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Politique - Focus

Législatives : à quoi joue Damas ?

Le régime Assad chercherait à composer un bloc parlementaire qui ne soit pas dépendant du Hezbollah.

OLJ / Mounir RABIH, le 22 avril 2022 à 00h00 , mis à jour à 00h01

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Législatives : à quoi joue Damas ?

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et le président syrien Bachar el-Assad. Photo d’archives AFP

Qui se sent morveux se mouche, dit le dicton populaire. L’ambassade syrienne au Liban a démenti mardi les rumeurs selon lesquelles Damas interfère dans les élections législatives libanaises. Pour un régime qui a toujours eu une influence dans la...
Qui se sent morveux se mouche, dit le dicton populaire. L’ambassade syrienne au Liban a démenti mardi les rumeurs selon lesquelles Damas interfère dans les élections législatives libanaises. Pour un régime qui a toujours eu une influence dans la...
commentaires (7)

C’est fou comme le Liban est convoité…..

Eleni Caridopoulou

20 h 46, le 22 avril 2022

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Commentaires (7)

  • C’est fou comme le Liban est convoité…..

    Eleni Caridopoulou

    20 h 46, le 22 avril 2022

  • C'est fou, lorsqu'on n'est pas Libanais et qu'on ne vit pas au Liban, de voir le nombre de puissances étrangères qui manifestent une ingérence aussi flagrante dans les affaires internes d'un pays souverain. Mais ne soyons pas naïfs, c'est partout pareil, sauf que ça se voit moins. Par exemple, qui gouverne la France ? Macron ou Ursula Van Der Machin ?

    Agcha

    14 h 58, le 22 avril 2022

  • Y’a t’il un parti libanais national en Syrie qui se mêle des affaires syriennes ?

    Wow

    12 h 17, le 22 avril 2022

  • Il se trouve que les libanais ont leur mot à dire dans ce pays et pour eux ces deux factions représentent une bouse coupée en deux. Nous ne voulons ni l’un ni l’autre et nous parlons d’expériences vécues. Ils sont tous les deux nos ennemis et on se demande comment des libanais qui se présentent aux élections comme candidats continuent à afficher leur alliance avec l’un ou l’autre sans craindre les conséquences néfastes de leur choix des libanais qui vont voter pour soit disant sauver leur pays de la mainmise des vendus et corrompus. La faute revient à tous les électeurs qui, malgré tout ce qu’ils leur font subir glissent fièrement leur bulletin honteux en espérant des passe-droits ou une récompense ridicule contre la trahison de leur pays. Honte à tous ceux qui daigneraient voter ces vendus, car ils représentent les assassins et les fossoyeurs de leur nation entière ainsi que de ses citoyens.

    Sissi zayyat

    10 h 54, le 22 avril 2022

  • yaani, pour une seule fois ! je donne tout a fait raison a nsatallah de n'avoir pas voulu de ce ali hejazi sur sa liste, sec general du baas syrien ? ben un mec pareil ne devait jamais etre nomme a ce poste. erreur grossiere de la part des bassistes syriens !

    Gaby SIOUFI

    10 h 43, le 22 avril 2022

  • Autant que je m’en souvienne, le jeu de la Syrie au Liban a toujours été de maintenir un équilibre des forces pour affaiblir le pays. Les palestiniens étaient trop forts? Hop, on aide les chrétiens. Les chrétiens sont devenus trop forts? Hop, on aide les druzo-sunnites progressistes. Ceux-ci deviennent trop forts? Hop, on aide le hezbollah. Le hezbollah devient trop fort, hop, on aide… mais oui, qui alors?

    Gros Gnon

    09 h 51, le 22 avril 2022

  • Le régime des Assad n’a jamais mis tous ses œufs dans le même panier. Il a toujours su collaborer avec des personnalités et des gouvernements divers et variés en faisant miroiter notamment une distanciation d’avec le régime iranien. Mais n’oublions jamais que c’est lui qui a le plus servi le Hezbollah en lui confiant le monopole de la « résistance contre Israël » et même tout le Sud-Liban en fief exclusif, au détriment de l’armée libanaise à qui il était interdit de franchir le Litani. Le Hezbollah restera toujours le panier principal du régime des Assad car lui seul le rattache au croissant néo-safavide dont il a besoin pour sa survie dans l’océan sunnite qu’est la Syrie. Si les américains les israéliens et les saoudiens n’avaient pas donné carte blanche au régime des Assad pour occuper le Liban en 1990, l’armée libanaise se serait déployée au sud du Litani, y faisant régner l’ordre. Israël dépourvu de raison d’occuper la bande frontière s’y serait retiré sans attendre l’an 2000. Les habitants du Sud, pris en charge par l’état libanais et son armée, n’auraient eu aucune raison de faire allégeance à une milice d’obédience étrangère. S’ils avaient réellement confronté le régime des Assad au lieu de collaborer avec lui, le Hezbollah n’aurait même pas existé. Aujourd’hui par exemple les Émirats Arabes Unis amis à la fois d’Israël et des Assad sont autant collaborateurs inavoués de tout le croissant néo-safavide que Saad Hariri qu’ils hébergent.

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    05 h 36, le 22 avril 2022

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