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Politique - Diplomatie

Borrell demain à Beyrouth pour « transmettre des messages-clés » aux dirigeants

Borrell demain à Beyrouth pour « transmettre des messages-clés » aux dirigeants

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Photo tirée de son compte Twitter

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, est attendu demain à Beyrouth pour une visite de 48 heures, qu’il faut situer dans le prolongement de la politique « du bâton et de la carotte » qu’il avait annoncée il y a un mois lorsqu’il avait évoqué l’impasse gouvernementale au Liban, en marge d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles.

Selon un communiqué de l’UE, « M. Borrell transmettra des messages-clés aux dirigeants libanais et exprimera la solidarité de l’UE avec le peuple libanais en ces temps extrêmement difficiles ». L’objectif de la mission du représentant de l’Union européenne, qui s’inquiète de l’effondrement au Liban, est double. Il s’agit d’écouter les dirigeants libanais pour comprendre – si tant est que cela soit encore possible – les raisons qui les empêchent toujours de former un gouvernement de salut alors que la crise s’envenime et que la détresse de la population s’accentue. Il s’agira aussi de leur exposer les mesures coercitives qui pourraient être prises au niveau européen si l’impasse persiste. Durant sa visite, Josep Borrell aura des entretiens avec des dirigeants politiques et militaires libanais, ainsi qu’avec des organisations de la société civile, selon le communiqué de l’UE. Il conférera, entre autres, avec le président Michel Aoun, le chef du législatif Nabih Berry, le Premier ministre sortant Hassane Diab, le Premier ministre désigné Saad Hariri et la ministre sortante par intérim des AE Zeina Acar. Hier, l’ambassadeur de l’UE au Liban, Ralph Tarraf, a eu un entretien avec Saad Hariri, à la Maison du Centre.

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Le 10 mai dernier, Josep Borrell avait annoncé lors d’une conférence de presse que l’UE préparait « des sanctions individuelles » contre les dirigeants politiques jugés responsables du blocage. « Nous travaillons sur le bâton et les carottes. Toutes les options sont examinées pour mettre la pression sur les membres de la classe politique qui empêchent de sortir de l’impasse », avait-il déclaré, après avoir été informé par le chef de la diplomatie française, Jean-Yves le Drian, des résultats de ses entretiens, quelques jours plus tôt, avec les dirigeants libanais à Beyrouth.

M. Le Drian, en visite à Beyrouth le 6 mai, avait au préalable informé ses interlocuteurs politiques que les débats se poursuivaient à Bruxelles autour d’un mécanisme européen de sanctions contre ceux qui bloquent le processus politique au Liban, alors que des mesures françaises avaient été prises contre ces mêmes personnes.

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Toujours au niveau français, les contacts diplomatiques se poursuivent. L’ambassadrice de France, Anne Grillo, qui s’était entretenue ces deux derniers jours avec le président de la Chambre et le Premier ministre désigné des issues possibles à la crise et des efforts fournis à ce niveau, a été reçue hier par le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, pour une discussion qui a principalement porté sur les causes du blocage et l’importance d’une naissance rapide du gouvernement.

Parallèlement, Gwendal Rouillard, député de Lorient et proche collaborateur du chef de la diplomatie française, s’entretenait de l’impasse gouvernementale avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Dans une déclaration à la presse, il a fait état d’une convergence de vues avec le chef de l’Église maronite sur la nécessité pour le Liban de « se doter d’un État moderne, capable de protéger ses citoyens », avant d’affirmer soutenir les efforts du patriarche pour obtenir, dans les prochains mois, la tenue d’une conférence internationale sur le Liban et la neutralité du pays.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, est attendu demain à Beyrouth pour une visite de 48 heures, qu’il faut situer dans le prolongement de la politique « du bâton et de la carotte » qu’il avait annoncée il y a un mois lorsqu’il avait évoqué l’impasse gouvernementale au Liban, en marge d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères à...

commentaires (2)

C,EST TRISTE QUE LES EUROPEENS TRAITENT ENCORE AVEC CEUX QUI ONT ACCEPTE LA PROPOSITION MACRON D,UN GOUVERNEMENT DE MISSION FORME DE 18 MINISTRES INDEPENDANTS ET QUI UNE FOIS MACRON PARTI ILS ONT RENIE LEUR PAROLE ET ONT COMMENCE A BLOQUER DEPUIS LA FORMATION DU GOUVERNEMENT. ET PIRE QUAND ILS PARLENT DES BLOQUEURS ILS PARLENT EN GENERAL SANS NOMMER LES DEUX BELIERS BISCORNUS DE LA BERGERIE DU PATRIARCHE RAI QUI LUI AUSSI... SOUS PRESSION OU SOUS CHANTAGE... N,OSE PAS LES NOMMER ET TERGIVERSE ET PARLE EN FLOU. DEUX BELIERS BISCORNUS TIENNENT TOUT LE PAYS ET SON PEUPLE EN OTAGE AU FOND DE L,ENFER OU ILS L,ONT POUSSE AVEC LEURS ALLIES MERCENAIRES IRANIENS ET LEUR SEIDE. LE PLUS GRAND MAL EST FAIT PAR CES DEUX TOUT D,ABORD AUX MARONITES PUIS AUX CHRETIENS ET TOUS LES LIBANAIS.

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 30, le 18 juin 2021

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Commentaires (2)

  • C,EST TRISTE QUE LES EUROPEENS TRAITENT ENCORE AVEC CEUX QUI ONT ACCEPTE LA PROPOSITION MACRON D,UN GOUVERNEMENT DE MISSION FORME DE 18 MINISTRES INDEPENDANTS ET QUI UNE FOIS MACRON PARTI ILS ONT RENIE LEUR PAROLE ET ONT COMMENCE A BLOQUER DEPUIS LA FORMATION DU GOUVERNEMENT. ET PIRE QUAND ILS PARLENT DES BLOQUEURS ILS PARLENT EN GENERAL SANS NOMMER LES DEUX BELIERS BISCORNUS DE LA BERGERIE DU PATRIARCHE RAI QUI LUI AUSSI... SOUS PRESSION OU SOUS CHANTAGE... N,OSE PAS LES NOMMER ET TERGIVERSE ET PARLE EN FLOU. DEUX BELIERS BISCORNUS TIENNENT TOUT LE PAYS ET SON PEUPLE EN OTAGE AU FOND DE L,ENFER OU ILS L,ONT POUSSE AVEC LEURS ALLIES MERCENAIRES IRANIENS ET LEUR SEIDE. LE PLUS GRAND MAL EST FAIT PAR CES DEUX TOUT D,ABORD AUX MARONITES PUIS AUX CHRETIENS ET TOUS LES LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 30, le 18 juin 2021

  • Une ambassadrice qui se rend chez un chef de parti taxé corrompu et sanctionné par le pays le plus puissant du monde? Voyons, et ils disent vouloir sanctionner les corrompus. Du n’importe quoi comme depuis le début de la crise. A ce rythme du blé on mangera.

    Sissi zayyat

    10 h 14, le 18 juin 2021

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