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Politique - Récit

Aoun vs Berry : la guerre jusqu’au dernier souffle

Les deux présidents, l’un de la République, l’autre du Parlement, se livrent une bataille acharnée depuis des décennies. En jeu : le contrôle de l’État.

Aoun vs Berry : la guerre jusqu’au dernier souffle

Le président nouvellement élu Michel Aoun buvant un verre d’eau près du président du Parlement Nabih Berry après avoir prêté serment, le 31 octobre 2016, à l’hémicycle. Joseph Eid/AFP

Il a attendu ce moment toute sa vie. Ce 31 octobre 2016, Michel Aoun doit être officiellement élu président de la République. Après plus de deux ans de vacance présidentielle, l’ex-général est enfin parvenu à ses fins à coups de chantage et de compromis. Ce sera « lui ou personne » , avait-il prévenu dès le départ, fort du soutien du puissant Hezbollah, prêt à paralyser le pays pour offrir à son précieux allié sa plus belle récompense. Tous les autres leaders, ou presque, ont fini par accepter cette réalité. Tous, ou presque, ont promis que les députés de leur parti voteraient en sa faveur. Y compris ceux de l’ex-ennemi et leader des Forces libanaises, Samir Geagea, qui a dû se rallier à l’idée que le « chrétien le plus fort » devait rafler la mise. Y compris Saad Hariri, contre qui Michel Aoun n’avait pas de mots assez durs pendant des années, avant qu’il ne devienne le partenaire-clé du « compromis présidentiel ». Tous, ou presque, sauf Nabih Berry. Le chef du Parlement ne déteste personne autant que Michel Aoun dans toute la République – le leader chrétien le lui rend bien – et a juré qu’il ne serait jamais élu. Mais ce 31 octobre 2016, c’est déjà trop tard. Berry sait qu’il a perdu la manche. Pas du genre à s’avouer vaincu, il prépare déjà la suite. Et profite du fait que le sacre de son ennemi se déroule dans son temple – le Parlement dont il est à la tête depuis 25 ans – pour donner le ton de la bataille à venir.

Aoun est censé jubiler, Berry va le faire déchanter. Au premier tour, le fondateur du Courant patriotique libre (CPL) obtient 84 voix. Il lui en faut deux de plus pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à son élection. Au deuxième tour, la règle change. La majorité absolue (65 députés) est désormais requise. Autant dire que ce n’est plus qu’une question de formalité pour que Aoun retourne à Baabda, 26 ans après en avoir été chassé par l’armée syrienne. Cette revanche, il a dû l’imaginer des milliers de fois. Plus que quelques secondes. L’urne est presque entièrement dépouillée. Aoun retient son souffle. Problème, il y a 128 bulletins. Or, depuis la démission de Robert Fadel, le Parlement ne compte que 127 membres. Les députés sont obligés de revoter. Mais le résultat est le même. Aoun commence à virer au rouge. Son visage se crispe. Il imagine le pire. Il ne se doute pas, à ce moment-là, que Berry est en train de jouer avec ses nerfs. Le chef d’Amal a demandé à l’un de ses députés de glisser deux bulletins dans l’urne pour créer un cafouillage. Aoun doit attendre un troisième vote pour enfin savourer sa victoire. « L’heure du grand jihad a sonné », annonce le chef du Parlement juste après l’élection. La guerre est déclarée.

Les deux présidents Aoun et Berry discutant amicalement peu avant l’ouverture d’une séance de dialogue national le 17 juin 2010 au palais de Baabda. Photo d’archives Dalati et Nohra

« L’allié de mon allié »

Elle est sous-jacente, en réalité, depuis 30 ans. Mais elle atteint son paroxysme avec l’arrivée au pouvoir du leader chrétien, qui remet en question l’équilibre des forces en vigueur. Au sein de l’establishment politique libanais, aucune rivalité n’aura été aussi longue, aussi intense, aussi totale. Avec Geagea, la relation a été ponctuée de hauts et de bas. Pas avec Berry. Les deux ont fait du Hezbollah leur principal allié et ont été comptés dans le même camp, celui des prosyriens, pendant des années. Mais même au plus fort de la coalition des forces du 8 Mars, ils se considéraient l’un l’autre comme « l’allié de mon allié », chacun cherchant à entraîner le Hezbollah de son côté. À ne l’avoir, finalement, rien que pour lui.

