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Monde - COVID-19

La campagne de vaccination mondiale dans la tourmente avec la mise en pause du Johnson & Johnson

Les autorités sanitaires américaines ont recommandé d’arrêter temporairement l’utilisation du vaccin après que se furent déclarés des cas graves, bien que très rares, de caillots sanguins.

La campagne de vaccination mondiale dans la tourmente avec la mise en pause du Johnson & Johnson

Un flacon du vaccin contre le coronavirus de Johnson & Johnson à l'hôpital universitaire South Shore de Northwell Health à Bay Shore, New York, États-Unis, le 3 mars 2021. Shannon Stapleton/Reuters

Nouveau revers pour les campagnes de vaccination aux États-Unis et en Europe avec « la pause » annoncée hier par les autorités sanitaires américaines dans l’utilisation du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson, en raison de l’apparition rare de graves caillots sanguins.

Après la mise en cause du vaccin d’AstraZeneca, pour le même genre de symptômes, les pays européens risquent de souffrir de nouveaux délais dans leur campagne de vaccination, le groupe américain Johnson & Johnson ayant annoncé hier « retarder le déploiement » de son vaccin unidose contre le Covid-19 en Europe. Plus de 6,8 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson ont déjà été administrées sur le territoire américain et ce type d’effets secondaires graves apparaît pour le moment « extrêmement rare », ont fait savoir les autorités. Les États-Unis ont par ailleurs affirmé que la suspension des injections de « J&J » n’aurait « pas d’impact important » sur la campagne de vaccination américaine, puisque ces doses représentent moins de 5 % de celles administrées aux États-Unis jusqu’à présent. « Les réserves de vaccins sont devenues plus abondantes », a confirmé Peter Marks, un des responsables de l’Agence américaine des médicaments (FDA), lors d’une conférence de presse.

La FDA, qui enquête sur six cas aux États-Unis de personnes ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu ce vaccin, a préconisé hier une pause dans son administration. « Un cas s’est révélé mortel et un patient se trouve dans un état critique », a précisé Peter Marks. Ces personnes, toutes des femmes, ont présenté deux semaines après leur injection des symptômes de thrombose cérébrale, conjugués avec une chute de leur niveau de plaquettes sanguines.

Forte méfiance

Suivant les recommandations des autorités sanitaires, plusieurs États américains comme New York, le Connecticut, le Nebraska et l’Ohio ont ordonné la suspension immédiate de l’administration du sérum Johnson & Johnson. À Washington, de nombreuses personnes qui devaient recevoir une injection du vaccin de « J&J » ont commencé à recevoir dès hier matin des messages annulant leur rendez-vous vaccinal. L’UE a signé pour une commande ferme de 200 millions de doses du vaccin de Johnson & Johnson, à laquelle s’ajoute une option pour 200 millions supplémentaires. Le groupe s’est engagé jeudi à bien fournir 200 millions de doses d’ici à la fin de l’année. L’apparition de ces complications rappelle celles liées au vaccin AstraZeneca, sur lesquelles enquête l’Agence européenne des médicaments, et qui a provoqué une forte méfiance à son encontre dans la population et l’interruption de son utilisation dans plusieurs pays, notamment au Danemark. Les deux vaccins, Johnson & Johnson comme AstraZeneca, utilisent la même technologie recourant à un adénovirus pour vecteur.

Source : AFP

Nouveau revers pour les campagnes de vaccination aux États-Unis et en Europe avec « la pause » annoncée hier par les autorités sanitaires américaines dans l’utilisation du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson, en raison de l’apparition rare de graves caillots sanguins. Après la mise en cause du vaccin d’AstraZeneca, pour le même genre de symptômes, les pays...

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