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Politique - Liban

Gouvernement : Nasrallah livre ses « conseils » et prend ses marques

Le numéro un du Hezbollah appelle à une révision de la Constitution qui « respecterait l’équilibre confessionnel » en cas de crise gouvernementale.

Gouvernement : Nasrallah livre ses « conseils » et prend ses marques

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'un discours télévisé, le 18 mars 2021. Capture d'écran al-Manar

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a donné jeudi soir plusieurs « conseils » au Premier ministre désigné Saad Hariri, concernant la forme du cabinet que celui-ci tente de former depuis octobre, mais également la politique que devrait, selon lui, mener cette future équipe. Anticipant ainsi une formation prochaine du gouvernement, quelques heures après un nouvel entretien entre le chef de l’État Michel Aoun et Saad Hariri, il a entre autres mis en garde contre les « risques » liés aux négociations avec le Fonds monétaire international, qui avaient été entamées en fin d’année dernière mais sont suspendues en l’absence d’un cabinet, alors que le pays connaît une crise socio-économique et financière de grande ampleur. Le numéro un du Hezbollah a par ailleurs demandé que des solutions soient trouvées en cas de blocage prolongé de la formation du gouvernement, une situation régulière au Liban, évoquant la possibilité d’une « révision de la Constitution qui respecterait l’équilibre confessionnel ».

Le discours de Hassan Nasrallah est intervenu quelques heures après une dix-septième réunion entre Michel Aoun et Saad Hariri pour débloquer le processus gouvernemental. Les deux hommes ne s'étaient plus entretenus depuis plusieurs semaines, chacun campant sur ses positions concernant la mise sur pied du cabinet et les différents points controversés, comme l'octroi du tiers de blocage au président et à la formation qu'il a créée et l'attribution des ministères de l'Intérieur et de la Justice. MM. Aoun et Hariri ont convenu de se revoir lundi afin de faire avancer les choses. Le nouveau cabinet doit plancher sur une série de réformes, alors que le pays traverse une crise socio-économique et financière de grande ampleur depuis l'été 2019, marquée par une hyperinflation, une explosion du chômage et une paupérisation à grande échelle. Les répercussions de cette crise, notamment la forte volatilité de la livre depuis début mars et les annonces des autorités concernant une réduction des subventions sur les produits de première nécessité, ont déclenché une reprise du mouvement de contestation.

Les causes de la crise
« Nous sommes en pleine crise crise économique, financière et politique majeure  », a déclaré le chef du parti chiite dans un discours télévisé à l’occasion de la « Journée du blessé ». Face à cette situation, il a souhaité qu’un « bon diagnostic » des causes de cette crise soit établi, reprochant à certains d’utiliser cette situation pour « régler leurs comptes avec d’autres parties ». « La crise dans laquelle nous nous trouvons a plusieurs causes et il faut toutes les résoudre pour venir à bout de cette situation », a-t-il ajouté, citant les « politiques économiques et financières, les dettes publiques, la corruption, les querelles politiques, les guerres israéliennes contre le Liban et l’occupation, ainsi que la guerre lancée par les Américains en Syrie, la contrebande, le gel des avoirs dans les banques, l’explosion dans le port de Beyrouth, le mouvement de contestation du 17 octobre et les manquements politiques ». Hassan Nasrallah, qui a estimé que toutes les parties se partagent les responsabilités de la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays, a toutefois qualifié « d’injustes » les accusations selon lesquelles tous les problèmes que connaît le pays sont dus « aux armes du Hezbollah ». Estimant par ailleurs qu’une crise d’une telle ampleur « ne pourra pas être résolue en un an ou deux », il a indiqué que la formation d’un nouveau gouvernement ne serait que « le début d’un long processus » de règlement.

Cabinet techno-politique
Au sujet de la formation du cabinet, le dignitaire chiite a rappelé que son parti avait « facilité » les tractations et accepté différentes suggestions comme la nomination de technocrates ou la rotation des portefeuilles. Il a toutefois mis en doute la capacité d’un gouvernement composé uniquement de technocrates de faire face aux crises actuelles. « Un gouvernement de technocrates, qui doit faire face à de tels défis et mettre sur pied des plans courageux, pourra-t-il prendre les responsabilités de telles décisions ? », s’est interrogé Hassan Nasrallah, qui a toutefois souligné qu’il soutiendrait tout cabinet quelle que soit sa forme et ne reviendrait pas sur ses engagements. S’adressant ensuite à Saad Hariri, il lui a recommandé de  « revoir » sa formule et de former un cabinet « techno-politique », au sein duquel toutes les parties seraient représentées « à visage découvert » et se partageraient la  « boule feu ». « Ceux qui veulent échapper à leurs responsabilités devront être traduits en justice », a-t-il martelé. Il a encore justifié son point de vue selon lequel une équipe de technocrates « ne peut pas sauver le pays » en estimant qu’un cabinet qui sera amené à prendre des « décisions impopulaires » aura besoin du soutien de tous les partis vis-à-vis de leurs bases, afin de ne pas « tomber dans deux semaines ou deux mois sous la pression de la rue ». « Un gouvernement de technocrates qui ne serait pas protégé par les forces politiques ne pourra pas protéger le pays », a-t-il insisté.

