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Sport - Basket-ball / NBA – Play-offs

Heat-Celtics et Warriors-Mavs : des duels pimentés dans le dernier carré

Heat-Celtics et Warriors-Mavs : des duels pimentés dans le dernier carré

Comment dit-on « back-to-back » en serbe ? « Drugi put zaredom ! » Nikola Jokic (pivot des Denver Nuggets âgé de 27 ans), incarnation de la domination des basketteurs étrangers en NBA et de l’ère des géants (2,11 m) polyvalents, est devenu le treizième joueur de l’histoire désigné MVP (meilleur joueur) de la saison régulière pour la seconde saison d’affilée. Ezra Shaw/Getty Images/AFP

Les finales de conférence des play-offs de la NBA promettent de rudes batailles : à l’Est, Boston, tombeur du champion Milwaukee, retrouvera Miami, qui lui avait barré la route en 2020 ; à l’Ouest, Dallas et son prodige Luka Doncic défieront les « Splash Brothers » de Golden State.

Heat-Celtics, une revanche dans l’air

Le contexte : la tête de série n° 1, Miami, opposée à la n° 2, Boston. Logique respectée donc. Sauf que les Celtics ont quand même réussi l’exploit d’éliminer les Bucks (4-3), au terme d’une série dantesque qui a montré de quel bois ils sont faits, en remportant notamment le match n° 6 dans le Wisconsin alors qu’ils étaient dos au mur.

L’ADN : abnégation en défense, vertus de combat, effectif profond, solidarité collective... Heat et Celtics se ressemblent, à ceci près que les seconds semblent plus armés en attaque, avec le duo Jayson Tatum/Jaylen Brown.

Les hommes forts : quand sonne l’heure des play-offs, Jimmy Butler sort le grand jeu. Impérial avec Miami contre les Hawks et les Sixers, il tourne à 28,7 points de moyenne (contre 21,4 en saison régulière) et se démultiplie en défense. Il est l’âme de l’équipe. Côté Boston, beaucoup dépend de Jayson Tatum. Quand il va, généralement tout suit. Il lui manquait un peu d’épaisseur, de gnaque pour forcer les choses lors des campagnes précédentes. Son duel remporté face à Giannis Antetokounmpo semble montrer qu’il a passé un cap.

Les clés : le Heat devra limiter la « Butler-dépendance » en attaque. Pour cela, il faudra que Tyler Herro rendosse son costume de meilleur sixième homme de la saison, car il fait l’objet d’une surveillance accrue dans ces play-offs et tourne à 12,5 points de moyenne (contre 17 en saison régulière). Bam Adebayo devra aussi s’imposer à l’intérieur et les shooteurs devront être performants derrière l’arc, parce que Boston est redoutable à cet exercice. Si les Celtics parviennent à contenir Butler, une partie du travail sera faite, mais pour remporter au moins un match en Floride, condition sine qua non d’une accession en finale, il faudra être très fort, car le Heat est la meilleure équipe du championnat à domicile.

L’historique : il y a deux ans, au terme d’une série serrée dans la bulle d’Orlando, Miami barrait la route de Boston au même stade (4-2). En play-offs, le Heat mène 3 à 1 face aux Celtics. Reste à savoir si un ascendant psychologique existe.

Jimmy Butler, impérial avec 41 points, et une défense retrouvée en seconde période ont permis au Miami Heat de remporter (118-107) une première victoire aux dépens des Boston Celtics dans leur finale de conférence Est, en play-offs NBA, mardi soir aux États-Unis (hier au petit matin au Liban). Hier soir, c’était au tour des Dallas Mavericks de défier les Golden State Warriors. Sur la photo, duel entre Jimmy Butler (Heat) et Jaylen Brown (Boston). Michael Reaves/Getty Images/AFP

Warriors-Mavs, de la magie dans l’air

Le contexte : faciles face aux Nuggets de Nikola Jokic (4-1), les Warriors, tête de série n° 3, ont ferraillé face aux Grizzlies (4-2), pourtant privés de Ja Morant lors des trois derniers matches. Les Mavericks (n° 4) ont, eux, réussi l’exploit d’éliminer Phoenix, finaliste de l’an passé et possédant pourtant le meilleur bilan de la saison régulière, au 7e match disputé dans l’Arizona.

L’ADN : attaques décomplexées, shoots à volonté, souvent pour le meilleur, parfois pour le pire... Golden State et Dallas partagent la même philosophie et n’ont pas peur d’aller au combat quand il le faut.

Les hommes forts : actuellement, Luka Doncic est probablement le meilleur joueur de ces play-offs – ses 31,1 points et 10,1 rebonds de moyenne en témoignent. Magique balle en main, le prodige slovène, âgé de 23 ans, a une capacité assez déconcertante à élever son niveau, animé par une envie féroce de dominer. Devenu cette saison le meilleur marqueur à trois points de l’histoire, capable de prendre feu à tout moment, Stephen Curry est aussi indispensable aux Warriors, même s’il est légèrement en délicatesse avec son shoot.

Les clés : Doncic ne pourra pas faire gagner Dallas tout seul. Contre Phoenix, il a fallu que ses coéquipiers (Jalen Brunson, Spencer Dinwiddie, Dorian Finney-Smith) pèsent offensivement pour arracher la qualification au 7e match. Curry devra également être secondé, ce que Klay Thompson, le revenant, et Jordan Poole, la révélation de la saison à Golden State, ont plus l’habitude de faire. Avec également Steve Kerr au coaching et le guerrier Draymond Green sur le parquet, l’expérience pourrait faire la différence en faveur des Californiens, habitués des joutes finales du printemps.

L’historique : après deux années noires entre blessures, disette et reconstruction, les Warriors, qui ont régné sur la NBA avec trois sacres en cinq finales consécutives entre 2015 et 2019, sont de retour au premier plan. Dallas peut renouer avec la finale du championnat pour la première fois depuis 2011, année de son seul titre, lors de l’ère Dirk Nowitzki. Leur duel est une rareté, puisque les deux équipes ne se sont rencontrées en play-offs qu’une fois. C’était en 2007 et les Warriors avaient éliminé les Mavs (4-2) au 1er tour.

Source : AFP

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