Rechercher
Rechercher

Société - Liban

A l'AIB, les aiguilleurs du ciel veulent arrêter de travailler de nuit à partir du 1er août

En sous-effectifs, les personnes chargées de surveiller le trafic aérien demandent également une réduction des vols prévus en journée.
A l'AIB, les aiguilleurs du ciel veulent arrêter de travailler de nuit à partir du 1er août

Vue aérienne sur l'Aéroport international de Beyrouth, en mars 2020. Photo d'archives Patrick Baz/AFP

Les aiguilleurs du ciel libanais réclament d'arrêter de travailler la nuit à partir du 1er août, compte tenu des conditions de travail difficiles auxquelles ils sont soumis, leurs équipes étant en sous-effectif. 

Dans un communiqué, les représentants de cette profession qui assure la sécurité du transport aérien au Liban ont déploré le nombre en baisse des aiguilleurs du ciel, en raison de départs à la retraite, de l'émigration ou de démissions dues aux conditions de travail difficiles. Ils ont indiqué qu'étant en nombre réduit, et devant accomplir près de 300 heures par mois pour assurer nuit et jour la surveillance du trafic aérien, ils ne peuvent pas prendre les jours de congé qui leur sont accordés ni mettre en place une rotation des effectifs. 

Lire aussi

Et si les récents incidents à l'aéroport de Beyrouth n’étaient que la partie émergée de l’iceberg...

Face à cette situation qui les prive de leurs droits, ils ont annoncé ne plus pouvoir travailler la nuit, de 20 à 6h, à partir du 1er août 2022, et réclamé une diminution des vols prévus en journée "qui correspond aux capacités de travail des aiguilleurs du ciel".

En 2021, la sonnette d'alarme avait déjà été tirée concernant cette profession, par le député joumblattiste Bilal Abdallah, qui avait alors critiqué le fait que le président Michel Aoun refuse de signer des décrets officialisant l'embauche de nouveaux aiguilleurs du ciel, pour des questions d'équilibre confessionnel. Une source anonyme au sein de l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) avait alors confié à l'Orienet-Le Jour que 30 % des effectifs avaient alors quitté leur emploi. 

Les aiguilleurs du ciel libanais réclament d'arrêter de travailler la nuit à partir du 1er août, compte tenu des conditions de travail difficiles auxquelles ils sont soumis, leurs équipes étant en sous-effectif. Dans un communiqué, les représentants de cette profession qui assure la sécurité du transport aérien au Liban ont déploré le nombre en baisse des aiguilleurs du ciel, en...

commentaires (6)

DÉCIDÉMENT CE RÉGIME FORT AURA RÉUSSI PARTOUT… À DÉTRUIRE LES INFRASTRUCTURES DU PAYS

Lecteur excédé par la censure

22 h 54, le 06 juillet 2022

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • DÉCIDÉMENT CE RÉGIME FORT AURA RÉUSSI PARTOUT… À DÉTRUIRE LES INFRASTRUCTURES DU PAYS

    Lecteur excédé par la censure

    22 h 54, le 06 juillet 2022

  • LES TOURISTES VONT DESCENDRE EN PARACHUTE AU LIBAN. POINT DE PAIN, POINT D,EAU, POINT D,ELECTRICITE, FLEUVES ET MERS POLLUES, SANS MASQUES LE CORONAVIRUS S,ETEND, ON MEURT AU SEUIL DES HOPITAUX, ETC... ETC... ETC... C,EST BIEN L,ENFER.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 43, le 06 juillet 2022

  • Au LIban l'équilibre confessionnel est plus important que la sécurite du transport aérien ? Je rêve !

    Remy Martin

    12 h 22, le 06 juillet 2022

  • "… le président Michel Aoun refuse de signer des décrets officialisant l'embauche de nouveaux aiguilleurs du ciel, pour des questions d'équilibre confessionnel …" - décidément, il est partout…

    Gros Gnon

    12 h 09, le 06 juillet 2022

  • Pourquoi Aout en plein saison Touristique Arretez vous le 15 Septembre Pensez a l economie de votre pays et aux répercussions positive pour leconomie libanaise

    KARIM GHAZZAOUI

    11 h 12, le 06 juillet 2022

  • Ahla bi hel talleh!

    Christine KHALIL

    11 h 06, le 06 juillet 2022

Retour en haut