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Culture - Festival

Beirut & Beyond : c’est parti pour une 8e édition à KED

Beirut & Beyond : c’est parti pour une 8e édition à KED

Tarek Yamani, Postcards et Bedouin Burger à l’affiche du 8e Festival Beirut & Beyond. Photos DR

Multiples crises oblige, le Festival Beirut & Beyond, voulu comme un évènement musical consacré à la musique underground régionale, organise, pour la 2e année consécutive, une édition locale. La 8e édition, lancée hier soir, s’étale sur deux soirées supplémentaires à la salle KED (secteur la Quarantaine), afin de « concentrer les efforts sur un même lieu et assurer un plateau professionnel, offrant le meilleur travail technique : lumière, scène que nous pouvons offrir et y inviter les artistes libanais sélectionnés, qui n’ont pas pu jouer depuis un moment, à se produire », indiquent les organisateurs.

Neuf artistes au total se succèdent ainsi sur cette scène qui a été foulée hier soir par Tarek Yamani et son trio (comprenant Khaled Yassine et Élie Afif). Le pianiste et compositeur libanais en tournée mondiale a profité de son escale libanaise pour y dévoiler sa nouvelle création qui s’inscrit dans la continuité de ses travaux précédents, à savoir l’exploration musicale du Maqam arabe oriental avec le jazz. Se produisait également hier le duo électronique NP (Jad Atoui et Anthony Sahyoun) et Rust (Petra Hawi et Hani Manja).

Parmi les concerts à ne pas rater, celui, samedi 12 mars, du groupe Bedouin Burger composé de la Syrienne Lynn Adib et du Libanais Zeid Hamdan – désormais installés à Paris – qui va également présenter un nouveau morceau musical, mélange de sonorités bédouines, de jazz arabe et d’électro-pop arabe.

Le compositeur, musicien et réalisateur syrien Wael Alkak, installé lui aussi à Paris, jouera des morceaux de son premier album Neshama inspiré de la rébellion syrienne de 2011. Formé au conservatoire national de Damas dont il fait partie, il propose des expérimentations électroniques de la musique Chaabi populaire du Levant.

Également au programme ce vendredi soir, le compositeur et guitariste norvégien Knut Reiersrud, sur scène depuis les années 1970, internationalement primé (trois prix Spelleman).

Ce soir également, Postcards, qui achèvent une résidence à Jbeil soutenue par Beirut & Beyond, présenteront leur album After the Fire, Before the End qui revient sur l’année dévastatrice dont le pays a été témoin.

Le festival propulse également sous les projecteurs deux figures féminines multitalentueuses à découvrir samedi 12 mars. Maysa Jallad, auteure-compositeure-interprète bilingue qui vient de lancer un premier album solo Marjaa 1 : la bataille des hôtels, qui explore l’histoire des batailles urbaines qui ont précédé sa naissance pendant la guerre civile libanaise.

Quant à Yara Asmar, musicienne et marionnettiste pluridisciplinaire, elle incorpore différents jouets et matériaux dans sa pratique musicale, prouvant que des mélodies peuvent se former à partir des endroits et des choses les plus insolites. Créé en 2013, Beirut & Beyond est au départ un petit festival de musique underground régional et international cofondé et soutenu par Oslo World. Devenu un rendez-vous incontournable, il prend également aujourd’hui le rôle de plateforme de production et de soutien.

Multiples crises oblige, le Festival Beirut & Beyond, voulu comme un évènement musical consacré à la musique underground régionale, organise, pour la 2e année consécutive, une édition locale. La 8e édition, lancée hier soir, s’étale sur deux soirées supplémentaires à la salle KED (secteur la Quarantaine), afin de « concentrer les efforts sur un même lieu et assurer un...

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