La Chine et le FMI
Le chef du Hezbollah a encore souligné l’importance pour le futur cabinet d’établir des « plans » clairs concernant les chantiers qu’il devra entreprendre, en matière entre autres de réformes administratives et financières. Il a commencé par réitérer son appel à une coopération « avec l’Est autant que l’Ouest ». « Pékin a affirmé être prêt à investir 12 milliards de dollars, mais certains ont peur des États-Unis », a-t-il regretté, soulignant que Moscou et Téhéran avaient également fait part de leur volonté de venir en aide au Liban. Il a également rappelé la proposition faite par l’Iran de fournir des hydrocarbures en étant payé en livres libanaises et non en dollars. Le leader chiite a aussi mis en garde contre les risques dans les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), qui peuvent conduire à une politique « de prêts et d’endettement ». Il a critiqué certaines voix qui se disent « prêtes à accepter n’importe quelle condition » pour de telles négociations, appelant à poser des bases « qui soient claires pour le peuple » et dans l’intérêt du pays. Le dignitaire chiite a cité les risques d’une augmentation du coût de la vie, d’un taux de change « flottant » de la livre libanaise ou de « licenciements de dizaines de milliers de fonctionnaires ».

Révision constitutionnelle
Par ailleurs, Hassan Nasrallah a déploré le fait qu’alors que le Liban est sans gouvernement depuis le mois d’août « il n’y a pas de responsable » capable de prendre de décisions face aux crises, chaque dirigeant estimant ne pas avoir les prérogatives requises. Il a dans ce cadre proposé « deux solutions » au cas où le blocage gouvernemental se poursuivrait. La première repose sur une « réactivation » du gouvernement sortant de Hassane Diab, lequel « ne doit pas poser de condition » à une telle éventualité. Cette critique voilée à l'égard de Hassane Diab intervient alors que ce dernier s'était dit, début mars, « disposé à s'abstenir de remplir ses fonctions si cela contribue à la formation d'un gouvernement ».

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La seconde suggestion avancée par le dignitaire consiste en une « révision de la Constitution » qui « respecterait l’équilibre confessionnel » en cas de crise gouvernementale. Par équilibre confessionnel, Hassan Nasrallah entend non une parité « islamo-chrétienne », mais un équilibre entre chrétiens, sunnites, chiites et druzes.

Le risque de guerre civile
En ce qui concerne la dépréciation de la livre libanaise, qui a atteint les 15 000 LL cette semaine et connaît depuis début mars une très forte volatilité, le chef du Hezbollah a pris à partie le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé. « M. le gouverneur, vous avez une grande responsabilité » face à cette dépréciation, a-t-il lancé, l’appelant à « mettre un terme à l’augmentation incompréhensible du taux de change ». « Si vous ne pouvez rien faire, pourquoi êtes-vous encore alors à votre poste », a-t-il lancé.

Commentant les manifestations de ces dernières semaines, Hassan Nasrallah a appelé à « agir de manière raisonnable et responsable », malgré la « colère et les souffrances ». Il a mis en garde contre des parties « internationales et internes » qui veulent « déclencher une guerre civile » au Liban. « Sous aucun prétexte, qu’il s’agisse de la crise économique ou de la formation du gouvernement, personne ne peut pousser le pays à la guerre civile », a-t-il martelé, soulignant qu’au Liban « la majorité de la population » détient des armes. « C’est un risque qui existe », a-t-il déploré, soulignant toutefois que le Hezbollah n’avait aucune intention « de recourir aux armes » pour régler les crises actuelles.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a donné jeudi soir plusieurs « conseils » au Premier ministre désigné Saad Hariri, concernant la forme du cabinet que celui-ci tente de former depuis octobre, mais également la politique que devrait, selon lui, mener cette future équipe. Anticipant ainsi une formation prochaine du gouvernement, quelques heures après un nouvel...

commentaires (25)

IL REVE DE DEVENIR LE GUIDE SUPREME D,UNE REPUBLIQUE ISLAMIQUE AU LIBAN MEME SI CONFINEE AU SUD POUR DONNER DES EXCUSES MONDIALES A ISRAEL ET LE PROTEGER AINSI INDIRECTEMENT..

