Le ministre libanais de l'Agriculture Abbas Hajj Hassan a affirmé dimanche qu'"il n'y a pas de crise de blé aujourd'hui au Liban", menacé dans ses approvisionnements en raison de l'invasion russe de l'Ukraine.
Au cours d'un entretien télévisé, le ministre a affirmé que les prix du blé seront "un peu plus élevés" au vu de "la crise mondiale". Il a souligné que le ministère de l'Agriculture est en train de concevoir un plan national pour la production, la culture et le stockage de cette céréale, visant à porter la capacité de production locale "à 30 ou 40% des besoins du marché local, et à motiver les agriculteurs". "Il n'y a pas de crise de blé aujourd'hui au Liban", a-t-il assuré.
Le ministre a par ailleurs promis que des produits alimentaires seront importés en "quantité double", surtout au début du mois de ramadan, et que des efforts seront déployés en collaboration avec les forces de sécurité, le ministère de l’Économie et toutes les instances en vue de contrôler les prix. Il a aussi annoncé avoir signé samedi un contrat d'importation de plus de mille tonnes de légumes de toutes sortes en provenance de Syrie et de Jordanie.
Abbas Hajj Hassan a enfin noté que la réunion mardi du comité ministériel chargé de veiller sur la sécurité alimentaire déterminera la capacité du gouvernement à assurer un "panier alimentaire complet", qui répondrait à "tous les besoins quotidiens des citoyens, et inclurait l'huile, le sucre, les herbes, le blé, la farine et les fruits."
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