Sur le papier, Aoun et Berry auraient pu s’entendre. Tous deux originaires d’un milieu plutôt modeste, ils ont incarné une forme de rébellion de la classe moyenne contre l’aristocratie de leurs communautés respectives. Le premier a pris le pouvoir via l’armée ; le second par la milice. Deux trajectoires irréconciliables ? Dans les années 80, certainement. Berry prend la tête du mouvement Amal en 1980, deux ans après la disparition de l’imam Moussa Sadr en Libye. Aoun est de son côté nommé commandant en chef de l’armée en juillet 1984. Quelques mois plus tôt, le 6 février, Berry lance avec Walid Joumblatt une offensive contre l’armée pour reprendre les quartiers de Beyrouth-Ouest. Ce sera le principal affrontement entre les deux hommes durant toute la guerre civile. Dans les années 80, leur inimitié est encore naissante. Chacun est trop occupé à tenter de faire le ménage dans son propre camp. Berry contre les Palestiniens et contre le Hezbollah ; Aoun contre les Forces libanaises. Le premier veut profiter de ses bonnes relations avec la Syrie pour permettre à la communauté chiite, historiquement marginalisée, de jouer un rôle de premier plan dans les institutions libanaises. Le second considère qu’il incarne la défense de l’État, qui passe par l’annihilation des milices. Berry se veut le symbole de la « renaissance chiite » ; Aoun le protecteur du « Liban maronite ». Deux projets fondamentalement incompatibles qui vont s’opposer de manière frontale lors de la conclusion de l’accord de Taëf en 1989. Celui-ci met officiellement fin à la guerre civile et redistribue le pouvoir au détriment des chrétiens. Berry s’y oppose dans un premier temps, considérant que les chiites n’ont pas obtenu ce qu’ils méritaient. Mais très vite, il en devient l’un des principaux bénéficiaires. Aoun, de son côté, en est l’un des grands perdants. Le général s’est lancé dans une « guerre de libération » contre les forces syriennes qu’il ne peut pas gagner. Son temps est révolu. Le 13 octobre 1990, l’armée syrienne s’empare du palais de Baabda, dans lequel il était installé. Aoun a perdu la partie. Il est contraint de s’exiler en France.

Le chef du mouvement Amal Nabih Berry le 12 mai 1984. Photo d’archives OLJ

La troïka

C’est ici que commence une nouvelle histoire faite de rancœur et d’esprit de revanche. En 1992, Berry est nommé à la tête du Parlement, alors que le Liban est sous la tutelle de son parrain syrien. En quelques années, l’ancien milicien devient l’un des hommes les plus puissants de l’État. Les chrétiens ont quasiment disparu de la scène politique : Aoun est en exil, Geagea est en prison. Outre les Syriens, qui restent les maîtres du jeu, le chef du Parlement se partage le pouvoir avec les autres forces politiques, en particulier le Premier ministre sunnite Rafic Hariri et le leader druze Walid Joumblatt.

Pendant ce temps, Aoun ronge son frein et prépare sa revanche. Il devra attendre quinze longues années avant de pouvoir remettre le pied au Liban en 2005, après le départ des troupes syriennes. Le général veut fermer la parenthèse de Taëf. Il s’oppose frontalement à ce qu’il appelle la « troïka » Hariri-Berry-Joumblatt, coupable, à ses yeux, de s’être partagé le gâteau au détriment des chrétiens. Dans l’esprit de Aoun, Berry a volé l’État aux chrétiens en prenant le contrôle des postes-clés. La bataille électorale de 2005 est lancée. Malgré les manifestations monstres du 8 Mars (prosyriens) et du 14 Mars (antisyriens), après l’assassinat de Rafic Hariri en février de cette année, Berry convainc le Hezbollah de s’allier avec le courant du Futur et le Parti socialiste progressiste face à Michel Aoun. Si les autres ténors ont préservé leurs positions, le leader chrétien sort quand même grand gagnant des élections. Son retour est réussi. Mais ses ambitions sont contrariées par son incapacité à tisser des alliances sur la scène locale. Le 6 février 2006, Aoun change l’équation en faisant du Hezbollah son principal allié. Le parti chiite, peu impliqué dans l’État en tant que tel, n’est pas la cible du discours « antisystème » du chef du CPL. Au contraire, il peut même devenir son tremplin vers le pouvoir.

