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Sport - Natation / Mondiaux

Quinzième titre pour Dressel

La FINA veut créer une « catégorie ouverte » pour permettre aux athlètes transgenres de concourir séparément.

Quinzième titre pour Dressel

Aux championnats du monde de natation à Budapest, en Hongrie, l’Américain Caeleb Dressel a conservé son titre du 50 m papillon. Il est favori pour conserver également ses autres titres (50 m et 100 m nage libre, 100 m papillon). Attila Kisbenedek/AFP

Après avoir démarré sa moisson de titres aux Mondiaux de natation à Budapest (Hongrie) au cours du week-end écoulé, l’Américain Caeleb Dressel s’est une nouvelle fois illustré en conservant son titre du 50 m papillon, la quinzième médaille d’or mondiale de la carrière du septuple champion olympique. Dans la finale, Dressel (25 ans) a devancé le vétéran brésilien Nicholas Santos (42 ans), qui bat au passage son propre record du médaillé le plus âgé aux championnats du monde. Dressel, qui a mal vécu l’après-JO de Tokyo malgré cinq titres olympiques au Japon, a estimé que cette victoire était bonne « pour la confiance ». « J’ai (…) hâte de faire le 100 m libre, puis quelques relais et enchaîner encore », a-t-il poursuivi. L’Américain avait commencé fort dès le premier jour de compétition en remportant le titre avec ses coéquipiers du relais 4 x 100 m nage libre. Favori pour conserver ses autres titres sur 50 m et 100 m nage libre, ainsi que sur 100 m papillon, Dressel ne se fixe toutefois pas d’objectif de médailles. « Je ne viens jamais pour compter les médailles, il s’agit juste de nager vite. C’est tout ce à quoi je pense », a-t-il déclaré.

Dans les autres courses, l’Italien Nicolo Martinenghi (22 ans) est devenu champion du monde du 100 m brasse en l’absence du maître absolu sur cette distance, le champion du monde et champion olympique Adam Peaty – blessé à un pied. Martinenghi, médaillé de bronze aux Jeux olympiques l’an dernier, a terminé sa course en 58 sec 26/100es, juste devant le Néerlandais Arno Kamminga, déjà en argent à Tokyo. L’Américain Nic Fink a pris le bronze.

Premier sacre de Walsh

Dans les compétitions féminines, Alex Walsh a collecté sa première médaille d’or dans un championnat majeur en remportant le 200 m quatre nages. L’Américaine, en argent à Tokyo, a battu l’Australienne Kaylee McKeown, double championne olympique au Japon sur le dos (100 m et 200 m), de 1 sec 44/100es. La tenante du titre, la Hongroise Katinka Hosszu (33 ans), a pris la septième place, malgré les encouragements sonores du public de Budapest. Dans le 100 m papillon, une autre Américaine, Torri Huske (19 ans), s’est imposée avec un record personnel à la clé (55 sec 64/100es).

Par ailleurs, la natation entend devenir « le premier sport » à mettre en place une « catégorie ouverte » pour permettre aux athlètes transgenres de concourir séparément, a annoncé le président de la Fédération internationale (FINA) Husain al-Musallam. « Je ne veux pas qu’on dise à un athlète qu’il ne peut pas concourir au plus haut niveau », a déclaré M. Musallam lors d’un congrès extraordinaire de l’instance qui s’est tenu pendant les championnats du monde de natation. « Je vais mettre en place un groupe de travail pour créer une catégorie ouverte lors de nos compétitions. Nous serons la première fédération à le faire », a-t-il ajouté.

Cette décision de la FINA survient alors que la natation a été secouée par une polémique concernant la nageuse transgenre américaine Lia Thomas. L’étudiante âgée de 22 ans, née de sexe masculin, était devenue au printemps la première nageuse transgenre à remporter un titre universitaire. Sa victoire à la mi-mars dans la finale du 500 yards avait ouvert un large débat, ses détracteurs estimant qu’ayant concouru en tant qu’homme par le passé, Lia Thomas bénéficiait d’un avantage physiologique injuste.

Tout juste auréolée de son titre de championne du monde du 200 m quatre nages, sa compatriote Alex Walsh a prudemment salué l’initiative de la FINA. « Je suis heureuse que la FINA et que les différentes fédérations ne se lancent pas dans des enquêtes, mais réévaluent les règles. Je ne sais pas vraiment quelle est la bonne solution pour que les choses restent équitables, mais évidemment, je veux que tout le monde puisse concourir, et tant qu’ils trouvent un moyen de le faire, je suis heureuse. Je crois que l’objectif de la FINA et ce qu’ils vont faire, c’est ce qu’il y a de mieux pour tout le monde », a-t-elle déclaré à Budapest.

Avantages conservés

Lors de son congrès, la FINA a adopté une nouvelle politique « d’inclusivité », qui exclura de fait de nombreuses nageuses transgenres de la natation d’élite féminine. La fédération, a expliqué son directeur général Brent Nowicki, est déterminée à maintenir des compétitions séparées pour les hommes et les femmes. Dans le cadre de ces règles, la compétition masculine serait ouverte à tous. En revanche, les athlètes nés hommes et devenus femmes ne pourront pas concourir dans les catégories féminines de la FINA, ou établir des records mondiaux féminins, que s’ils sont devenus femmes avant la puberté – « si elles peuvent établir qu’elles n’ont vécu aucune manifestation de la puberté masculine », dans les termes de M. Nowicki.

L’année dernière, le Comité international olympique avait énoncé des lignes directrices sur la question, tout en demandant aux fédérations d’élaborer leurs propres règles « spécifiques à leur sport ». La FINA avait alors chargé trois comités – l’un composé d’experts médicaux, l’autre d’avocats et le dernier d’athlètes – d’examiner la question. Le comité médical a constaté que les hommes qui devenaient des femmes conservaient des avantages.

Source : AFP

Après avoir démarré sa moisson de titres aux Mondiaux de natation à Budapest (Hongrie) au cours du week-end écoulé, l’Américain Caeleb Dressel s’est une nouvelle fois illustré en conservant son titre du 50 m papillon, la quinzième médaille d’or mondiale de la carrière du septuple champion olympique. Dans la finale, Dressel (25 ans) a devancé le vétéran brésilien Nicholas...

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