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Sport - Football / Mondial 2022 – Qualifications

Le Portugal en favori, duel Zlatan-Lewandowski en Europe

En Amérique du Sud, trois prétendants pour une seule place ; l’Afrique du Nord avec quatre représentants au Qatar ?

Le Portugal en favori, duel Zlatan-Lewandowski en Europe

Après 36 ans de disette, le Canada s’est enfin qualifié pour le Mondial de football, en écrasant la Jamaïque (4-0) dimanche dans la nuit. Sur la photo, Lucas Cavallini (Canada, n° 9) disputant le ballon à Tarrick Ximines (Jamaïque, n° 5). Vaughn Ridley/Getty Images/AFP

Le Portugal de Cristiano Ronaldo se présente en favori contre l’inattendue Macédoine du Nord cette nuit en finales des barrages de la zone Europe pour le Mondial 2022 de football au Qatar (21 novembre-18 décembre), dont l’autre affiche met aux prises la Suède de Zlatan Ibrahimovic et la Pologne de Robert Lewandowski. Les hommes de Fernando Santos auront en outre l’avantage de jouer une nouvelle fois dans leur stade du Dragon à Porto, où ils ont dominé jeudi dernier la Turquie (3-1) en demi-finales de barrages. Mais sur la route d’une sixième Coupe du monde consécutive, qui serait la cinquième de rang pour Ronaldo, les champions d’Europe 2016 devront se méfier des Macédoniens, qui ont piégé (1-0) leurs successeurs au palmarès continental, l’Italie, en toute fin de match à Palerme. À défaut du choc attendu Italie-Portugal, l’affiche de ces finales opposera deux des meilleurs attaquants des dernières années à Chorzow, en Pologne. Robert Lewandowski portera une nouvelle fois les espoirs des Polonais, directement qualifiés pour cette finale après la disqualification par les autorités sportives de la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Mais en face, la Suède, qui a battu jeudi dernier la République tchèque (1-0) à Solna grâce à un but de Robin Quaison en prolongation, retrouve son attaquant emblématique Zlatan Ibrahimovic. Le quadragénaire vise une qualification pour une troisième Coupe du monde, 16 ans après la dernière en Allemagne en 2006. Pour la dernière place restant à attribuer à l’Europe, le pays de Galles, vainqueur de l’Autriche (2-1) grâce à un doublé de Gareth Bale, ne connaît pas encore son adversaire en finale. L’autre demi-finale, entre l’Écosse et l’Ukraine a pour l’instant été reportée au mois de juin, après l’entrée dans ce pays des troupes russes.

Dans la zone Amérique du Sud, qui du Pérou, de la Colombie ou du Chili obtiendra la place de barragiste promise au cinquième de ce groupe unique de qualification ? Réponse cette nuit à l’issue de la 18e et dernière journée de la poule. Le Pérou, qui occupe cette place ouvrant la porte à un barrage, tient la corde : les Rojiblancos reçoivent le Paraguay (8e). Après un début catastrophique, avec trois défaites consécutives à domicile, les Péruviens se sont ressaisis et n’ont plus perdu chez eux. Mais le moindre faux pas des hommes de Ricardo Gareca pourrait profiter à la Colombie, actuellement 6e à une longueur des Péruviens, qui rend visite au Venezuela, lanterne rouge du groupe, avec de raisonnables chances de succès. Les Cafeteros disposent de la meilleure différence de buts, qui départage les égalités, des trois prétendants, 0 contre -5 pour le Pérou et le Chili. Méfiance cependant : les coéquipiers du gardien de Naples, David Ospina, n’ont remporté qu’un de leurs huit matches à l’extérieur. Le Chili peut aussi tirer les marrons du feu, à condition que ses adversaires trébuchent, s’il bat à Santiago l’Uruguay, 4e et qualifié direct pour le Mondial avec le Brésil, l’Argentine et l’Équateur, et donc peut-être démobilisé. Mais les coéquipiers d’Arturo Vidal n’ont gagné dans cette phase que trois de leurs huit rencontres à domicile, où ils restent sur deux défaites. Le 5e de ce groupe rencontrera en matches aller-retour le barragiste de la zone Asie, qui sera le vainqueur du pré-barrage entre l’Australie et le vainqueur d’une autre course à trois, entre les Émirats arabes unis (les mieux placés), l’Irak et le Liban.

