Le second appel à projets Covid-19, lancé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en juillet passé et doté d’un fonds exceptionnel d’un montant de 1,2 millions d’euros, a recueilli 438 dossiers issus de 238 universités et établissements membres de l’AUF dans 60 pays. 56 projets portés par 52 établissements d’enseignement supérieur de 37 pays seront financés pour une durée de 12 mois, et leur mise en œuvre débutera, pour certains, dès le mois de décembre. Au niveau de la région du Moyen-Orient, 6 projets ont été sélectionnés : Liban (Université libanaise, École supérieure des affaires, Université américaine de Beyrouth et Université Saint-Joseph de Beyrouth), Palestine (Université an-Najah) et Iran (Université de Téhéran).
La totalité des projets ‒ 35 projets de recherche et 21 projets relatifs à des dispositif d’aide ou d’accompagnement ‒ porteront essentiellement sur des actions en faveur de la santé publique, de l’innovation pédagogique et du renforcement de la gouvernance universitaire en temps de crise. Ils s’inscrivent dans les axes de la stratégie 2021-2025 de l’AUF présentée à Bucarest en septembre dernier lors de sa 18e assemblée générale.
Il est à relever que 48 % des projets retenus sont portés par des femmes et 70 % des projets soutenus sont issus de consortia réunissant plusieurs universités, laboratoires de recherche et/ou entreprises et organisations internationales. À noter que 36 % des partenariats impliquent plus d’une région dans le monde.
Tous les dossiers recevables ont été évalués par des comités d’experts rattachés aux 10 directions régionales de l’AUF présentes sur les cinq continents.
Rappelons qu’à la suite d’un premier appel à projets lancé dans le cadre de son plan Covid-19 en avril 2020, l’AUF a soutenu 92 projets issus de 87 établissements membres. Ce premier appel, doté d’un fonds d’un million d’euros, s’adressait exclusivement aux jeunes chercheurs de ses 1 007 établissements membres.
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