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 11, le 19 mars 2021

Tous les commentaires

Commentaires (25)

  • IL REVE DE DEVENIR LE GUIDE SUPREME D,UNE REPUBLIQUE ISLAMIQUE AU LIBAN MEME SI CONFINEE AU SUD POUR DONNER DES EXCUSES MONDIALES A ISRAEL ET LE PROTEGER AINSI INDIRECTEMENT..

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 11, le 19 mars 2021

  • Observation purement mathématique: C'est le numéro 1 ou le numéro 2 du hezb qui parlent, tous les autres sont des héros, pardon des zéros sans voix mais juste des sacs de sang qu'on fait couler dans les pays divers...pauvre jeunesse libanaise...

    Wlek Sanferlou

    18 h 03, le 19 mars 2021

  • Il a dépassé tous les sages de la Grece que voulez vous d'autre une personne comme lui ce n'est pas facile à trouver. Je pense qu'il faut une guerre de Salamine le.s grecs contre les perses qu'ils ont été anéantis ou un Alexandre le Grand qui a détruit la Perse .

    Eleni Caridopoulou

    17 h 49, le 19 mars 2021

  • Je pensais que Aoun défendait le pouvoir et intérêt chrétien à travers son accord bas de gamme avec le barbu or ce dernier demande à revoir la constitution et amoindrir ce même intérêt ? Petits marchands de tapis !

    Wow

    17 h 24, le 19 mars 2021

  • Comment ce type ose demander la révision de la constitution au détriment des chrétiens c'est honteux c'est une attaque au vivre ensemble et a la convivialité rien que cela démontre la haine du Hezbollah envers le Liban, c'est tellement grave ce qu'il réclame que le reste est accessoire

    camel

    15 h 04, le 19 mars 2021

  • Beaucoup de fautes se glissent dans les lignes alors par égard pour les puristes je rectifie. Prière lire ils ont transformé, ils ont raflé. Pardon mais c’est mon correcteur qui radote et dans la précipitation je ne me relis pas. Merci.

    Sissi zayyat

    14 h 46, le 19 mars 2021

  • Depuis 2006 et peut-être d'avant, il n'y a pas une plume qui tombe d'un oiseau au Liban sans qu'il ne l'autorise. S'il savait pour la contrebande des produits subventionnés vers la Syrie et sur le nitrate, etc. c'est très problématique. S'il ne savait pas c'est 2 fois plus fois plus problématique !

    Shou fi

    12 h 44, le 19 mars 2021

  • Des malades mentaux se sont emparés du Liban depuis 30 ans. Ils sont en déni, certes mais entre les pervers et narcissiques, on ne peut même pas changer de trottoirs donc nous sommes captifs à moins de les neutraliser massivement ce qu’on commence à peine à faire. Raisonner avec eux ne sert strictement à rien. Il y a un seul bâton qui est plus ou moins efficace et il se met timidement en place. Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure . Cessez de les craindre !

    Wow

    12 h 14, le 19 mars 2021

  • Nous devons répondre à ce barbu que le bilan de gouvernements formés de politiciens partisans n’a pas été concluant depuis le temps. Ils ont transformer un beau pays en une déchèterie dans tous les sens du terme. Ils ont fait leur preuve d’incompétence et de manque patriotisme affligeant et se sont bousculés pour conquérir des poste trop élevés et surdimensionnés par rapport à leur intelligence et leur compétence en la matière, le seul but de ces moins que rien étant de se remplir les fouilles et de vendre le pays pour pas cher. Alors on passe à autre chose et nous prenons le risque qu’un gouvernent soit purement technocratique sachant que nous n’avons plus rien à perdre étant donné qu’ils ont tout rafler, les caisses, les montagnes, la terre et même le sable et qu’ils essaient maintenant de mettre la main sur la mer pour boucler la boucle.

    Sissi zayyat

    12 h 14, le 19 mars 2021

  • Ces 30 dernières années, et en particulier les 10 dernières, nous avons donné à la crasse politique un paradis et ils l'on transformé en désert, et essayent encore de mendier du sable ailleurs.... Place aux spécialistes éduqués et compétents.

