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Lifestyle - Liban Pop

Les ondes positives de Nawal el-Zoghbi

La star de la pop connaît cet été un nouveau succès avec « Hafla », déjà un tube. « Mon expérience m’a appris que la vie est courte. Il faut chérir chaque instant », confie-t-elle dans une interview exclusive à « L’Orient-Le Jour ».

Les ondes positives de Nawal el-Zoghbi

Nawal el-Zoghbi chante la vie dans son dernier single, « Hafla ». Photo DR

À l’ère où les stars de la chanson arabe font la course aux millions de vues sur la toile, Nawal el-Zoghbi peut se féliciter et faire la fête. Son nouveau titre, très justement intitulé Hafla (Faire la fête), vient de dépasser les 150 millions de vue sur l’ensemble des plateformes en ligne, de Tik Tok à YouTube, et ce n’est pas près de s’arrêter. « Hafla est aujourd’hui un hymne en Égypte ! se réjouit la star. On peut s’attendre à réussir, mais je ne m’attendais pas à revivre un succès similaire à celui du tube Einek kazzabine au début des années 2000. » Un succès dû, selon la golden star, à la musique entraînante du titre et au sujet novateur dont traite la chanson. « Comme je l’ai écrit sur Twitter, c’est une chanson pour les salauds ! » dit-elle sans complexes. En effet, sur ce titre, l’artiste appelle sans détour les amoureuses en détresse à tourner la page et à faire la fête : « S’il s’en est allé, profite de ta jeunesse et remercie le ciel. Il regrettera bientôt ton absence.

Nawal el-Zoghbi chante la vie dans son dernier single, « Hafla ».. Photo DR

Tu trouveras un amour, et bien meilleur, au point de te demander pourquoi il n’était pas parti plus tôt ! » « C’est ainsi que les filles parlent entre elles ; c’est leur quotidien, et je suis sûre que même les hommes comprendront, affirme-t-elle sans pouvoir s’empêcher de fredonner le refrain. Nous n’avons pas besoin d’amour pour nous sentir entièrement femmes. »

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Dans le clip, la chanteuse libanaise revêt la blouse blanche d’une psychologue à qui de nombreuses femmes viennent confier leurs problèmes. Son conseil est sans équivoque quand elle troque sa tenue médicale pour des robes de soirée et ne prête plus attention au téléphone qui sonne. Ce clip est le dernier d’une série réalisée par Fadi Haddad auquel la chanteuse reste fidèle. « J’ai collaboré avec de nombreux réalisateurs par le passé, mais je me sens bien avec lui, confie-t-elle. On me dit qu’il est temps de changer, d’essayer autre chose, mais ce n’est pas facile car je lui fais entièrement confiance. Avec lui, je n’ai même pas besoin de voir le clip durant le montage, et le succès a jusque-là toujours été au rendez-vous. »

Nawal el-Zoghbi chante la vie dans son dernier single, « Hafla ».. Photo DR

Une philosophie de vie

Celle qui célèbre en effet ses 30 ans de carrière, marqués par une centaine de tubes et une dizaine d’albums, est soucieuse de ne jamais démériter. « Mon nom est devenu en lui-même une responsabilité, et je le porte comme si je portais des montagnes sur mes épaules. Le plus dur reste la continuité. Après chaque succès, il faut enchaîner avec un autre, car l’échec n’est pas une option. Mais j’adore mon métier et je vis pour mon art. » Sur ce plan, Nawal el-Zoghbi assure que de nombreux singles sont en préparation, tous aussi festifs que Hafla, loin de l’ambiance morose et délétère du pays.

« Hafla est un tube antidépresseur, dit-elle. Après le Covid, les gens ont envie de sortir. Leur vie était en pause pendant 3 ans, parfois sans productivité, sans travail, sans bonheur. Au Liban, la pandémie est venue s’ajouter à une crise sans nom qui réunit pauvreté et tristesse. Je crois honnêtement que c’est la responsabilité de chaque artiste de prôner une attitude positive, d’être aux côtés des gens dans les moments difficiles comme ceux que nous vivons et de répandre l’optimisme. » Et d’ajouter : « Chacun doit partager son expérience, et je ne suis plus une enfant. J’ai tout connu. Célébrité, gloire, bonheur, tristesse. Mon expérience m’a appris que la vie est courte, et on n’en a qu’une. Il faut chérir chaque instant. Et notre existence est malheureusement faite davantage de problèmes que de moments heureux. Mais cela ne doit pas nous accabler. Pour connaître le bonheur, nous sommes obligés de passer par des bas. L’important est de ne pas s’y arrêter. »

Ambitieuse et optimiste à souhait, car, « sans espoir, nous ne pouvons pas continuer », Nawal el-Zoghbi garde foi en son pays qu’elle n’a jamais quitté. « Cet été, nous sommes témoins d’un regain d’enthousiasme et d’activités artistiques. On dirait que les Libanais revivent, qu’ils ont hâte de se retrouver, de faire ce qu’ils aiment. Et cela nous rend heureux en tant qu’artistes car cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas produits au Liban. » L’interprète de Mandam aaleik et Elli tmanneito retrouvera ainsi ses fans ce samedi 20 août lors d’un concert à O Club au cours duquel elle interprétera, comme à son habitude, ses nouveaux tubes. Mais également ses golden oldies qui ont fait danser des générations. Elle sera ensuite au rendez-vous avec son public égyptien le 25 août, avant une tournée entre le Maghreb et le Golfe. La Hafla, pour Nawal el-Zoghbi, est loin d’être finie.

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