Le drapeau saoudien. Photo d'archives AFP
L’Arabie saoudite a franchi le Rubicon vendredi en annonçant plusieurs importantes mesures diplomatiques sévères envers le Liban après les propos du ministre de l'Information, Georges Cordahi, critiquant l’intervention du royaume au Yémen. Parmi ces mesures : le rappel de l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, et l’expulsion de l’ambassadeur libanais en Arabie saoudite, Fawzi Kabbara. Comment expliquer la décision du royaume ? Quelles en sont les enjeux pour le Liban ? L’Orient-Le Jour vous propose une série d’articles réalisés et publiés avant l’annonce saoudienne qui permettent de replacer celle-ci dans un contexte plus général.
Liban-Arabie saoudite : histoire d’une rupture familiale
Par Julie Kebbi
Alors que les rapports entre les deux pays étaient marqués depuis le milieu du XXe siècle par des amitiés profondes, et des liens politiques et économiques, leur relation s’est désagrégée au cours de la dernière décennie sur fond de tensions entre Riyad et Téhéran.
Gouvernement ou pas, un retour politique du Golfe reste un mirage
Par Mounir Rabih
L’Arabie saoudite ne souhaite pas se réimpliquer sur la scène libanaise, au contraire de l’Égypte qui a positivement accueilli la formation du cabinet Mikati.
Iran-Arabie : une fausse équation pour le Liban
Par Anthony Samrani
Ni Iran ni Arabie. Il est de bon ton dans les cercles intellectuels et révolutionnaires de considérer que le Liban ne doit être aligné sur aucun axe et qu’il doit mettre sur le même plan ces deux puissances qui se disputent le leadership régional depuis des décennies.
Entre le royaume saoudien et les chrétiens libanais, un siècle d’alliance objective
Par Mounir Rabih
En soutenant la souveraineté et l’indépendance du Liban pendant des décennies, Riyad s’est souvent retrouvé de facto dans le camp chrétien.
Aoun et l’Arabie, histoire d’un désamour réciproque
Par Mounir Rabih
L’affaire Wehbé enterre toute possibilité de réconciliation entre Riyad et Baabda.
Saad Hariri à la recherche du royaume perdu
Par Mounir Rabih
Abou Dhabi, Le Caire, Ankara, Paris et même... Doha. Tel un satellite qui tourne inlassablement autour d’une même planète, Saad Hariri tente de faire jouer toutes ses relations diplomatiques depuis des semaines pour s’ouvrir les portes de Riyad.
Exportations vers l’Arabie : les agriculteurs libanais croulent sous les dettes et les stocks
Par Abby Sewell
Interdits d’accès par les Saoudiens, certains agriculteurs contournent le problème en faisant passer leurs produits en contrebande en Syrie, où les commerçants locaux les achètent pour ensuite les réacheminer vers le royaume wahhabite.
commentaires (1)
L’Arabie Saoudite allié de toujours du Liban fait fausse route en prenant des décisions hâtives qui ne font que consolider les projets de HN et de ses maîtres les iraniens. Ils se déclarent vexés du manque de gratitude des libanais envers elle alors qu’ils savent pertinemment que le peuple libanais n’est pour rien dans ces prises de position bien au contraire et qu’ils caressaient l’espoir de voir les saoudiens réagir à l’opposé des projets iraniens en empêchant l’isolement du Liban pour ne pas laisser libre la voie ouverte aux HB et leurs maîtres pour s’y installer. Leur réaction épidermique à chacune des provocations de HN prouve qu’ils ne réfléchissent pas au but de ce dernier qui est en train de mener le Liban à la ruine et les saoudiens là où il veut sans peine. Ressaisissez-vous Messieurs et former un bloc avec tous les pays du golf pour lui bloquer la voie au lieu de lui ouvrir grand les portes de l’usurpation de notre pays pour en faire une base arrière pour mieux vous atteindre.
Sissi zayyat
12 h 52, le 30 octobre 2021