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Quarante stations-service sans licence fermées dans le Hermel : les propriétaires protestent

Quarante stations-service sans licence fermées dans le Hermel : les propriétaires protestent

Des automobilistes faisant la queue pour acheter du carburant dans une station-service au sud de Tripoli. Photo d’archives João Sousa/L’Orient Today

Des propriétaires de stations-service du Hermel ont bloqué lundi la route devant le Sérail pour protester contre la décision du procureur de la Békaa de fermer plus de quarante établissements opérant sans licence, sur fond de crise économique et sociale et de pénuries chroniques d'essence. 

"Nous avons commencé aujourd'hui notre mouvement pacifique, qui vise à empêcher l'application de cette décision de justice arbitraire. Nous prendrons d'autres mesures si cette décision n'est pas revue", ont averti les protestataires. "La plupart des stations situées dans la Békaa, plus précisément dans la région de Baalbeck-Hermel et de ses environs, ne sont pas enregistrées auprès des services officiels, comme c'est également le cas dans d'autres régions défavorisées", ont justifié les manifestants dans un communiqué. 

Suite au manque d'approvisionnement des stations-service en essence dans l'attente du déblocage des crédits par la Banque du Liban pour payer les fournisseurs, les deux dernières semaines ont été marquées par de longues files d'automobilistes aux abords des stations-service et à la mise en place d'un rationnement de facto. Les régions reculées et pauvres du Liban ont été les premières touchées par cette pénurie. Le pays connaît une explosion des prix des carburants depuis le début de l'année, en raison d'une hyperinflation des prix et de la hausse du cours du baril de pétrole sur le marché mondial. Parallèlement, la panique croît au sein de la population face à une éventuelle levée des subventions de l'État sur les hydrocarbures.

Des propriétaires de stations-service du Hermel ont bloqué lundi la route devant le Sérail pour protester contre la décision du procureur de la Békaa de fermer plus de quarante établissements opérant sans licence, sur fond de crise économique et sociale et de pénuries chroniques d'essence. "Nous avons commencé aujourd'hui notre mouvement pacifique, qui vise à empêcher...