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Société - Pénuries de médicaments

L’ordre des médecins se constitue partie civile contre les accapareurs

Au moment où de nombreux médicaments sont quasi introuvables sur le marché local en raison des pénuries que connaît le Liban et du stockage illégal de ces produits, le président de l’ordre des médecins, le Pr Charaf Aboucharaf, a annoncé hier que le conseil s’est constitué partie civile devant la Cour d’appel de Beyrouth contre quiconque s’est rendu ou se rendrait coupable du crime d’accaparement de médicaments. Celui-ci, a-t-il assuré dans une conférence de presse tenue à la Maison du Médecin, peut même revêtir dans certains cas le caractère de « crime contre l’humanité ».

Pour mémoire

Le calvaire des Libanais face à la pénurie de médicaments

La plainte vise les accapareurs, les instigateurs et leurs complices. Elle comprend l’accaparement de médicaments essentiels pour soigner les cancers, les maladies incurables, les problèmes cardiaques et de pression artérielle, le diabète et les infections communes, ainsi que le lait maternisé et les médicaments pour brûlures. La catastrophe de Tleil a notamment prouvé la cruelle insuffisance de produits contre les brûlures au Liban, a-t-il pointé du doigt, dans un pays qui était à un moment donné considéré comme « l’hôpital du Moyen-Orient ». L’explosion d’une cuve de carburants à Tleil, au Akkar, dans la nuit du 14 au 15 août, pendant une distribution anarchique de ce produit devenu rare, a fait plus de trente victimes, dont plusieurs, atteintes de graves brûlures, sont décédées dans les semaines suivant le drame.Le président de l’ordre a dénoncé l’existence « de réseaux mafieux comprenant des hommes politiques, des pharmaciens et même des médecins », et a regretté « la décadence morale » de ceux qui font d’un médicament « une machine à profit et à enrichissement illicite ». Et de rappeler que l’ordre a tout fait pour « démocratiser l’accès au médicament » en préconisant notamment l’utilisation du générique et de « l’ordonnance médicale unifiée ».

Pour mémoire

Affaire Rabih Hassouna : un scandale et beaucoup de questions

L’ordre, qui suit de près les perquisitions des lieux de stockage illégaux de médicaments et produits pharmaceutiques supposés être épuisés, a exigé pour les coupables un procès « équitable, strict et rapide », a dit le Dr Aboucharaf qui a demandé entre autres sanctions le retrait de leur licence, « dans l’espoir que cela aura un effet dissuasif et mettra un terme à ce genre de corruption endémique ».


Au moment où de nombreux médicaments sont quasi introuvables sur le marché local en raison des pénuries que connaît le Liban et du stockage illégal de ces produits, le président de l’ordre des médecins, le Pr Charaf Aboucharaf, a annoncé hier que le conseil s’est constitué partie civile devant la Cour d’appel de Beyrouth contre quiconque s’est rendu ou se rendrait coupable du...

commentaires (1)

et si nous autres, citoyens Libanais intentions proces contre KELLON, responsables actuels, precedents & leurs corrupteurs du prive ? par l'entremise des 2 ordres des avocats existants au Liban ? serait ce accepte/recu ou rejete par un magistrat quelconque ? TIENS TIENS pourquoi ne pas le faire aupres de ms. ghada aoun , fougueuse intrepide et honnete toutes qualites dont elle est affublée a tort ou a raison ?

Gaby SIOUFI

09 h 44, le 09 septembre 2021

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Commentaires (1)

  • et si nous autres, citoyens Libanais intentions proces contre KELLON, responsables actuels, precedents & leurs corrupteurs du prive ? par l'entremise des 2 ordres des avocats existants au Liban ? serait ce accepte/recu ou rejete par un magistrat quelconque ? TIENS TIENS pourquoi ne pas le faire aupres de ms. ghada aoun , fougueuse intrepide et honnete toutes qualites dont elle est affublée a tort ou a raison ?

    Gaby SIOUFI

    09 h 44, le 09 septembre 2021

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