Le président américain Joe Biden s’est attiré hier les foudres de la Russie et de la Chine qui ne figurent pas parmi les quelque 110 pays et territoires invités à son sommet virtuel pour la démocratie en décembre. « Les États-Unis préfèrent créer de nouvelles lignes de division, diviser les pays en bons, selon eux, et mauvais, selon eux », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, lors d’un point de presse téléphonique. Pékin a fait part de sa « ferme opposition » à l’invitation de Taïwan à ce sommet virtuel. Le président américain ne l’a pas caché depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier : le combat entre les démocraties et les « autocraties », incarnées à ses yeux par la Chine et la Russie, est au cœur de sa politique étrangère. Le « sommet pour la démocratie », promesse de campagne dont la première version aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une rencontre en personne un an plus tard, est l’une des pièces maîtresses de cette priorité.
Monde - Diplomatie
Le sommet pour la démocratie de Biden fait bondir Moscou et Pékin
OLJ / le 25 novembre 2021 à 00h00
commentaires (1)
JOE BIDEN A T IL LES MOYENS DE SA POLITIQUE ?
Gaby SIOUFI
11 h 17, le 25 novembre 2021