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Sport - Cyclisme / BMX

Fields et Pajon pour récidiver...

Fields et Pajon pour récidiver...

Le BMX freestyle, sport né aux États-Unis, contribue à l’avancée des Jeux olympiques vers une nouvelle culture plus urbaine et une audience plus jeune. Photo DR

L’Américain Connor Fields, sacré champion olympique de BMX à Rio en 2016, sera à partir de demain jeudi à Tokyo pour défendre son titre, tout comme la phénoménale Colombienne Mariana Pajon, qui tentera une historique passe de trois après avoir déjà décroché l’or olympique à Londres en 2012 et Rio en 2016. Après les courses de demain jeudi et après-demain vendredi, le monde olympique découvrira les 31 juillet et 1er août une discipline inédite : le BMX freestyle, où seuls neuf qualifiés messieurs et autant chez les dames seront en compétition, au parc de sports urbains d’Ariake à Tokyo.

BMX : Fields sans pression

« Je n’ai vraiment pas l’impression de défendre quoi que ce soit », assure Connor Fields, du haut de ses 28 ans et de deux décennies de compétition : « J’ai ma médaille d’or de Rio, personne ne va venir me la prendre. Maintenant, j’ai l’opportunité de le refaire, et c’est cool. »

Depuis l’introduction du BMX au programme olympique en 2008, seul le « rider » letton Maris Strombergs a réussi, chez les messieurs, à décrocher l’or deux fois de suite. La vraie différence avec Rio et avec les courses de la Coupe du monde, note le champion en titre, est la longueur de la piste de Tokyo. « On court huit ou neuf secondes de plus à Tokyo, explique-t-il. Ça n’a l’air de rien, mais passer d’un tour de 34 secondes à Rio à 42-43 secondes ici, c’est une augmentation de 20 à 25 %. » Et Fields prédit que les meilleurs seront ceux qui auront axé leur entraînement sur la résistance nécessaire pour tenir ces quelques secondes de plus. L’un de ses principaux rivaux sera le Français Joris Daudet. Deux fois champion du monde et bardé de médailles dans les grandes compétitions, il a une revanche à prendre sur les Jeux olympiques, après avoir échoué deux fois sur chute lors des précédentes éditions : au niveau des demi-finales à Londres en 2012 et des quarts à Rio en 2016.

Chez les dames, tous les regards seront tournés vers la Colombienne Mariana Pajon, double championne olympique aux 1,9 million d’abonnés sur Instagram. À 29 ans, la sextuple championne du monde n’a rien perdu de son appétit : elle s’est imposée lors de l’épreuve de Coupe du monde de Bogota fin mai, la dernière confrontation de l’élite mondiale avant les Jeux de Tokyo.

Freestyle : la nouveauté

La discipline fait ses débuts olympiques et seuls dix-huit compétiteurs et compétitrices ont été autorisés à concourir. Une sélection impitoyable, mais... une chance sur trois de médaille pour les heureux élus !

Dans ce sport né aux États-Unis, qui contribue à l’avancée des Jeux olympiques vers une nouvelle culture plus urbaine et une audience plus jeune, les « riders » s’affrontent sur des obstacles tels que des murs, des modules de saut et autres « spines ». Ils doivent réaliser des figures acrobatiques notées en fonction de leur difficulté, originalité, hauteur, exécution et créativité. Le Japonais Rim Nakamura, vainqueur de la Coupe du monde 2019, aura l’avantage d’évoluer sur ses terres. Mais chez les messieurs comme chez les dames, la densité du groupe des sélectionnés laisse toutes les options ouvertes pour le podium.

Source : AFP

L’Américain Connor Fields, sacré champion olympique de BMX à Rio en 2016, sera à partir de demain jeudi à Tokyo pour défendre son titre, tout comme la phénoménale Colombienne Mariana Pajon, qui tentera une historique passe de trois après avoir déjà décroché l’or olympique à Londres en 2012 et Rio en 2016. Après les courses de demain jeudi et après-demain vendredi, le monde...

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