Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Diplomatie

Les sanctions visent à améliorer la situation au Liban, affirme l'ambassadeur de l'UE chez Wehbé

Les sanctions visent à améliorer la situation au Liban, affirme l'ambassadeur de l'UE chez Wehbé

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Charbel Wehbé (g), s'entretenant le 12 mai 2021 à Beyrouth avec l'ambassadeur de l'UE au Liban, Ralph Tarraf. Photo Dalati et Nohra

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Charbel Wehbé, s'est entretenu mercredi avec l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) au Liban, Ralph Tarraf, des discussions en cours à Bruxelles sur les moyens de "soutenir" le pays du cèdre, en plein effondrement financier, économique et social.

Cet entretien intervient alors que l'UE prépare des sanctions individuelles contre les dirigeants politiques jugés responsables du blocage dans la formation du gouvernement attendu depuis neuf mois. A ce sujet, M. Tarraf a affirmé que ces futures sanctions visent à "améliorer la situation au Liban".

"Nous avons évoqué les discussions en cours à Bruxelles sur les options disponibles pour soutenir le Liban", a déclaré l'ambassadeur, selon des propos rapportés par la chaîne locale LBCI.

Interrogé à propos de futures sanctions qui viseraient les personnes responsables d'entraver la formation du gouvernement, le diplomate a affirmé que celles-ci constituaient "une petite partie des discussions qui ont lieu au siège de l'UE." "La question qui guide les discussions est la suivante : comment soutenir le Liban dans cette période difficile ? Dans ce contexte, la question des sanctions est étudiée dans l'esprit de contribuer de manière constructive à l'amélioration de la situation", a souligné M. Tarraf. 

Le Liban est sans gouvernement depuis plus de neuf mois, après la démission du cabinet de Hassane Diab, en réaction à l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth qui a fait plus de 200 morts et 6.500 blessés. Désigné en octobre, le Premier ministre Saad Hariri n'a toujours pas formé de gouvernement, en raison d'un conflit politique l'opposant au président Aoun et à son gendre, le député Gebran Bassil. Chaque camp se rejette la responsabilité de cette impasse profonde.

Face à la paralysie politique au pays du Cèdre, la France a annoncé début mai avoir restreint l'accès au territoire français de plusieurs personnalités libanaises jugées responsables du blocage. Ni le type exact des restrictions, ni le nombre et les identités des personnes concernées n'ont été communiquées. Emboîtant le pas à Paris, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a annoncé lundi que l'UE prépare des sanctions individuelles contre les dirigeants politiques jugés responsables du blocage. "Nous travaillons sur le bâton et les carottes. Toutes les options sont examinées pour mettre la pression sur les membres de la classe politique qui empêchent de sortir de l'impasse", avait-il déclaré à l'issue d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Charbel Wehbé, s'est entretenu mercredi avec l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) au Liban, Ralph Tarraf, des discussions en cours à Bruxelles sur les moyens de "soutenir" le pays du cèdre, en plein effondrement financier, économique et social.Cet entretien intervient alors que l'UE prépare des sanctions individuelles contre les...