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Sport - Football / Euro 2020

Le Portugal joue son avenir face à la France, déjà qualifiée

L’Allemagne une nouvelle fois au pied du mur, l’Espagne en danger aussi.

Fort, flou et français : le groupe F des champions du monde livre son dénouement cette nuit. Seule certitude, les Bleus survivront à ce premier chapitre de l’Euro, mais rien n’est acquis en face pour le Portugal ni pour l’Allemagne qui affronte, elle, la Hongrie. L’épilogue prématuré guette aussi l’Espagne dans le groupe E : la Roja, délavée après ses deux matches nuls, doit l’emporter contre la Slovaquie à Séville pour écrire la suite de son histoire en huitièmes de finale.

Ils sont donc plusieurs géants du football des années 2010 à risquer de tomber aujourd’hui. À commencer par le champion d’Europe en titre : le Portugal de Cristiano Ronaldo, encore jamais buteur contre les Bleus. Le moment serait bien choisi pour ouvrir son compteur : une défaite contre la France placerait sa Selecção au bord du précipice après la déroute face à la Mannschaft (4-2). À la différence de 2016, trois points pourraient ne pas suffire aux Lusitaniens pour se qualifier en tant qu’un des quatre meilleurs troisièmes de poule. Surtout, ils seraient à la merci d’un faux pas allemand : un succès dans le même temps de la Hongrie face à la Mannschaft et les hommes de Fernando Santos prendraient la porte. « La France, c’est une finale de plus, nous allons nous qualifier pour avoir le droit à d’autres finales », a promis lundi le milieu Joao Moutinho, ancien partenaire de Kylian Mbappé à Monaco. Tout en reconnaissant que la « mission » serait « très compliquée ».

Certes, la France est qualifiée et voudra éviter la casse après le forfait d’Ousmane Dembélé et les chocs à répétition subis par Benjamin Pavard. Mais la première place du groupe F est en jeu côté tricolore et, avec elle, la promesse d’un tirage plus favorable en huitièmes. Les Bleus doivent aussi repartir après leur nul décevant contre la Hongrie (1-1) et feront corps derrière Karim Benzema, en quête d’un premier but depuis son retour. « Il sait qu’il a l’appui du staff et des joueurs », a insisté son partenaire Antoine Griezmann.

Mieux placée que le Portugal, l’Allemagne doit encore boucler sa qualification face aux Magyars. Un match nul lui suffit, dans le pire des cas, pour accéder aux huitièmes de finale en tant que troisième de groupe. Mais face à des Hongrois surprenants contre la France, Joachim Löw devra très certainement faire sans Thomas Müller, touché à un genou et absent de l’entraînement hier, à la veille du match… L’attaquant du Bayern, quand il n’est pas décisif, est celui qui harangue ses partenaires ou les replace au besoin. En revanche, le défenseur Mats Hummels et le milieu Ilkay Gundogan, absents de la séance d’entraînement lundi, ont retrouvé hier le groupe, manifestement remis de leurs gênes : à un genou pour le premier, à un mollet pour l’autre. Faute de « Radio Müller », les champions du monde 2014 peuvent toujours compter sur une autre voix qui porte : celle du très assuré Manuel Neuer qui affichera une fois de plus un brassard arc-en-ciel, à défaut de pouvoir illuminer le stade de Munich dans ces couleurs après le refus de l’UEFA.

Pologne-Suède : duel d’outsiders

Un leader, c’est justement ce qui manque à la jeune équipe d’Espagne de Luis Enrique, orpheline de Sergio Ramos et Gerard Piqué. Contre la Slovaquie pour le dénouement du groupe E, le retour de Sergio Busquets, indisponible depuis le début de l’Euro pour cause de Covid-19, pourrait lui réinjecter un peu de vice et de caractère. Mais il ne règlera pas un problème de finition récurrent. La multiplication des passes ne suffit pas à la Roja pour s’imposer. Elle traîne une sale habitude des matches nuls : entre l’Euro et la Coupe du monde 2018, l’Espagne ne compte qu’une victoire en six rencontres (1-0 contre l’Iran). Et un nouveau partage des points face à la bande de Marek Hamsik ne lui suffira pas si la Pologne de Robert Lewandoswki décroche la victoire dont elle a absolument besoin contre la Suède (déjà qualifiée), ce soir également, dans leur duel d’outsiders en quête de dynamique. Ce qui fait dire au défenseur espagnol César Azpilicueta que « c’est presque un premier match à élimination directe ».

Source : AFP

Fort, flou et français : le groupe F des champions du monde livre son dénouement cette nuit. Seule certitude, les Bleus survivront à ce premier chapitre de l’Euro, mais rien n’est acquis en face pour le Portugal ni pour l’Allemagne qui affronte, elle, la Hongrie. L’épilogue prématuré guette aussi l’Espagne dans le groupe E : la Roja, délavée après ses deux matches...

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