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Société - Liban

Deux morts dans un raid de l'armée contre les braqueurs de la Byblos Bank

"Deux des suspects ont tenté de s'échapper (...) ils ont sauté du balcon de l'appartement situé au cinquième étage et sont morts sur le coup. Le troisième a été arrêté", indique l'Ani.

Une branche de la Byblos Bank au Liban. Photo d'archives AFP

Deux personnes sont mortes lors d'un raid de l'armée libanaise contre des braqueurs de banque présumés, a rapporté jeudi l'Agence nationale de l'information (Ani, officielle).

Le Liban traverse depuis 2019 la pire crise économique de son histoire, sa monnaie nationale a déjà perdu plus de 90% de sa valeur et quatre Libanais sur cinq vivent désormais sous le seuil de pauvreté de l'ONU.

Selon l'Ani, une patrouille a perquisitionné mercredi soir un appartement à Amrousiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth, où se trouvaient trois personnes soupçonnées d'avoir attaqué une banque au nord de Beyrouth la veille. "Deux des suspects ont tenté de s'échapper (...) ils ont sauté du balcon de l'appartement situé au cinquième étage et sont morts sur le coup. Le troisième a été arrêté," a indiqué l'agence sans fournir plus de détails sur l'opération.

Mardi, une attaque à main armée par deux hommes masqués contre une branche de la Byblos Bank à Zalka, au nord de Beyrouth, avait fait un blessé. Les braqueurs avaient ensuite attaqué un bureau de transfert d'argent dans un autre quartier de la capitale.

Les autorités ont signalé en 2020 et 2021 une nette augmentation de la criminalité. Les banques libanaises sont vues comme les principales responsables de l'effondrement, et sont accusées d'avoir facilité les transferts d'argent de la classe politique vers l'étranger alors que des restrictions étaient imposées sur l'accès à l'épargne.

Le gouvernement libanais, formé en septembre, n'a pas encore pris de mesures sérieuses pour sortir le pays du gouffre financier. Les Libanais se battent pour survivre avec des revenus qui se sont effondrés, une inflation galopante et des pénuries d'électricité de médicaments.

Deux personnes sont mortes lors d'un raid de l'armée libanaise contre des braqueurs de banque présumés, a rapporté jeudi l'Agence nationale de l'information (Ani, officielle).Le Liban traverse depuis 2019 la pire crise économique de son histoire, sa monnaie nationale a déjà perdu plus de 90% de sa valeur et quatre Libanais sur cinq vivent désormais sous le seuil de pauvreté de...

commentaires (7)

Pour une fois l'argent ne s'est pas envolé mais les braqueurs eux, oui. La loi de la jungle...ou celle du hezb?

Wlek Sanferlou

20 h 29, le 16 décembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Pour une fois l'argent ne s'est pas envolé mais les braqueurs eux, oui. La loi de la jungle...ou celle du hezb?

    Wlek Sanferlou

    20 h 29, le 16 décembre 2021

  • Cela ressemble à un suicide non?

    Georges Olivier

    16 h 50, le 16 décembre 2021

  • C’est curieux comment les services de renseignements sont capables de retrouver des criminels ayant laissés peu d’indices derrière eux, et des crimes, dans des affaires dont on pense tenir un bon bout, qui tournent en rond, sans issue… Lokman Slim par exemple. Le photographe Joe Bejjani autre exemple… Et, bien entendu, l’explosion du port…autour de laquelle des centaines de documents et d’indices existent !

    LeRougeEtLeNoir

    15 h 56, le 16 décembre 2021

  • Bravo pour l’armée qui seule pend en charge la défense du peuple contre voleurs et braqueurs

    Antoine Sabbagha

    15 h 49, le 16 décembre 2021

  • Deux tentatives de fuite par défi de la loi de la pesanteur, circulez y a rien à voir

    M.E

    15 h 37, le 16 décembre 2021

  • Je ne comprend pas pourquoi OLJ essaie de “justifier” ce crime commis pas les braqueurs. Il ne doit y avoir aucun prétexte pour ce genre de comportement (y compris la crise économique). Bravo à l’armée qui continue à faire son travail avec excellence malgré tout. Que cela serve d’avertissement à tous!

    Chaanine Mazen

    13 h 11, le 16 décembre 2021

  • PAS DE COMMENTAIRE. CENSURE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 10, le 16 décembre 2021

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