De l’autre côté de l’alliance, Berry fulmine. Aoun est pour lui une menace directe, beaucoup plus que les adversaires du 14 Mars. Non seulement il veut sa part du gâteau, ce qui réduit automatiquement celle des autres, mais il s’en prend en plus à la corruption, aux petits arrangements, au clientélisme que Berry incarne aux yeux de ses partisans. Pendant près de dix ans, le conflit sera latent. Toujours là, mais sans être au premier plan. Le bras de fer entre le 8 et le 14 Mars dans un premier temps, la guerre en Syrie dans un second occupent la majorité de l’espace politique.

Première réunion du cabinet de transition présidé par Michel Aoun le 27 septembre 1988. Photo d’archives OLJ

« Je ne veux pas irriter Aoun »

En 2016, le conflit devient plus direct. Aoun veut la présidence à tout prix, et le Hezbollah le soutient dans cette démarche. Mais Berry jure de tout faire pour que cela ne se produise pas. Quand il comprend que l’issue est inévitable, que Hariri et Aoun ont conclu un accord, il organise un dialogue en septembre à Aïn el-Tiné pour ne pas rester en dehors du jeu. Pour lui, tous les sujets doivent être abordés dans le cadre d’un accord global sur la loi électorale, le gouvernement et le règlement des dossiers économiques. Côté aouniste, c’est Gebran Bassil qui assiste aux discussions. Le gendre du président a pris de plus en plus de place depuis 2005 et n’est certainement pas étranger à la détérioration des relations avec Berry. Bassil rejette la proposition. Pas question de conclure un « grand deal ». La conversation s’envenime. Le ton monte. Puis Bassil annonce la fin du dialogue. « C’est moi qui ai convoqué ce dialogue et c’est moi qui décide du sort de cette séance et de toutes les autres », répond Berry. Personne ne s’autorise normalement à contester son autorité. Et encore moins un homme qui a la moitié de son âge. « Berry a eu la conviction ce jour-là que Aoun arrivait au pouvoir avec la volonté de l’éliminer politiquement », confie l’un de ses lieutenants. « Il n’a jamais accepté que les chrétiens soient représentés par un président fort capable de défendre leurs prérogatives », répond tout de go un proche de Aoun.

Les batailles vont ensuite s’enchaîner. À l’avantage de Aoun, dans un premier temps. Le président profite de sa double alliance, avec le Hezbollah d’un côté, avec Hariri de l’autre. Le chef du Parlement est affaibli. Il s’en plaint auprès du leader sunnite. « Que faites-vous ? Vous donnez tout à Michel Aoun », lui dit-il. « Je ne veux pas l’irriter », répond le chef du courant du Futur. En 2018, Bassil franchit le Rubicon et s’en prend directement au chef du Parlement. Dans une vidéo fuitée, on l’entend accuser Berry de détenir un pouvoir abusif et le qualifie ensuite de « baltaji », ce qui, en dialecte égyptien, signifie « voyou ». La tension est à son paroxysme. Berry, le tout-puissant président du Parlement, l’ancien chef de guerre, ne peut pas se faire insulter de la sorte sans réagir. Les partisans d’Amal prennent la rue, coupent les routes, brûlent des pneus, tirent en l’air. Mais tout cela ne suffit pas à cacher l’évidence : Berry n’est plus aussi fort qu’avant. Bassil, à la fois « vice-président » et « vice-Premier ministre » officieux, le sait mieux que quiconque. Même le Hezbollah ne bouge pas le petit doigt pour le défendre.

