La dernière étape du premier voyage officiel de Walid Fayad en tant que ministre de l’Énergie et de l’Eau semble avoir porté ses fruits concernant le projet d’importation d’électricité jordanienne au Liban. Selon un communiqué transmis hier par le bureau du ministère concerné, les ministres libanais, syrien et jordanien de l’Énergie ont mis en place un « plan de travail » et un calendrier pour la restauration de la ligne électrique reliant la Jordanie à la Syrie. Ils sont aussi convenus de mener toutes les « études techniques » nécessaires à la réalisation de ce projet et de signer les accords requis entre les trois pays.
Prenant la parole à la fin de l’entretien, la ministre jordanienne, Hala Zawati, a déclaré à la presse qu’une équipe avait été formée afin de mettre en œuvre ce projet « dans les délais établis », sans toutefois donner de date précise à laquelle le courant commencerait à être exporté vers le territoire libanais. Elle a précisé qu’une réunion rassemblant des responsables des sociétés concernées par le transport du courant électrique dans les trois pays avait eu lieu mardi et avait permis de passer en revue les infrastructures nécessaires et d’établir les « besoins techniques et commerciaux » nécessaires pour fournir du courant au Liban. Walid Fayad a, lui, annoncé que les prochaines étapes de ce projet concerneraient son financement « via la Banque mondiale ». Il a rappelé que la ligne électrique de 400 kilovolts (kV) reliant la Jordanie à la Syrie depuis 2001 était hors d’usage depuis 2012 « pour des raisons techniques », ajoutant que « plusieurs lignes relient la Syrie au Liban ».
De son côté, le ministre syrien de l’Électricité, Ghassan Zamel, a indiqué que les institutions publiques de son pays avaient commencé à rétablir les infrastructures détruites (lors du conflit syrien) et à fournir le matériel nécessaire à cet effet. « Nous avons également commencé à rassembler les informations nécessaires concernant la production de courant en Jordanie afin de mener les études techniques requises pour raccorder nos deux réseaux, ce qui devrait nécessiter trois mois », a-t-il ajouté.
Pour pallier le déficit de production d’Électricité du Liban (EDL), plusieurs projets ont été lancés. Le ministère de l’Énergie planche donc, en parallèle de l’importation d’électricité jordanienne, sur la relance des réseaux permettant d’importer du gaz égyptien vers la centrale de Deir Ammar (Liban-Nord), également via le territoire syrien. C’est dans ce cadre qu’avant sa visite à Amman, Walid Fayad se trouvait au Caire. Le ministre égyptien de l’Énergie, Tarek al-Malla, avait affirmé, à l’issue d’une de ses réunions avec le ministre libanais, que les procédures nécessaires pour permettre à l’Égypte d’envoyer du gaz vers le Liban seraient finalisées « dans les prochaines semaines ».
Le Liban a entamé en août ses contacts avec l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pour augmenter sa production d’électricité, à la suite du lancement de ce projet par les États-Unis, malgré les sanctions imposées au régime syrien dans le cadre de la loi César.
les pauvres, hassan Diab et ses ministres tous mis aux oubliettes de l'histoire surtout pour ce qui serait de qqs cotes positifs de leur existence. electricite de jordanie, gaz d'egypte? cela avait ete mis sur les rails de leur temps a eux ! et maintenant c'est le neo patron de l'EDL, de l'eau et des moteurs qui en tire les benefices : exploits a mettre a son tableau a lui .
10 h 55, le 07 octobre 2021