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Sport - Basket-ball / Tournoi féminin

Bird et Taurasi pour entrer dans la légende de l’olympisme

Bird et Taurasi pour entrer dans la légende de l’olympisme

Les basketteuses américaines Sue Bird (à droite) et Diana Taurasi (à gauche) lors d’une séance d’entraînement au cours du week-end écoulé à Saitama. Aris Messinis/AFP

À respectivement 39 et 40 ans, les basketteuses américaines Diana Taurasi et Sue Bird vont tenter de décrocher un cinquième titre à Tokyo, exploit inédit pour les sports collectifs aux Jeux, et ainsi entrer dans la légende de l’olympisme.

Dans l’histoire, ils ne sont qu’une petite dizaine à avoir remporté au moins un titre olympique sur cinq éditions différentes. En cas de couronnement au Japon, Diana Taurasi et Sue Bird rejoindraient le rameur britannique Steve Redgrave, la kayakiste allemande Birgit Fischer, les escrimeurs hongrois Pal Kovacs et Aladar Gerevich, et italienne Valentina Vezzali, et les cavaliers allemands Reiner Klimke et Isabell Werth. Signe d’une longévité incroyable, elles étaient déjà présentes à Athènes en 2004, quand l’actuelle sélectionneuse Dawn Stawley disputait ses derniers Jeux. Et ce n’est pas le report d’un an des Jeux à cause de la pandémie de Covid-19 qui a fait hésiter une seule seconde les deux inusables basketteuses à se rendre au Japon.

Avec Team USA, elles sont invaincues en compétition internationale depuis le 21 septembre 2006 et une défaite en demi-finale du Mondial contre la Russie. Depuis, les Américaines ont enchaîné 63 victoires de rang, remportant le Mondial en 2010, 2014 et 2018, ainsi que les Jeux en 2008, 2012 et 2016. Et de façon plus anecdotique, l’AmeriCup en 2007 et 2019. Reconnaissance de l’exceptionnelle carrière de Sue Bird, c’est elle qui est entrée dans le stade olympique de Tokyo en tête de la délégation américaine, portant la bannière étoilée aux côtés d’Eddy Avares, joueur de baseball, lors de la cérémonie d’ouverture des JO.

À quelques heures de débuter le tournoi à Tokyo, les Américaines ont plusieurs longueurs d’avance sur le reste de la concurrence, malgré six « rookies » olympiques, dont quatre novices en compétitions internationales, aux côtés de Bird et Taurasi. Elles viseront un 7e sacre olympique consécutif. Team USA commencera demain face aux Nigérianes, avant d’enchaîner contre les hôtes japonaises et de terminer contre les vice-championnes d’Europe françaises. Les joueuses de Valérie Garnier, rentrées extrêmement frustrées pour la 5e fois consécutive d’un Euro avec la médaille d’argent autour du cou, rêvent d’une nouvelle épopée héroïque, similaire à celles des « Braqueuses », emmenées par Céline Dumerc, argentées aux JO de Londres 2012.

Finaliste du Mondial 2018 à Tenerife (Espagne), l’Australie est candidate pour faire vaciller l’empire américain, malgré le forfait de Liz Cambage, le pivot des Opals, qui a renoncé aux Jeux en raison d’une bulle sanitaire jugée « terrifiante ». « Ce qui fait la force de l’Australie, c’est que c’est une équipe extrêmement disciplinée. Elles ont cette alchimie, elles jouent ensemble depuis un moment », se méfie Breanna Stewart, élue meilleure joueuse du Mondial 2018, alors que Team USA s’est inclinée contre les Opals en match de préparation il y a dix jours. Les Australiennes partiront favorites de leur groupe, avec la Chine et deux nouveaux venus aux JO, Porto Rico et surtout la Belgique, nation qui a le plus progressé sur la scène internationale depuis Rio 2016 (3e de l’Euro 2017, 4e du Mondial 2018, 5e de l’Euro 2019 et 4e de l’Euro 2021).

Dans une formule remodelée du tournoi olympique de basket (trois groupes de quatre, et non plus deux groupes de six), l’Espagne, médaillée d’argent à Rio, aura la tâche compliquée face à la Serbie, récente championne d’Europe, au Canada, outsider pour le podium, et à la Corée du Sud. Les Espagnoles, seulement 7es de l’Euro 2021, ont récupéré leur meilleure joueuse Alba Torrens, absente mi-juin (positive au Covid-19 juste avant le début du championnat d’Europe), mais sont en plein renouvellement générationnel avec les retraites de Marta Xargay, Laura Nicholls et Ana Cruz.

Seules les deux premières équipes de chaque groupe ainsi que les deux meilleures troisièmes (sur trois) valideront leur billet pour les quarts et voudront éviter le plus longtemps possible le chemin des Américaines.

Source : AFP

À respectivement 39 et 40 ans, les basketteuses américaines Diana Taurasi et Sue Bird vont tenter de décrocher un cinquième titre à Tokyo, exploit inédit pour les sports collectifs aux Jeux, et ainsi entrer dans la légende de l’olympisme.Dans l’histoire, ils ne sont qu’une petite dizaine à avoir remporté au moins un titre olympique sur cinq éditions différentes. En cas de...

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