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Dernières Infos - Zaghari-Ratcliffe

Le mari de l'Irano-Britannique déterminé à "continuer" sa grève de la faim contre sa détention en Iran


Le mari de l'Irano-Britannique déterminé à

Richard Ratcliffe, le mari de la Britannico-Iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe, à Londres, le 5 novembre 2021. Photo Tolga Akmen / AFP

Le mari de la Britannico-Iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe s'est dit vendredi déterminé à "continuer" sa grève de la faim entamée il y a presque deux semaines afin de dénoncer "la complaisance" de Londres et son échec à faire libérer sa femme, détenue par Téhéran depuis 2016.

"Il ne s'agit pas d'un coup d'éclat. Ce n'est pas un jeu, mais une grève de la faim", a déclaré Richard Ratcliffe à l'AFP, lors d'une veillée organisée pour soutenir son jeûne entamé le dimanche 24 octobre sous les fenêtres du ministère des Affaires étrangères britannique. "Le statu quo est inacceptable", a-t-il dénoncé, devant un slogan "Free Nazanin" écrit avec de petites bougies, trois semaines après que sa femme a perdu l'appel de sa dernière condamnation par la justice iranienne.

Cheffe de projet pour la Fondation Thomson Reuters, branche philanthropique de l'agence de presse du même nom, Nazanin Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée en 2016 à Téhéran, où elle venait rendre visite à sa famille. Elle avait été accusée de complot pour renverser la République islamique, ce qu'elle nie farouchement, et condamnée à cinq ans de prison.

Après avoir purgé sa peine, elle a été de nouveau condamnée fin avril à un an de prison pour avoir participé à un rassemblement devant l'ambassade d'Iran à Londres en 2009.

Mi-octobre, Mme Zaghari-Ratcliffe a perdu son appel, faisant craindre à ses proches un retour imminent en prison, d'où elle avait été autorisée à sortir avec un bracelet électronique en mars 2020, à cause du Covid-19.

M. Ratcliffe estime que sa femme se retrouve prise en otage "dans un conflit entre les deux États" à cause d'une vieille dette de 400 millions de livres (467 millions d'euros), que Londres refuse de régler depuis l'éviction du shah d'Iran en 1979.

Il a entamé cette nouvelle grève de la faim, sa deuxième depuis 2018, face à "une certaine complaisance" du gouvernement britannique et à "l'échec de sa stratégie": un geste difficile à l'approche de l'hiver.

"Le métabolisme ralentit quand on fait une grève de la faim, donc je sens plus le froid", explique-t-il, indiquant "porter énormément de couches" pour se protéger, grâce à "la gentillesse" de sympathisants qui lui ont envoyé "écharpes, bonnets et vêtements chauds".

Malgré tout, Richard Ratcliffe a "l'intention de continuer la semaine prochaine", "notamment parce que les Iraniens envoient une délégation à Glasgow" (Ecosse), pour le sommet de la COP26.

"Ils ne devraient pas pouvoir boire, dîner et continuer comme si de rien n'était alors qu'ils retiennent des citoyens britanniques en otage", a-t-il martelé.

Le mari de la Britannico-Iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe s'est dit vendredi déterminé à "continuer" sa grève de la faim entamée il y a presque deux semaines afin de dénoncer "la complaisance" de Londres et son échec à faire libérer sa femme, détenue par Téhéran depuis 2016."Il ne s'agit pas d'un coup d'éclat. Ce n'est pas un jeu, mais une grève de la faim", a déclaré Richard...