
L’un des deux rapaces prenant son envol vers une liberté retrouvée. Photo fournie par Michel Hallak
Dans un pays où la chasse est souvent chaotique, une initiative prise dernièrement s’est illustrée par son importance écologique : deux rapaces, parmi ceux qui sont recueillis à la suite de blessures infligées par des chasseurs peu scrupuleux exerçant cette activité illégalement (puisque ce sont des espèces protégées), ont été relâchés par l’Association libanaise pour les oiseaux migrateurs, dans la région de Jabal Terbol, un point surplombant les cazas de Minié-Denniyé, Zghorta et Akkar, selon notre correspondant Michel Hallak. Ce qui rend cette initiative particulière, c’est que les oiseaux ont été équipés de traceurs, afin qu’ils puissent être suivis par les experts après leur envol, en vue d’études approfondies sur leur itinéraire de migration.
Les deux rapaces relâchés récemment sont un milan noir et un aigle botté. Plusieurs activistes environnementaux, chasseurs responsables et photographes ont assisté à leur envol, en présence notamment du président de l’Association libanaise pour les oiseaux migrateurs, Michel Sawan. Celui-ci a assuré que le traceur posé sur ces rapaces est léger et ne les gêne pas du tout durant leurs vols. Il a également souligné que d’autres volatiles seraient relâchés prochainement, après une période de réhabilitation à la suite de blessures infligées par la chasse illégale, durant la migration de l’automne dernier.
Les tarés du sud et du nord vont leur tirer dessus malheureusement !
19 h 44, le 15 avril 2022