    Christine KHALIL

    12 h 04, le 19 mars 2021

  • Qui sait lire et QUELQUE que soient ses affinités ou ses tendances l’INTELLIGENT n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit LEUR JUSTE MESURE. Il faut tenir compte les TECHNOCRATES, si on leur donne le désert, dans cinq ans, faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs...

    aliosha

    10 h 50, le 19 mars 2021

  • que hassan nasrallah en arrive a blablater comme les derniers des derniers de cette crasse .... tres tres curieux . mais pourquoi dire qu'un gouvernement de technocrates, pourra-t-il prendre les responsabilités de telles décisions..." ? sinon qu'il a lui aussi peur de n'avoir plus de leviers assez puissants pour faire chanter un tel gouvernement et le faire plier a ses desiderata ET ceux de son frere m aoun ? Le pire est que comme les crasseux il melange ce qui presse avec ce qui ne doit etre discute que BIEN APRES la mise sur rail d'un plan de redressement. BIEN PLUS TARD !

    Gaby SIOUFI

    10 h 08, le 19 mars 2021

  • L'Iran accepte d'etre payée en Livres Libanaises? Pour en faire quoi? Les prendre chez les agents de change au Liban? C'est un argument purement POPULISTE, gratuit, et allant a l'encontre du bon sens!! Le Hassan nous prend pour des imbeciles.

    Tina Zaidan

    10 h 01, le 19 mars 2021

  • Indémontable Tonton Nasrallah...il se voit déjà "en-haut de l'affiche"...! Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 22, le 19 mars 2021

  • Comme d’habitude nasrallah parle de parties locales ou internationals qui veulent provoquer une guerre civile au Liban. L’honnete homme ! C’est toujours le meme slogan du hezbollah, qui nous menace ainsi, sans le dire, que si on s’attaque a ses exces, a ses armes et a ses politiques destructrices pour le Liban, il peut provoquer une guerre civile. Tous les hommes et femmes libres du Liban doivent s’unir pour s’opposer a ce cancer qu’est devenu le hezbollah iranien au Liban

    Goraieb Nada

    07 h 43, le 19 mars 2021

  • En énumérant les causes de la crise, Nasrallah nous présente une étrange macédoine. Quand il cite " LES guerres israéliennes", fait-il allusion à LA guerre de 2006 qu'il a lui-même déclenchée et donc il porte donc l'entière responsabilité? Quant à " la guerre lancée par les Américains en Syrie", il est difficile de comprendre de quoi il parle. Il y a bien une guerre en Syrie, mais les américains ne sont pour rien dans son déclenchement, et s'ils y ont mis leur grain de sel c'est bien longtemps après que sa milice à lui s'en soit mêlée. Il est vrai que TOUTES les causes ne sont pas en lien avec ses armes (même si certaines le sont comme la contrebande, l'explosion au port et le trafic de devises), mais ce qui est sûr est que son arsenal et la crainte qu'il fait peser sur les décideurs libanais représente un obstacle majeur à toute solution. Le risque de guerre civile existe, selon lui, mais pour faire la guerre, il faut deux combattants. S'il est vrai que beaucoup de libanais possèdent des armes, que peuvent faire des citoyens avec une simple kalachnikov contre une milice surarmée et si bien entraînée que l'armée libanaise elle-même n'ose pas les mettre au pas? Il ne peut donc y avoir de guerre civile que déclenchée par le Hezbollah lui-même, et à ce sujet, nous avons vu en 2006 et en 2008 ce que valaient les promesses selon lesquelles " le Hezbollah n’avait aucune intention de recourir aux armes".

    Yves Prevost

    07 h 41, le 19 mars 2021

  • Du bla bla... Comme attendu.

    Rene MALEK / AVANTIS

    07 h 13, le 19 mars 2021

  • La même structure de discours que les autres font tous les jours : "ce-qu'il-faut-faire", "ce-qu'il-ne-faut-pas-faire", et "mise-en-garde-dans-le-cas-ou-on-ne-fait-rien". Tout comme les autres, lui aussi "ne-sais-pas-comment-faire". Tandis que nous, les bons et mauvais citoyens, nous ne savons pas "comment-tourner-la-page".

    Zovighian Michel

    04 h 50, le 19 mars 2021

  • (suite) 5) Révision constitutionnelle ? Certes il faut amender notre Constitution archaïque mais il serait même prêt à y intégrer le droit à une milice illégale et étrangère de s'implanter sur le territoire avec un armement plus puissant que celui de l'armée. Ah oui c'est vrai, les accusations sur les armes du Hezbollah sont injustes d'après lui. 6) Il met en garde les révolutionnaires contre des risques de guerre civile alors que c'est lui le premier qui déclenchera une guerre civile s'il se sent rejeté et isolé, ce qui est d'ailleurs le cas aujourd'hui. Conclusion : il a l'art de prendre les gens pour plus cons que lui et ses groupies.

