, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz avait déclaré que des tirs contre les installations pétrolières et gazières de l'Etat hébreu pourraient provoquer "plusieurs jours de combats".