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Économie - Crise

Importations de blé au Liban : la BM approuve le prêt d’urgence

Importations de blé au Liban : la BM approuve le prêt d’urgence

Une moissonneuse-batteuse dans un champ de blé près du village de Krasnoïe, dans la région de Tchernihiv en Ukraine. Anatolii Stepanov/AFP

Le ministre de l’Économie et du Commerce, Amine Salam, a annoncé hier l’approbation de la Banque mondiale (BM) d’un prêt d’urgence de 150 millions de dollars pour importer du blé au Liban, alors que le pays, en crise, subit les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ces pays étant ses deux principaux fournisseurs. L’accord doit encore être approuvé par le gouvernement, puis ratifié par le Parlement. Deux actions que le ministre espère voire réalisées prochainement : jeudi pour la première, lors de la réunion du Conseil des ministres, et « dès la première séance du Parlement », dont l’agenda n’a pas encore été communiqué, après les élections législatives, ce dimanche 15 mai, pour la seconde.

Début mai, le ministre avait déjà annoncé l’ouverture d’un crédit de « 21 millions de dollars » destiné à l’importation de blé subventionné. Une somme qui devrait « couvrir le mois prochain », a expliqué Amine Salam, contacté par L’Orient-Le Jour, soit en attendant la mise à exécution du prêt de la BM « dans les deux prochains mois ». Mi-mars, le ministre avait évoqué des offres venant de plusieurs pays, mais celles-ci n’ont pas été maintenues par le gouvernement, privilégiant le prêt de la BM dont « la bonne gestion couvrira 6 à 9 mois », a également précisé Amine Salam hier. Début avril également, le gouvernement avait décidé d’allouer 15 millions de dollars de ses droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international à l’importation de blé.

Le ministre de l’Économie et du Commerce, Amine Salam, a annoncé hier l’approbation de la Banque mondiale (BM) d’un prêt d’urgence de 150 millions de dollars pour importer du blé au Liban, alors que le pays, en crise, subit les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ces pays étant ses deux principaux fournisseurs. L’accord doit encore être approuvé par le...
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