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Économie - Le chiffre de la semaine

39,2 % : la hausse des investissements directs étrangers (IDE) en 2020

39,2 % : la hausse des investissements directs étrangers (IDE) en 2020

C’est la hausse des investissements directs étrangers (IDE) que le Liban a comptabilisés en 2020, en comparant au niveau de 2019, alors qu’ils avaient diminué de 22,7 % comparés à fin 2018. Ainsi, les IDE ont atteint 2,86 milliards de dollars, contre 2,05 milliards en 2019. Cette hausse étonne dans la mesure où les banques libanaises ont mis en place depuis la fin de l’été de cette année-là des restrictions bancaires illégales sur les transferts et les retraits depuis les comptes en devises, retirant ainsi la confiance dans ce secteur. Ainsi, il est donc peu probable qu’un investisseur décide de placer son argent au pays du Cèdre, sachant qu’il ne pourra pas le récupérer, et que la situation politique était instable en 2020, en raison de la faible marge de manœuvre du gouvernement de Hassane Diab, qui a démissionné en août par la suite, ouvrant une période de vacance, de la crise sanitaire du Covid-19 et de l’explosion meurtrière du 4 août qui a ravagé la moitié de la capitale. C’est justement l’argent bloqué en banque qui a augmenté les IDE, car la grande partie de ces investissements sont des transferts des dépôts bancaires des non-résidents en immobilier, et non de vrais transferts provenant de l’étranger ou d’investissements dans des projets locaux, selon la méthodologie du Fonds monétaire international (FMI) relayé par le Lebanon this Week de la Byblos Bank. Il s’agit donc d’une mesure en trompe-l’œil, et non de vrais investissements dans l’économie du pays.

Ce mouvement de fuite des capitaux des banques libanaises vers l’immobilier a commencé en 2019, comme le montre les chiffres des variations trimestrielles en glissement annuel : + 54,5 % au premier, +41 % au deuxième, + 73,7 % au troisième et -4,2 % au dernier. À noter toutefois que des dépôts de personnes proches de la classe politique et bancaire, résidents ou non, ont pu être transférés vers l’étranger. L’ancien directeur du ministère des Finances, Alain Bifani, avait estimé ces transferts à plus de 6 milliards de dollars au printemps 2020. Toutefois, ces IDE représentaient 12,7 % du PIB libanais en 2020, comparé à 3,8 % en 2019, et ce en raison de la baisse drastique du PIB, qui est passé de 52,5 milliards de dollars en 2019 à 18,7 milliards un an plus tard, selon le FMI.

En parallèle, les investissements directs libanais à l’étranger se sont, eux, effondrés de 82,5 % en glissement annuel, passant de 302,5 millions de dollars en 2019 à 52,9 millions l’année passée, en raison des restrictions sur les transferts vers l’étranger. Ces investissements consistaient en 0,2 % du PIB en 2020, contre 0,6 % l’année d’avant, malgré un effondrement du PIB réel (en retirant l’effet de l’inflation) de plus de 25 %.

Ainsi, les IDE nets ont augmenté de 60,3 % en glissement annuel, atteignant 2,81 milliards en 2020, contre 1,75 milliard en 2019, alors qu’ils avaient connu une baisse de 13,6 % en 2019.

C’est la hausse des investissements directs étrangers (IDE) que le Liban a comptabilisés en 2020, en comparant au niveau de 2019, alors qu’ils avaient diminué de 22,7 % comparés à fin 2018. Ainsi, les IDE ont atteint 2,86 milliards de dollars, contre 2,05 milliards en 2019. Cette hausse étonne dans la mesure où les banques libanaises ont mis en place depuis la fin de l’été de cette...

commentaires (1)

OUF ! heureusement j'ai poursuivi la lecture de cet article car sinon j'etais pret a sauter de mon balcon situe au res de chaussee !

Gaby SIOUFI

16 h 37, le 18 octobre 2021

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Commentaires (1)

  • OUF ! heureusement j'ai poursuivi la lecture de cet article car sinon j'etais pret a sauter de mon balcon situe au res de chaussee !

    Gaby SIOUFI

    16 h 37, le 18 octobre 2021

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