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Lifestyle - This is America

Biden fils entre en peinture et fait des vagues

Artiste (du dimanche) qui débarque sur le marché de l’art avec des toiles atteignant jusqu’à un demi-million de dollars. Hunter Biden est-il un génie ? Pas sûr. Mais avec des gènes présidentiels, c’est sûr.

Biden fils entre en peinture et fait des vagues

Un travail sans doute surévalué. Photo tirées du site Georges Bergès Gallery

Alors Joe Biden est occupé et préoccupé par la politique de son pays et les conséquences du retrait des troupes américaines d’Afghanistan, son fils Hunter (51 ans), qui s’est mis tard à la peinture, est complètement pris par la double inauguration d’une sélection de ses œuvres : la première, qui a eu lieu au cours du mois de septembre dernier à Los Angeles, et la seconde, prévue à Big Apple au courant de ce mois d’octobre. Représentées par Georges Bergès, une galerie new-yorkaise à l’appellation moderne de Boutique Gallery pour jouer la discrétion, les œuvres de Hunter Biden ont été essentiellement découvertes sur son site, ou au cours de visites privées. L’artiste est présenté comme un avocat, sans mention de son statut familial. Par contre, le propriétaire de la galerie, Georges Bergès, n’a pas fait secret des prix de ses toiles qui varient de 75 000 à 500 000 dollars, comme il l’a confié à la publication en ligne Artnet.

Immédiatement après l’annonce de l’exposition, la présidence américaine a pris ses distances avec le fils-peintre. Ainsi, des responsables de la Maison-Blanche ont aidé à élaborer un accord avec la galerie, en vertu duquel les achats d’œuvres d’art de Hunter Biden seront gardés confidentiels, même pour l’artiste lui-même qui ne doit pas savoir le nom de l’acheteur. Ceci afin d’éviter les problèmes éthiques qui pourraient survenir quand un membre de la famille présidentielle tente de vendre un produit d’une valeur hautement subjective. Ce qui est le cas pour Hunter Biden...

Doutes et suspicions
Comme on s’en doute, le monde de l’art ne pouvait que s’interroger sur cette soudaine entrée par la grande porte d’un inconnu dans son territoire, sans aucun passé, mais juste armé d’un nom ronflant. Le galeriste new-yorkais, Marc Straus, a confié au quotidien The Seattle Times qu’aucun artiste ne peut connaître un tel début en affichant des prix aussi hauts sans avoir eu aucune formation professionnelle ni expérience sur le marché. Il a ajouté : « Il faut qu’il y ait un background pouvant raisonnablement justifier de placer la barre si haut. À mon avis, les peintures ne sont pas mal. Mais il y a un grand fossé entre le pas mal et le fabuleux. » Quant à Georges Bergès, propriétaire de la galerie éponyme qui accueille ces toiles si controversées, il a expliqué au New York Times qu’il avait été attiré par le travail de Biden à cause de « sa maîtrise de la couleur et de la forme, et surtout de l’authenticité de son travail ». Il aurait aussi remarqué dans ses œuvres les traces de son combat contre l’addiction, que le peintre a lui-même évoquée, précisant : « J’ai aussi perçu de nombreux points positifs de sa vie qui transparaissent dans son art. Notamment, un parcours courageux effectué à travers des hauts et des bas, des chutes puis des redressements. Son art est plein d’espoir. » Hunter Biden, lui, s’est ainsi exprimé dans Artnet : « Je ne peins pas sous le coup d’émotions ou de sentiments, deux états que j’estime secondaires. Pour moi, la peinture est une tentative de mettre en avant ce qu’est la vérité universelle. »

L’artiste controversé Hunter Biden. Photo tirées du site Georges Bergès Gallery

Peintre néophyte et autoconsacré
« Cela vient d’un endroit beaucoup plus profond, a-t-il également confié. Si vous vous tenez devant un Rothko, les sentiments qu’il évoque vont bien au-delà de la douleur que ce grand peintre ressentait dans sa vie personnelle à ce moment-là. » Hunter Biden, peintre amateur et soudainement autoconsacré, a un passé chargé. Avocat d’affaires, son penchant pour l’alcool s’est aggravé suite au décès de son frère aîné Beau. Auquel est venue s’ajouter une addiction à la drogue et des problèmes amoureux. Encore marié, il avait noué une relation avec la veuve de son frère, avant de la quitter et d’en épouser une autre. Enfin, la mort de sa mère (Neilia Hunter Biden), première épouse de Joe Biden et sa sœur tragiquement disparues dans un accident de voiture ont aggravé son état. Hunter avait partagé son combat contre ses égarements dans un ouvrage publié en avril dernier sous le titre Beautiful Things, confirmant qu’il continue de puiser la paix dans la peinture. Ses détracteurs comprennent cette démarche psychologique, mais pas cette ascension artistique à leurs yeux injustifiée. Scott Indrisek, ancien rédacteur en chef du magazine Modern Painters et ancien rédacteur en chef adjoint d’Artsy, le juge ainsi : « J’appellerais cela une esthétique de l’art hôtelier. C’est l’art le plus anonyme que je puisse imaginer. S’il voulait être jugé sur son travail uniquement, il le montrerait sous le nom de Hunter Wilson, ou un autre du genre. » Joe Biden et son épouse n’ont fait aucun commentaire sur les peintures de Hunter, bien que la First Lady en ait accroché une dans son bureau. Interrogé sur ce que son père pense de son art, Hunter Biden a répondu à Artnet : « Mon père aime tout ce que je fais. C’est tout ce que je peux dire. »

Alors Joe Biden est occupé et préoccupé par la politique de son pays et les conséquences du retrait des troupes américaines d’Afghanistan, son fils Hunter (51 ans), qui s’est mis tard à la peinture, est complètement pris par la double inauguration d’une sélection de ses œuvres : la première, qui a eu lieu au cours du mois de septembre dernier à Los Angeles, et la seconde,...

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C'EST LE MÉTIER D'ARTISTE QUI EST CONFISQUÉ PAR DES CHARLATANS ET DES RATÉS UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE. VOILÀ UN EXEMPLE. UNE FOIS GEORGES BUSH, L'AUTRE PAR SYLVESTER STALLONE. ET ET ET ET....CES PETITS AMATEURS QUI JOUENT À L'ARTISTE CONFISQUENT LA PLACE DES VRAIS ARTISTES GRÂCE AUX FAUX MÉDIAS.

Gebran Eid

04 h 18, le 01 octobre 2021

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Commentaires (1)

  • C'EST LE MÉTIER D'ARTISTE QUI EST CONFISQUÉ PAR DES CHARLATANS ET DES RATÉS UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE. VOILÀ UN EXEMPLE. UNE FOIS GEORGES BUSH, L'AUTRE PAR SYLVESTER STALLONE. ET ET ET ET....CES PETITS AMATEURS QUI JOUENT À L'ARTISTE CONFISQUENT LA PLACE DES VRAIS ARTISTES GRÂCE AUX FAUX MÉDIAS.

    Gebran Eid

    04 h 18, le 01 octobre 2021

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