Le Hezbollah a affirmé, dimanche, qu'il était en faveur de la tenue des élections législatives dans les délais prévus, alors que certains observateurs redoutent un report ou une annulation du scrutin, dans un pays en grave crise politique et socio-économique où la classe dirigeante, parti chiite inclus, est accusé par une partie de la population d'être responsable de ces crises.
"Le Hezbollah est en faveur de la tenue des législatives dans les délais constitutionnels, en mars, en mai ou à une autre date qui respecte la Constitution. Nous effectuons tous les préparatifs nécessaires à la tenue du scrutin, cependant certains émettent toujours des doutes concernant la tenue de ces élections. Mais d'où viennent ces doutes ?", a demandé le député du Hezbollah Hassan Fadlallah.
"Nous n'accordons pas d'importance à ces doutes, nous oeuvrons avec nos alliés pour réaliser des ententes dans les circonscriptions électorales, et nous attendons la décision du Conseil constitutionnel" sur le recours du Courant patriotique libre contre la loi qui prévoit la tenue des législatives le 27 mars prochain", a dit M. Fadlallah. "Quelle que soit la décision du Conseil, nous poursuivrons notre travail, car les élections sont une étape importante à nos yeux pour un renouvellement politique au Liban", a-t-il ajouté.
Le député a également fait savoir que sa formation "a un programme électoral qui sera annoncé en temps voulu". "Le Hezbollah n'a pas encore choisi ses candidats. Lorsque la direction du parti le fera, nous l'annoncerons et effectuerons les tournées nécessaires", a indiqué M. Fadlallah.
"Ingérences américaines et saoudiennes"
Le scrutin, prévu initialement en mai 2022 mais finalement fixé au 27 mars prochain, est perçu par nombre de Libanais comme un premier tremplin vers le changement auxquels ils aspirent. Le Courant patriotique libre (CPL), dirigé par le député Gebran Bassil et allié du Hezbollah, a présenté le 17 novembre dernier un recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel contre les amendements apportés à la loi électorale concernant la date du scrutin et le vote des émigrés, faisant craindre un report des élections. Les relations entre le CPL et le Hezbollah connaissent un froid ces derniers mois, et les alliances électorales entre les deux formations ne sont toujours pas claires.
Le cheikh Nabil Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a lui aussi souligné que le parti chiite était en faveur des législatives. "La décision du Hezbollah et de ses alliés est d'oeuvrer à la tenue des prochaines élections parlementaires. Ce qui empoisonne l'atmosphère électorale et menace la transparence du scrutin, ce sont les ingérences américaines et saoudiennes. Nous leur demandons de cesser de s'ingérer dans les affaires libanaises", a-t-il plaidé dimanche.
Une grave crise politico-diplomatique se poursuit entre Beyrouth et les monarchies du Golfe, à leur tête l'Arabie saoudite, après une polémique déclenchée par des propos de l'ex-ministre libanais de l'Information Georges Cordahi, sur le rôle de l'Arabie dans la guerre au Yémen. M. Cordahi, d'abord soutenu puis ensuite lâché par le Hezbollah, a depuis démissionné, suite à une intervention du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre libanais Nagib Mikati. Un appel téléphonique entre M. Macron et le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane d'une part, et M. Mikati d'autre part, samedi dernier, est venu briser la glace, mais aucun déblocage concret n'a encore été enregistré.
"Ils cherchent, à travers les élections, à obtenir ce qu'ils ont échoué à avoir par la pression et les sanctions. Mais le Liban ne sera pas un champ ouvert aux objectifs israéliens mis en avant par les Américains, qui sont capables de financer des campagnes électorales et de verser des pots-de-vin dans tous les sens, ainsi que de semer la sédition, mais ils ne pourront pas changer l'identité résistante du Liban", a ajouté le cheikh Kaouk. "Ceux qui ont échoué en Syrie, en Irak, au Yémen et en Afghanistan, ne sont pas en position de dicter leurs conditions au Liban victorieux", selon le cheikh.
Oui oui. Ils étaient aussi pour la formation d’un gouvernement le plus vite possible après l’avoir bloqué pendant plusieurs mois pour pouvoir le bloquer à jamais. Le plus ridicule c’est qu’ils sont aussi contre une ingérence étrangère dans nos problèmes intérieurs. Il est vrai que c’est réservé aux seuls traîtres qui peuvent faire intervenir qui ils veulent à condition de les aider à anéantir le pays et personne d’autre. Les américains ont d’après eux causé la ruine et la famine des citoyens, alors que eux ont toujours œuvrer pour la prospérité et l’émancipation de notre pays. HN le barbu, N’a t-il pas fait rentrer deux citernes de mazout envoyé soit disant par son patron l’Iran pour régler définitivement le problème de carburant et qui depuis ce jour le pays est éclairé H/24 et les citoyens servi d’eau de carburant et d’électricité à gogo? Que veulent de plus les libanais comme preuve de la bonne foi de ces vendus voleurs?
15 h 33, le 13 décembre 2021