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Monde - Droits humains

Nouvelles sanctions américaines contre la Chine, la Corée du Nord et la Birmanie

Nouvelles sanctions américaines contre la Chine, la Corée du Nord et la Birmanie

Dolkun Isa, président du Congrès mondial ouïghour, installe une exposition – soutenue par Washington – de photos de personnes portées disparues ou présumées être détenues dans des camps dirigés par des Chinois au Xinjiang, en Chine, devant le siège des Nations unies à Genève, en Suisse, le 16 septembre 2021. Denis Balibouse/Reuters

Les États-Unis ont imposé hier une série de sanctions contre la Chine, la Corée du Nord et la Birmanie, visant notamment une société chinoise de reconnaissance faciale accusée de servir la surveillance de la minorité musulmane ouïgoure au Xinjiang et un studio d’animation nord-coréen. Ces sanctions, appliquées dans le cadre de la loi Magnitsky qui vise à lutter contre la corruption et les atteintes aux droits humains, ont été annoncées pour la Journée internationale des droits humains.

« Plus d’un million de Ouïgours et de membres d’autres minorités ethniques majoritairement musulmanes sont détenus au Xinjiang » sous la direction d’Erken Tuniyaz, actuel président de cette région autonome du nord-ouest de la Chine, et de son prédécesseur Shohrat Zakir, indique dans un communiqué le départment américain du Trésor.

Washington a sanctionné ces deux hommes pour leurs atteintes présumées aux droits humains, ainsi que la société SenseTime, qui conçoit des applications de reconnaissance faciale et d’image, servant notamment à la surveillance des foules et à la vérification d’identité.

Longtemps frappée par des attentats, la vaste région du Xinjiang fait l’objet d’une sévère reprise en main par Pékin depuis plusieurs années. Plus d’un million de Ouïgours ont ainsi été enfermés dans des centres de rééducation politique, selon des associations de défense des droits humains. Pékin conteste ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle destinée à éloigner les « stagiaires » de la radicalisation.

Également visés par les sanctions américaines, les studios d’animation nord-coréens SEK ont une réputation internationale pour avoir notamment contribué à des succès planétaires comme Le roi lion ou Pocahontas. SEK a « utilisé un assortiment de sociétés écrans pour échapper aux sanctions visant le gouvernement de Corée du Nord et tromper les institutions financières internationales », affirme le Trésor. Ces sanctions, les premières contre Pyongyang depuis la prise de fonctions de Joe Biden, visent également le ministre nord-coréen de la Défense, Ri Yong-gil, et le Bureau central des procureurs publics, accusé de faire partie d’un « processus judiciaire impliquant des procès fondamentalement injustes ».

En Birmanie, quatre dirigeants régionaux et trois organisations liées au ministère de la Défense sont sanctionnés pour être « associés aux attaques du régime militaire contre la démocratie et leur répression brutale ». L’armée birmane a renversé le 1er février la chef du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, mettant fin brutalement à une parenthèse démocratique de 10 ans. Les sanctions américaines visent aussi le Bataillon d’action rapide de l’armée du Bangladesh, accusé de « graves violations des droits humains » dans la guerre lancée par le gouvernement contre le trafic de drogue. Au total, 15 personnes et 10 entités sont sanctionnées pour leurs liens avec les violations des droits humains et les actes de répression dans le monde.

Source : AFP

Les États-Unis ont imposé hier une série de sanctions contre la Chine, la Corée du Nord et la Birmanie, visant notamment une société chinoise de reconnaissance faciale accusée de servir la surveillance de la minorité musulmane ouïgoure au Xinjiang et un studio d’animation nord-coréen. Ces sanctions, appliquées dans le cadre de la loi Magnitsky qui vise à lutter contre la corruption...
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