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Société - Coronavirus au Liban

Cinq décès et 1.552 nouveaux cas en 24h

Le président de la commission parlementaire de la Santé met en garde contre "la possibilité accrue d'une crise sanitaire en septembre"

Cinq décès et 1.552 nouveaux cas en 24h

Des soignants près d'une ambulance garée devant l'hôpital Saint-Georges de Beyrouth. Photo d'archives Marc Fayad

Le Liban a enregistré 1.552 nouveaux cas et cinq décès au cours des dernières 24 heures, selon le bilan publié dimanche soir par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 43 ont été détectés parmi des voyageurs arrivés à Beyrouth depuis l'étranger. Ces chiffres portent à 571.650 le nombre de contaminations cumulées depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.943 décès. Les indicateurs concernant le nombre d'hospitalisations et le taux de positivité des tests ne sont pas donnés par le ministère le dimanche.

Suite à la recrudescence de la pandémie, le président de la commission parlementaire de la Santé, le député Assem Araji a mis en garde contre "la possibilité accrue d'une crise sanitaire en septembre". Celle-ci serait favorisée par "l'augmentation des contaminations quotidiennes, un taux de positivité des tests supérieur à 6%, la hausse des hospitalisations, la fermeture de la plupart des services spéciaux dédiés au coronavirus et la non-application des mesures préventives". Il a aussi indiqué sur son compte Twitter que l'émigration des infirmières et la pénurie de médicaments accéléreraient l'effondrement du système de santé, déjà en proie à des coupures d'électricité.

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Il a fallu moins d’un mois pour que le Liban, en pleine crise socio-économique, passe de la phase 1 de l’épidémie, par laquelle les foyers de Covid-19 sont bien identifiés, à la phase 3, caractérisée par une transmission communautaire. La propagation rapide du contagieux variant Delta a poussé les autorités et les professionnels de santé à durcir les mesures prises pour contenir la pandémie, en exigeant notamment un pass sanitaire dans les lieux publics. La vaccination obligatoire a également été recommandée pour tous les fonctionnaires et toutes les personnes travaillant dans les hôpitaux, cliniques, dispensaires, orphelinats, centres de soins de santé, maisons de retraite, centres prenant en charge les personnes à besoins spécifiques, institutions pédagogiques, universités, banques, centres commerciaux et commerces de produits alimentaires. De plus, toutes les entreprises commerciales doivent prendre les mesures nécessaires pour travailler dans un environnement exempt du coronavirus. Pour ce faire, les clients âgés de plus de 16 ans sont tenus de présenter un pass de vaccination ou un test IgG prouvant leur contamination au coronavirus au cours des trois derniers mois. Ces documents doivent être munis d’un code QR. Si le client ne possède pas l'un des ces deux documents, il devra effectuer un test antigénique rapide à l’entrée de l’établissement aux frais de celui-ci. Par ailleurs, le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics. Ces mesures, notamment le pass sanitaire, ne sont pas vraiment appliquées sur le terrain en l'absence de contrôles stricts, ce qui fait craindre la poursuite de la propagation du coronavirus dans le pays.

Le Liban a enregistré 1.552 nouveaux cas et cinq décès au cours des dernières 24 heures, selon le bilan publié dimanche soir par le ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas, 43 ont été détectés parmi des voyageurs arrivés à Beyrouth depuis l'étranger. Ces chiffres portent à 571.650 le nombre de contaminations cumulées depuis février 2020, date de l'apparition de...

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