Quant à l’Afrique du Nord, représentera-t-elle la grande majorité des pays africains présents à la Coupe du monde ? L’Algérie et la Tunisie sont bien parties, tandis que l’Égypte et le Maroc doivent confirmer cette nuit lors des barrages retours. Le remake de la dernière finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Sénégal-Égypte, reste l’affiche la plus alléchante. Les Pharaons disposent d’un léger avantage (1-0) grâce à une frappe de Mohammad Salah qui a provoqué le but contre son camp de Saliou Ciss. Ayant eu plusieurs occasions à l’aller, les champions d’Afrique, menés par Sadio Mané, comptent bien renverser les Égyptiens dans leur nouveau stade de Diamniadio, la ville nouvelle à 30 km de Dakar, pour disputer leur troisième mondial, après 2002 et 2018. L’Algérie se trouve en ballotage encore plus favorable. Désireuse d’effacer l’affront de l’élimination de la CAN au 1er tour, l’équipe de Djamel Belmadi espère confirmer son exploit de l’aller au Cameroun (1-0) pour retrouver la Coupe du monde, après celle au Brésil en 2014. Dans un stade de Blida archi-comble, les Verts doivent se méfier de l’orgueil des Lions Indomptables, qui visent à garder le record de participation d’un pays africain avec une huitième Coupe du monde. La Tunisie est elle aussi sur les bons rails pour le Qatar après sa victoire au Mali (1-0), qui espère encore disputer son premier Mondial. L’Afrique du Nord pourrait aussi compter sur la présence du Maroc au Mondial si les Lions de l’Atlas parviennent à battre la RD Congo, après le nul prometteur obtenu à l’extérieur (1-1). Et tout reste à faire dans le duel entre géants anglophones du foot africain, le Ghana et le Nigeria, qui n’ont pas su se départager à l’aller (0-0) à Kumasi. Les Super Eagles nigérians visent une septième participation à la Coupe du monde, pour rejoindre le Cameroun si les Lions Indomptables subissent la loi de l’Afrique du Nord.

Le Canada après… 36 ans

Dans la zone Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), le Canada – après 36 ans de disette – s’est qualifié pour le Mondial où les États-Unis et le Mexique sont quasiment certains de l’accompagner, même s’il faudra attendre l’ultime journée pour que ce soit mathématiquement acté. Avec 28 points, les Canadiens, qui ont écrasé (4-0) la Jamaïque dimanche dans la nuit, sont plus que jamais en tête du groupe. Ils ne peuvent plus être rattrapés par le 4e, le Costa Rica, qui en compte 22 après sa victoire au Salvador (2-1). Les États-Unis, faciles vainqueurs du Panama (5-1), grâce notamment à un triplé de Christian Pulisic qui a inscrit deux penalties, sont 2es. Et le Mexique, qui l’a emporté (1-0) au Honduras, reste 3e. Ils possèdent chacun 25 points, soit trois de mieux que le Costa-Rica, qui de surcroît compte une différence de buts générale (le critère premier en cas d’égalité de points, la meilleure attaque venant en 2e) très défavorable par rapport à celle des Américains (+13/+3) et un peu moins défavorable, mais difficile à combler, par rapport à celle des Mexicains (+7/+3). Il faudrait donc une assez large victoire des Costaricains face aux Américains demain mercredi, conjuguée à une défaite elle aussi assez large du Mexique contre le Salvador, pour les voir grimper à la 3e place. Un scénario difficilement envisageable pour le Costa Rica qui va très certainement finir 4e de cette phase. Cette position n’empêche pas les Costaricains de continuer à croire en leur étoile, car elle est synonyme de barrage intercontinental pour décrocher un ticket pour le Qatar.

Les 20 équipes déjà qualifiées

Zone Amérique du Sud : Brésil, Argentine, Équateur, Uruguay.

Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes : Canada.

Zone Asie : Qatar (pays hôte), Iran, Corée du Sud, Japon, Arabie saoudite.

Zone Europe : Danemark, Allemagne, France, Belgique, Croatie, Espagne, Serbie, Angleterre, Suisse, Pays-Bas.

Source : AFP

Le Portugal de Cristiano Ronaldo se présente en favori contre l’inattendue Macédoine du Nord cette nuit en finales des barrages de la zone Europe pour le Mondial 2022 de football au Qatar (21 novembre-18 décembre), dont l’autre affiche met aux prises la Suède de Zlatan Ibrahimovic et la Pologne de Robert Lewandowski. Les hommes de Fernando Santos auront en outre l’avantage de jouer une...
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