Michel Aoun célébrant avec ses partisans son retour au Liban après 15 ans d’exil, le 7 mai 2005. Photo Hassan Assal

« Nous l’en empêcherons »

Le soulèvement d’octobre 2019 bouleverse toutefois la donne. Berry est conspué par la rue. Mais pas autant que Bassil. Le vieux briscard en a vu d’autres alors que le camp présidentiel voit son mandat virer au cauchemar. D’autant que Hariri démissionne et que la colère populaire pousse les autres parties à se déchaîner contre lui.

Aoun se sent assiégé. Il est convaincu que la « troïka » s’est reformée contre lui, avec l’appui, en plus, des FL. Chaque dossier fait l’objet d’un bras de fer. Le président parvient à récupérer, au nez et à la barbe de Berry, les négociations sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël. Il demande en outre la tête du gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé, proche de Berry et bouc émissaire idéal de la crise pour les aounistes. Mais l’ancien avocat ne se laisse pas faire. Avec l’appui des milieux bancaires, de Salamé et de Hariri, Berry paralyse le gouvernement de Hassane Diab, dont il n’a jamais vraiment voulu, contrairement à Aoun. Le chef du Parlement reprend le dessus. Aoun tente de lui ôter le ministère des Finances. Sans succès. Il cherche par tous les moyens à empêcher le retour de Hariri à la présidence du Conseil. Sans succès. Mais Aoun est tenace et ne cède rien. Hariri ne parvient pas à former son gouvernement et se voit contraint de s’écarter.

Avec l’arrivée au pouvoir de Nagib Mikati, la guerre s’intensifie encore, et le Hezbollah se retrouve écartelé entre ses deux alliés. Mais les liens du sang sont plus forts que tout le reste. D’autant que le contexte politique a changé. Aoun est affaibli et sa base lui reproche de plus en plus l’alliance avec le parti pro-iranien. Le tandem chiite veut écarter Tarek Bitar, le juge en charge de l’enquête sur la double explosion au port, qu’il considère comme partial et politisé. Aoun n’est prêt à le vendre qu’à condition d’obtenir quelque chose en retour. « Il veut deux choses essentielles : obtenir des nominations dans les secteurs de la justice, la sécurité, l’administration et la diplomatie afin de garantir ses parts dans l’État avant de quitter Baabda, mais aussi sécuriser son gendre à la présidence de la République, affirme un proche de Berry. Dans les deux cas, nous l’en empêcherons. »

Les deux parties s’écharpent depuis des semaines sur les élections législatives à venir. Sur la date de l’échéance et sur le vote de la diaspora. Aoun a finalement le dernier mot sur la date. Mais perd la manche sur le vote des Libanais de l’étranger, qui pourrait lui coûter très cher. Le linge sale se lave désormais en public. Plus question d’allusions indirectes et de sous-entendus. Au début du mois de janvier, Bassil s’en prend directement à Amal qu’il accuse d’être le mauvais génie de son alliance avec le Hezbollah. Dès le lendemain, Ali Hassan Khalil, fidèle parmi les fidèles de Berry, lui rend la pareille. Les deux s’accusent mutuellement d’être corrompus jusqu’à la moelle.

À quelques semaines des élections, l’ambiance est électrique. C’est que, pour les deux protagonistes, l’enjeu est désormais de survivre. Survivre dans l’absolu, mais aussi et surtout survivre à l’autre. Le président de la République a déjà menacé de ne pas quitter Baabda à la fin de son mandat s’il n’y a pas de consensus sur son successeur. Il refuse de s’en aller tout en sachant que Berry restera à la tête du Parlement. Et celui-ci n’a aucune intention de laisser son magistère avant de mourir. Lors de sa première rencontre avec un ambassadeur occidental il y a quelques années de cela, Berry a résumé ainsi sa vision du Liban : « Je vais vous expliquer comment fonctionne notre pays. Le président de la République doit toujours être un maronite, le président du Conseil doit toujours être un sunnite et le président du Parlement doit toujours être… Nabih Berry ! »

Il a attendu ce moment toute sa vie. Ce 31 octobre 2016, Michel Aoun doit être officiellement élu président de la République. Après plus de deux ans de vacance présidentielle, l’ex-général est enfin parvenu à ses fins à coups de chantage et de compromis. Ce sera « lui ou personne » , avait-il prévenu dès le départ, fort du soutien du puissant Hezbollah, prêt...

commentaires (19)

Oui Malheureusement...jusqu'au dernier souffle de notre Patrie, le Liban.

