Rechercher
Rechercher

Société - Explosion du port

Le président d’Offre Joie dément les rumeurs de son arrestation

Selon Marc Torbey, des agents des FSI ont demandé vendredi à des volontaires de l’ONG qui travaillaient à la réhabilitation d’un immeuble à la Quarantaine d’arrêter les travaux.

Le président d’Offre Joie dément les rumeurs de son arrestation

Des volontaires d’Offre Joie travaillant sur la réhabilitation d’un immeuble dans le centre-ville. Photo tirée du compte Twitter d’Offre Joie

Consécutivement à la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, le président de l’ONG Offre Joie, Marc Torbey Hélou, a démenti catégoriquement auprès de L’Orient-Le Jour les informations concernant son arrestation présumée. Selon lui, des agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) auraient demandé vendredi à des volontaires qui travaillaient à la réhabilitation d’un immeuble à la Quarantaine, touché par la double explosion au port de Beyrouth, d’arrêter les travaux. Les FSI ont justifié cette décision par le fait que l’ONG Offre Joie ne dispose pas d’un permis de réhabilitation, mais d’un permis de consolidation pour l’immeuble en question.

« Le bâtiment risquant de s’effondrer, nous avons d’abord demandé un permis de consolidation. Une fois ces travaux complétés, nous avons entamé un travail de réhabilitation. C’est alors que les FSI sont intervenues pour demander l’arrêt des travaux. Nous avons contacté le mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, qui s’est tout de suite engagé à nous fournir le permis lundi. L’obtention de ce document n’étant qu’une simple formalité, l’histoire aurait dû s’arrêter là. Cependant, les FSI sont revenues samedi matin et ont voulu arrêter un volontaire. L’ONG s’est alors mobilisée pour les en empêcher », raconte Marc Torbey. « Les ONG comme nous se sont mobilisées pour reconstruire Beyrouth en l’absence d’un véritable effort de l’État. Comme si cela ne suffisait pas, ils veulent nous empêcher de travailler maintenant », lâche-t-il.

Offre Joie, une ONG fondée en 1985 par un groupe d’activistes, parmi lesquels l’ancien bâtonnier de Beyrouth Melhem Khalaf, a participé à la réhabilitation de 58 immeubles dans le secteur de la Quarantaine-Mar Mikhaël, fortement affecté par la déflagration du 4 août 2020.

La double explosion au port a fait plus de 200 morts et 6 500 blessés. Elle a dévasté des quartiers entiers de la capitale. Elle a été imputée, de l’aveu même des autorités, au stockage sans mesures de précaution depuis 2013 d’énormes quantités de nitrate d’ammonium. 

Consécutivement à la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, le président de l’ONG Offre Joie, Marc Torbey Hélou, a démenti catégoriquement auprès de L’Orient-Le Jour les informations concernant son arrestation présumée. Selon lui, des agents des Forces de sécurité intérieure (FSI) auraient demandé vendredi à des volontaires qui travaillaient à la réhabilitation...

commentaires (3)

YAANI, les FSI confirment encore une fois leur role frequent de PARTY BOOPER... de casse joie, de saloperies pas toujours d'origine administrative mais surtout d'incapacite intellectuelle. je parle du sous officier qui a du donner cet ordre imbecile a ses agents.

Gaby SIOUFI

10 h 55, le 24 janvier 2022

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • YAANI, les FSI confirment encore une fois leur role frequent de PARTY BOOPER... de casse joie, de saloperies pas toujours d'origine administrative mais surtout d'incapacite intellectuelle. je parle du sous officier qui a du donner cet ordre imbecile a ses agents.

    Gaby SIOUFI

    10 h 55, le 24 janvier 2022

  • oui, YVES, tout a fait! full corruption! et ces criminels ici poussent les citoyens à les soudoyer,comme ça ! !

    Marie Claude

    10 h 35, le 24 janvier 2022

  • « Les ONG comme nous se sont mobilisées pour reconstruire Beyrouth en l’absence d’un véritable effort de l’État. Comme si cela ne suffisait pas, ils veulent nous empêcher de travailler maintenant ». Et il en est ainsi dans tous les domaines. Tous ceux qui, devant l'absence de l'État, veulent œuvrer pour la préservation du Liban, de l'environnement ou de son patrimoine, non seulement, ne reçoivent aucune aide des autorités, mais doivent se battre contre elles!

    Yves Prevost

    07 h 49, le 24 janvier 2022

Retour en haut