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Économie - Hôtellerie

L’Albergo poursuit son programme d’extension

L’Albergo poursuit son programme d’extension

Le boutique-hôtel Albergo a finalisé son nouveau lobby. Photo DR

Le boutique-hôtel Albergo a finalisé son nouveau lobby, qui remplace le restaurant italien Al Dente, ouvert en 1992 par le groupe Idarat et fermé depuis le mois d’octobre 2019. Le nouveau hall d’accueil peut accueillir jusqu’à 80 personnes et donne sur une vaste cour arborée. Destiné à devenir le cœur de l’hôtel, le lobby propose un menu servi toute la journée ainsi qu’un bar. Une salle de réunion pouvant accueillir une quinzaine de personnes a aussi été ouverte. La décoration, mélange d’influences orientales et occidentales, a été assurée par la décoratrice d’intérieur Maria Ousseimi, avec du mobilier essentiellement fabriqué au Liban. « Nous avons également de l’espace pour un grand restaurant, donnant sur la cour, que nous développerons à une date ultérieure. Le restaurant Al Dente pourrait donc réapparaître un jour. Un magasin de détail Albergo où nous vendrons des meubles et des accessoires utilisés à l’hôtel et produits localement va aussi ouvrir », explique le nouveau directeur général de l’Albergo, Tony Gerges, ancien directeur général du Mir Amine Palace Hotel, à Beiteddine (Chouf).

Situé rue Abdel Wahab el-Inglizi, à Achrafieh, dans un immeuble classé construit sous le mandat français dans les années 30, l’Albergo est le seul hôtel libanais à figurer dans le label international Relais et Châteaux qui regroupe 560 hôtels et restaurants de luxe indépendants répartis dans 70 pays.

La piscine sur le toit de l’hôtel avec vue panoramique sur Beyrouth. Photo DR

Contre vents et marées

Avec l’ouverture de son lobby, l’hôtel Albergo poursuit un vaste programme d’extension entrepris il y a une dizaine d’années avec la construction, au début des années 2010, d’un immeuble résidentiel de 11 étages sur une parcelle adjacente à l’hôtel. Un autre bâtiment, pensé comme une extension de l’hôtel, accueillera 27 chambres supplémentaires qui viendront s’ajouter aux 33 suites existantes. Le projet est mis en pause pour le moment, en attendant un environnement économique plus stable. Le montant de l’investissement n’a pas été communiqué. Hormis le lobby de l’hôtel, l’Albergo a ouvert ces derniers mois une salle de gym au 11e étage et accueillera prochainement un espace SPA et hammam. L’ouverture du « Swim Club » sur le toit de l’hôtel avec une vue panoramique sur la capitale a été achevée en 2019, mais n’a ouvert qu’à l’été 2021. Ce bar à cocktails à l’ambiance coloniale peut accueillir jusqu’à 150 personnes dont 60 en extérieur en bord de piscine.

L’Albergo, dont le tarif pour une nuit tourne autour de 265 dollars actuellement, est l’un des derniers hôtels de luxe de Beyrouth encore en activité dans la capitale. Les effets conjugués de la thaoura, des crises économique et sanitaire et de l’explosion au port de Beyrouth ont entraîné la fermeture définitive de l’hôtel Le Bristol, à Ras Beyrouth, et la fermeture temporaire des principaux hôtels 5 étoiles, tels que Le Gray au centre-ville, le Vendôme à Aïn el-Mreissé ou encore le Four Seasons et le Phoenicia à Minet el-Hosn.

Cet article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.

Le boutique-hôtel Albergo a finalisé son nouveau lobby, qui remplace le restaurant italien Al Dente, ouvert en 1992 par le groupe Idarat et fermé depuis le mois d’octobre 2019. Le nouveau hall d’accueil peut accueillir jusqu’à 80 personnes et donne sur une vaste cour arborée. Destiné à devenir le cœur de l’hôtel, le lobby propose un menu servi toute la journée ainsi qu’un bar....

commentaires (2)

La thawra n’est pas responsable de l’hécatombe économique que vit le pays. Pourquoi lui imputer une part de la responsabilité?

Michael

17 h 04, le 30 janvier 2022

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Commentaires (2)

  • La thawra n’est pas responsable de l’hécatombe économique que vit le pays. Pourquoi lui imputer une part de la responsabilité?

    Michael

    17 h 04, le 30 janvier 2022

  • Nice!

    Wow

    15 h 28, le 29 janvier 2022

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