Wlek Sanferlou

14 h 46, le 24 janvier 2022

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Commentaires (19)

  • Oui Malheureusement...jusqu'au dernier souffle de notre Patrie, le Liban.

    Wlek Sanferlou

    14 h 46, le 24 janvier 2022

  • Ma hadann ahsan min hadann aw a.... min baadoun.

    DJACK

    17 h 35, le 22 janvier 2022

  • Ce qui console c'est que bientot il seront relegues a la poublle de l'histoire avec les autres voleurs corrompus...... Detestes de leur vivant et encore plus apres leur disparition....surtout quand leurs admirateurs realisent qu'ils ont tout detruit pour l'ensemble du peuple par leur narcissisme excessif, populisme/opportunisme, petits calculs, haine aveugle de l'autre, vol sans limites, et abus du pouvoir!

    Sabri

    13 h 35, le 22 janvier 2022

  • Je ne peux que m’extasier du tour d’horizon de ces trois dernières décennies que nous offre Mr Mounir Rabih. Je ne pense pas exagérer en le comparant à Mr Max Gallo académicien, historien, écrivain, ex-ministre, ex-député et ex porte-parole du gouvernement Mauroy. Apparemment le Hezbollah a mangé son pain blanc, et il se retrouve dans la panade, en cherchant une solution à son désarroi. Berry et Aoun/CPL/Bassil ne sont pas mieux lotis, ils se cherchent un accord pour s’accorder sur leur désaccord, sans pour autant s’accorder sur une fusion totale entre eux. Chassez le naturel il revient au galop, Aoun et Berry se vouent une haine réciproque sans limite. L’un rancunier et revanchard, le second dépassé par les événements, rêve de déléguer sa haine à son impétueux bof-fils pour éliminer l’inamovible maître du perchoir. ** Chirac disait ce n’est pas parce qu’il a une grande gueule qu’il a raison** Il apparaît que Hariri jette l’éponge ? que le saigneur de Moukhtara trouve son salut sous la houlette de Geagea, et que ce dernier est prêt à ramasser à la petite cuillère **expression Française** ce qui reste de la République. C’est ce que j’en déduis du merveilleux récit de Mr Mounir Rabih. Que Dieu tout-puissant bénisse, protège et aide le Liban que nous aimons tous. N.B. sans partager les idées de Max Gallo cela ne m'empêche pas d'avoir été l'un de ses lecteurs assidus. Que Dieu ait son Âme!

    Le Point du Jour.

    23 h 53, le 21 janvier 2022

  • CE QUE LES ANTI AOUN ET ANTI HEZBOLLAH FONT AUJOURD'HUI, SAMI GEMAYEL L'A FAIT PAR LA PETITE ÉNERGIE QU'IL A AVANT EUX. IL A VOTÉ CONTRE AOUN PRÉSIDENT. IL A MÊME HURLÉ CONTRE LE HEZBOLLAH DEPUIS DES ANNÉES. IL FAUT RENDRE À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR ET L'ÉCOUTER AUJOURD'HUI AU MOINS UNE FOIS. VU TOUS CES NOMBREUX FAUX VISIONNAIRES QUI CRIENT AU SOS MAINTENANT. EN LEUR TÊTE GEAGEA ET HARIRI.

    Gebran Eid

    19 h 37, le 21 janvier 2022

  • Que tout cela est laid, que ces gens et leurs partisans sont laids, je prie pour qu'ils s'annihilent jusqu'au dernier, je prie pour le salut du Liban.

    Christine KHALIL

    18 h 17, le 21 janvier 2022

  • L,ADAGE DIT QUE L,ANE ET LE MULET SE MESURENT PAR LA LONGUEUR DE LEURS OREILLES ET LES COUPS DE PIEDS QUE CHACUN PORTE A L,AUTRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 59, le 21 janvier 2022

  • Allez, OUT tous les deux ! !

