Marina Sereni et la délégation qui l’accompagne sur le site de la station d’épuration dans la Békaa, construite grâce à un don du gouvernement italien. Photo DR
S’adressant à la presse, elle a rappelé que la station d’assainissement, opérationnelle depuis 2017, traite au quotidien 20 000 mètres cubes d’eaux usées. Elle bénéficie à quelque 200 000 habitants des régions de Zahlé, de Qaa el-Rim et Hazerta. Un chiffre qui devrait atteindre 300 000 habitants d’ici à 2030.
« Au moment où la société italienne qui gérait la station devait passer le relais aux autorités libanaises, la crise financière a frappé empêchant le budget de l’État libanais d’assurer le financement nécessaire pour son bon fonctionnement et pour sa gestion par l’Office des eaux de la Békaa », a regretté Mme Sereni. Mais l’Italie « ne laissera pas tomber le Liban dans ce moment critique », a-t-elle assuré. « Nous nous engageons à poursuivre notre soutien et à chercher des solutions, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), afin que la station continue à fonctionner », a-t-elle avancé.
« Notre engagement est constant. La coopération des autorités libanaises dans le cadre de ce projet est très importante. Avec la prolongation de cette phase transitoire, nous attendons des autorités libanaises de prendre les mesures nécessaires pour s’assurer qu’elles assumeront leurs responsabilités dans la gestion et la maintenance de la station. »
Dans l’après-midi, Mme Sereni a rencontré des ONG italiennes opérationnelles au Liban, s’est rendue au musée Sursock, et a visité des projets qu’effectue le bureau du Liban de l’agence italienne de coopération au développement.
La vice-ministre, qui clôturera sa visite à Beyrouth demain, sera reçue aujourd’hui notamment par le président de la République, Michel Aoun, le Premier ministre sortant, Hassane Diab, le ministre sortant des Affaires étrangères, Charbel Wehbé, et le député Yassine Jaber. Demain, elle sera reçue par le patriarche maronite Béchara Raï. Elle devra également rencontrer des représentants de la société civile et des mouvements politiques libanais.
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