Le téléphone portable de la journaliste et écrivaine Lina Mounzer, qui a comparu hier matin devant la police pour un « problème de sécurité mineur », était toujours confisqué en soirée par le service de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), conformément à l’ordonnance d’un juge, a déclaré l’avocat de Mme Mounzer à notre publication anglophone L’Orient Today.
La journaliste, également contributrice à L’Orient-Le Jour, avait été convoquée la veille pour se présenter devant les locaux des services de renseignements des FSI, à 11 heures, dans le secteur du Palais de justice à Beyrouth. Après avoir reçu la convocation, elle avait tweeté : « J’ai été appelée à me présenter pour un interrogatoire au service de renseignements des FSI à 11 heures demain. Ils n’ont pas voulu me dire de quoi on m’accuse. S’il vous plaît, faites passer le message, j’ai vraiment besoin de soutien. »
Après son interrogatoire, l’avocat de Lina Mounzer a déclaré à L’Orient Today qu’elle avait été « convoquée pour un interrogatoire portant sur un problème de sécurité mineur qui a été éclairci et s’est avéré sans importance ». L’avocat a ajouté qu’il s’attendait à ce que le téléphone de la journaliste lui soit remis « dans quelques heures » ou « demain » (aujourd’hui).
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Ils procèdent à une intimidation de la presse libre pour dissuader tout journaliste de faire son travail objectivement. Ils feraient mieux d’interpeler les voleurs et tueurs du peuple au lieu de s’acharner sur citoyens qui font leur boulot, contrairement à eux, ces moins que rien qui excellent dans la collaboration nocive et se surpassent. La dictature est installée et leurs agissements prennent de l’ampleur et ca n’est le début d’une série de répressions pour instaurer la peur et la terreur pour mieux nous dominer. En Russie et en Iran ils procèdent de la même manière.
Sissi zayyat
10 h 32, le 23 juin 2022