    LeRougeEtLeNoir

    11 h 21, le 21 janvier 2022

  • leurs gueguerres sont toutes honorables et meme justifiees, dans les milieux politiciens. le probleme est qu'ils n'en ont guere, de cet honneur !~

    Gaby SIOUFI

    11 h 11, le 21 janvier 2022

  • "L'enjeu est désormais de survivre", est-il précisé en conclusion, mais il ne s'agit pas du pays, mais des sbires qui font semblant de piloter ! Quelle tristesse. Et ... excellente analyse

    Bassam Youssef

    10 h 54, le 21 janvier 2022

  • Pitoyable, honteux et dégradant quand on ne sait faire autre chose que s'accrocher au pouvoir, uniquement pour satisfaire son égoïsme...au détriment de tout un pays et de son peuple, que l'on plonge ainsi dans un enfer quotidien. - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 12, le 21 janvier 2022

  • "Le 6 février 2006, Aoun change l’équation en faisant du Hezbollah son principal allié. " En mathématiques, on peut toujours changer une équation de telle sorte qu'elle garde encore un sens...Ce qu'a fait Aoun l'a détruite complètement, en inversant tout son discours: de "parti terroriste", le Hezb devient le garant de la sécurité du Liban. Quand on a une équation telle que y = ax+ b, on peut la réarranger par un changement de coordonnées pour qu'elle s'écrive Y= X, mais on ne peut jamais la transformer Y=1/X!

    Georges MELKI

    09 h 52, le 21 janvier 2022

  • LES COQS DE LA MALEDICTION POUR CE PAUVRE PAYS ET PLUS PAUVRE ET AFFAME PEUPLE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 44, le 21 janvier 2022

  • Tout comme Assad avant lui le Hezbollah divise pour reigner et se poser en juge ultime y compris au sein de ses alliés les plus proches ou je dirai plutôt ses obligés Berri, Aoun, Franjieh et dans la moindre mesure Hariri

    Liban Libre

    09 h 38, le 21 janvier 2022

  • En 2010, ils étaient bien joufflus…ils le sont moins mais toujours aussi destructeurs du pays et haineux. Leurs intérêts personnels avant tout.

    Karam Georges

    07 h 55, le 21 janvier 2022

  • Berri et Aoun autant que Hariri et Joumblatt sont chacun des marionnettes du Hezbollah pour servir au plan néo-safavide de faire s’affronter chrétiens et sunnites pour faire dominer les chiites. Certes Aoun et Hariri suffiraient à eux seuls pour servir ce plan funeste. Si Aoun avait monopolisé le leadership chrétien autant que Hariri à monopolisé le leadership sunnite, cela aurait suffi. Le Hezbollah néo-safavide aurait de la sorte provoqué une guerre sunnites-chrétiens tout comme le régime néo-safavide de Hafez-el-Assad a provoqué la guerre chrétiens vs palestiniens en 1975. Comme Aoun n’a jamais eu le monopole du leadership chrétien, il fallait lui permettre de jouer encore plus la surenchère communautaire en lui fournissant également un chiite à combattre avec Nabih Berri, et au passage un druze avec Walid Joumblatt. D’ailleurs ce n’est même pas le Hezbollah qui a trouvé le trio Hariri Berri Joumblatt à donner en pâture populiste aux aounistes, c’est le régime syrien. De même que le génie politique néo-safavide de Hafez el Assad a propulsé Michel Aoun à la tête de l’armée libanaise et donné au Hezbollah le monopole de la « Résistance », c’est à lui avant tout que le trio Hariri-Berri-Joumblatt doit sa position dominante à la tête de leur communauté respective et ses fonctionnaires corrompus dans tous les rouages de l’état profond. L’hostilité Aoun-Berri ne fait donc que servir leur maître commun.

    Citoyen libanais

    07 h 55, le 21 janvier 2022

  • Tfeh

    Emile G

    07 h 50, le 21 janvier 2022

  • En résumé il leur importe plus de se mettre des bâtons dans les trous que de faire avancer le schmilblick. On a les dirigeants qu’on mérite…

    Gros Gnon

    07 h 35, le 21 janvier 2022

  • Ce qui pourrait bien devenir un tres beau film de Scorcese sur la Mafia Libanaise.

    Elie George Haddad

    07 h 19, le 21 janvier 2022

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