La militante des droits humains et journaliste iranienne Narges Mohammadi, libérée de prison en octobre, a de nouveau été condamnée à 80 coups de fouet et 30 mois de détention, a indiqué hier son avocat à l’AFP. Mme Mohammadi, 49 ans, était porte-parole du Centre des défenseurs des droits de l’homme en Iran lors de son arrestation et de son incarcération en mai 2015. Il lui est reproché d’avoir « publié un communiqué contre la peine de mort », d’avoir porté des accusations infondées de « torture et de harcèlement » et d’avoir organisé un sit-in de protestation pendant sa détention à la prison d’Evine à Téhéran, a rapporté mardi le quotidien réformateur Etemad.
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