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Auto - Pollution / Environnement

En France, la voie est libre pour les véhicules de collection


En France, la voie est libre pour les véhicules de collection

Une Jaguar E-Type de 1970 – qui avait fait une apparition dans le film « Le Mans » et par la suite avait été offerte par l’acteur Steve McQueen à un chef cuisinier suisse – est exposée au Grand Palais éphémère de Paris avant sa mise aux enchères, dans trois mois, par la maison Bonhams. Christophe Archambault/AFP

Paris, Reims, Rouen, Nice : plusieurs agglomérations françaises ont déjà garanti que les voitures de collection pourront continuer à rouler dans les zones à faibles émissions (ZFE), qui excluront les voitures et motos les plus polluantes, s’est récemment félicitée la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE).

Les véhicules âgés de plus de 30 ans, enregistrés par la FFVE pour obtenir la carte grise collection et ne servant donc pas de transport quotidien, pourront ainsi continuer à circuler toute la semaine dans ces zones qui vont progressivement interdire les vignettes Crit’Air 5, Crit’Air 4 puis Crit’Air 3 (diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006). L’accès aux 43 grandes agglomérations métropolitaines sera ainsi réservé aux Crit’Air 1 et Crit’Air 2, vignettes vertes, et aux 400 000 véhicules immatriculés en collection, soit 1 % du parc automobile français. Des arrêtés sont également à paraître à Strasbourg, Toulouse, Lyon et pour le Grand Paris, et sont en consultation à Saint-Étienne et Grenoble, a indiqué la FFVE lors d’une conférence de presse tenue mardi dernier.

Une Jaguar E-Type de 1970 – qui avait fait une apparition dans le film « Le Mans » et par la suite avait été offerte par l’acteur Steve McQueen à un chef cuisinier suisse – est exposée au Grand Palais éphémère de Paris avant sa mise aux enchères, dans trois mois, par la maison Bonhams. Christophe Archambault/AFP

Les présidents des agglomérations concernées ont été « encouragés » fin janvier dernier par le ministre français des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, à mettre en place des dérogations locales. « Les collectionneurs font vivre le patrimoine industriel, technique, économique et social que ces véhicules représentent », a souligné le ministre dans le courrier adressé aux présidents de métropole. « Leur contribution à la pollution atmosphérique apparaît très limitée dans les agglomérations du fait de leur faible nombre et du kilométrage peu significatif qu’ils parcourent », a-t-il ajouté dans sa lettre. Ils sortent en moyenne quatorze fois et parcourent 950 kilomètres par an, selon une enquête de la FFVE. Ces dérogations locales doivent remplacer un passage par la loi. Une proposition de loi centriste visant à créer une vignette « historique » avait été votée début 2021 au Sénat français, mais la majorité l’avait bloquée à l’Assemblée nationale, soulignant qu’il s’agissait d’une mesure « réglementaire ».

Y aura-t-il un effet d’aubaine pour les automobilistes qui voudraient continuer de rouler dans les ZFE avec des véhicules des décennies 1980 et 1990 ? Les critères sont assez restrictifs, selon la FFVE, qui s’attend cependant à une « hausse des demandes » et « informatise ses procédures ».

Source : AFP

Paris, Reims, Rouen, Nice : plusieurs agglomérations françaises ont déjà garanti que les voitures de collection pourront continuer à rouler dans les zones à faibles émissions (ZFE), qui excluront les voitures et motos les plus polluantes, s’est récemment félicitée la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE).Les véhicules âgés de plus de 30 ans, enregistrés...

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