    Robert Malek

    03 h 23, le 19 mars 2021

  • Un discours que tout être sensé peut démonter point par point. 1) Il prétend qu'il soutient tout cabinet quelle que soit sa forme, mais en même temps il donne des conseils à Hariri pour la formation du gouvernement. Autrement dit, il menace Hariri si la formule de ce dernier est différente de la sienne. 2) Il prétend qu'un gouvernement de technocrates ne peut sauver et protéger le pays ! Tout vrai Libanais pense aujourd'hui le contraire car ce ne sont certainement pas les mêmes bandits véreux et corrompus, dont la plupart lui sont soumis,que nous supportons depuis des décennies qui peuvent redresser le pays. On l'aurait su. 3) Il cite les causes de la crise actuelle : c'est carrément une liste exhaustive du comportement néfaste de sa milice qui a mené le pays à la catastrophe. Et puis il faut expliquer à ce mec qu'il ne s'agit pas de guerres israéliennes contre le Liban, mais contre la milice iranienne qui occupe le Liban et qui se permet d'entraîner le pays dans la guerre. Contrebande ? N'en parlons pas, la liste est trop longue. L'explosion du port ? Mais bien sûr qu'il n'y est pour rien voyons ! Le peuple qui crève de faim et qui descend dans la rue pour exprimer sa colère ? Pfff, quelle idée ! C'est bien sûr à cause de ces gens-là que le pays est pillé et ruiné. 4) Il craint que les négociations avec le FMI conduisent à une politique de prêts et d'endettement. Normal parce que son souhait est de vendre le Liban à la Chine, Moscou et Téhéran.

    Robert Malek

    03 h 21, le 19 mars 2021

  • Retourne dans ta cave ou barre-toi en Iran !

    Wow

    01 h 08, le 19 mars 2021

  • IL NOUS PROPOSE COMME INVESTISSEURS TOUS LES SANS SOULIERS EN OUBLIANT LA KOREE DU NORD. IL NOUS PROPOSE LA REVISION DE LA CONSTITUTION DE MANIERE A RENDRE ENCORE PLUS PARALYTIQUE LA PARALYSIE ACTUELLE. IL OUBLIE AUSSI CELUI QUI DIVISE LES MUSUSLMANS EN DEUX QU,IL Y A 18 CONFESSIONS POUR POUVOIR PARLER DE PARTICIPATION DE TOUTES LES CONFESSIONS AUX DECISIONS. ET AU LIEU DU FMI IL AVANCE CEUX QUI MENDIENT DEJA L,AIDE DU FMI. IL MANQUE DE SERIEUX LORSQU,IL VEUT NOUS CONVAINCRE QUE CE NE SONT PAS LES MILICES ET LEURS ARMES ET LEURS INTERVENTIONS MILITAIRES DANS LES PAYS VOISINS ET SES ATTAQUES CONTRE LES PAYS ARABES LES MAUX QUI ONT PROVOQUE LES CATASTROPHES DU PAYS. SI LE CORPS NE SE DEBARRASSE PAS DU CANCER QUI LE RONGE IL RESTERA UN CORPS CANCEREUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 28, le 19 mars 2021

  • Le chef a parlé et donné ses directives, écoutez braves politiciens, inspirez-vous de tant de sagesse et de clairvoyance de celui qui aime tellement le Liban qu’il commande et dresse des procès d’intention du fond de sa cave. Tout y passe leçons en politique, économie, stratégie, social et psychologie.

    Liban Libre

    23 h 42, le 18 mars 2021

  • Y’a Sayyedi Amène nous la Corée du Nord et le Venezuela aussi ce sont de très bons investisseurs ! Certains qu’ils relèveront notre économie de manière exponentielle! Mais au fait depuis quand parles tu d’économie? Que de grands progrès ma foi ! Quel effort et quelle énergie cela doit demander de mettre une fleur au bout du fusil!Mais hélas cette dernière est déjà fanée!

    PROFIL BAS

    23 h 20, le 18 mars 2021

  • Les masques tombent les uns apres les autres. Nasrallah: «Among the causes of the crises are the smuggling of money abroad, the freezing of deposits in banks, Beirut port explosion, the MOVEMENT THAT TOOK PLACE STARTING OCTOBER 17, AND THE TENSIONS THAT FOLLOWED IT» Bien sur, la crise c'est la faute de ceux qui protestent ....contre la crise. Et plus loin en guise de conclusion : «Security forces and the army must open roads» Tout le reste est bla bla Et bien sur personne pour lui repondre sur ces points essentiels !

    Michel Trad

    23 h 05, le 18 mars 2021

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