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Sport - Football

En route vers le titre en Premier League, Manchester City peut-il encore dérailler ?

En route vers le titre en Premier League, Manchester City peut-il encore dérailler ?

Rapidement réduit à 10 joueurs avec l’expulsion de Granit Xhaka, Arsenal a tenu bon (0-0) face à un Liverpool en panne d’inspiration offensive, jeudi soir à Anfield, pour leur demi-finale aller de la Coupe de la Ligue. Paul Ellis/AFP

À marche forcée, au début de l’hiver, Manchester City a semé ses poursuivants : Chelsea, qu’il reçoit cet après-midi pour la 22e journée de Premier League, et Liverpool, à tel point qu’on ne voit pas bien ce qui pourrait lui barrer la route vers le titre.

Fin octobre, après 10 journées, tous les observateurs se réjouissaient pourtant à l’avance de la lutte serrée qui se profilait pour la saison. Défaits à domicile par Crystal Palace, les tenants du titre ne pointaient qu’à la 3e place avec 20 points, autant que West Ham (4e), deux longueurs derrière les Reds et cinq derrière les Blues. Aujourd’hui, 11 journées et 11 victoires plus tard, ils entreront sur le terrain de l’Etihad Stadium avec dix longueurs d’avance sur les Londoniens et onze sur l’équipe de Jürgen Klopp, qui a un match en moins. Une victoire contre Chelsea, qui a payé un lourd tribut ces dernières semaines aux blessures et à la vague de Covid-19, écarterait probablement définitivement les Blues de la course au titre. Quant à Liverpool, privé pour quelques semaines de Mohammad Salah et Sadio Mané –

partis à la Coupe d’Afrique des nations –, il aura besoin d’un parcours pratiquement sans faute pour refaire son retard.

L’Athletic Bilbao, sacré l’an dernier, a surclassé l’Atlético Madrid (2-1) jeudi soir et rejoint le Real Madrid, vainqueur du FC Barcelone (3-2) après prolongation mercredi soir, en finale de la Supercoupe d’Espagne. Photo AFP

Le scénario de cette saison n’est pas sans rappeler celui de l’an dernier, où une série de 19 matches sans défaite avait vu City s’envoler vers un sacre avec 12 points d’avance sur les Reds. Ou celui de la saison 2017-2018 (le premier titre sous les ordres de Guardiola), où les Citizens pouvaient contempler le reste de la meute du haut d’un gouffre de 19 points d’avance sur United. Les trois championnats remportés avec le Catalan l’ont été avec 95 points marqués en moyenne. Au rythme actuel, il atteindrait 96 à la 38e et dernière journée. Meilleure défense, avec 13 buts encaissés seulement, et meilleure attaque, avec 53 buts inscrits, il est difficile de savoir ce qui pourrait faire perdre le fil à City, si ce n’est lui-même. Rétrospectivement, la saison 2019-2020, qui avait vu Liverpool faire cavalier seul vers le titre avec 99 points, soit 18 de mieux que City, paraît être une anomalie qui s’explique aussi en partie par une fébrilité défensive inhabituelle, vite réglée depuis.

Une telle stabilité dans l’excellence pourrait éroder la réputation de la Premier League en tant que championnat européen le plus concurrentiel. Certains imaginent même une ère de domination comparable à celle des onze titres glanés par Liverpool entre 1973 et 1990, ou des treize trophées remportés par le Manchester United d’Alex Ferguson entre 1993 et 2013. « On n’a jamais rien vu de tel dans ce pays – leur façon de jouer au football ou de dominer le jeu – », a admis il y a dix jours Gary Neville, qui a pourtant participé à huit des treize sacres de United. « City a un effectif très fort, un excellent entraîneur, une façon de jouer unique qui démoralise l’adversaire. C’est un défi immense que de demander à Chelsea ou Liverpool de les rattraper », a-t-il ajouté. « Manchester City a le meilleur effectif de l’histoire du football anglais », a renchéri Graeme Souness, cinq fois titré en six saisons avec les Reds entre 1978 et 1984. « Si des joueurs se blessent ou ont une baisse de forme, ils les sortent et en mettent d’autres. C’est une force redoutable », a-t-il souligné.

L’alchimie entre le club et l’identité que lui a insufflé Guardiola est telle que seul l’avenir incertain de ce dernier à son poste, où il est sous contrat jusqu’en 2023, semble devoir offrir un espoir de rééquilibrage durable aux autres équipes.

Source : AFP

À marche forcée, au début de l’hiver, Manchester City a semé ses poursuivants : Chelsea, qu’il reçoit cet après-midi pour la 22e journée de Premier League, et Liverpool, à tel point qu’on ne voit pas bien ce qui pourrait lui barrer la route vers le titre.Fin octobre, après 10 journées, tous les observateurs se réjouissaient pourtant à l’avance de la lutte serrée qui se...

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