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Société - Coronavirus au Liban

43 décès et 2.283 nouvelles contaminations

Le taux de propagation par rapport au nombre de tests effectués au cours des 14 derniers jours est de 17.5%, un chiffre qui reste très élevé.


43 décès et 2.283 nouvelles contaminations

Des soignants dans le centre de vaccination d'un hôpital de Beyrouth, en février 2021. Photo REUTERS/Aziz Taher

Alors que le Liban qui poursuit son déconfinement progressif a connu lundi une journée de forte mobilisation populaire, 43 décès et 2.283 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées ces dernières 24h, selon le bilan du ministère de la Santé publié lundi soir. La baisse apparente du nombre de cas quotidiens serait liée à la réduction de presque de moitié du nombre de tests PCR effectués durant le week-end, de nombreux laboratoires étant fermés.
Le taux de propagation par rapport au nombre de tests effectués au cours des 14 derniers jours est de 17.5%, un chiffre qui demeure très élevé. Au total, 397.871 personnes ont contracté le virus depuis février 2020, parmi lesquelles 5.089 sont décédées, alors que 312.747 ont été guéries. Parmi les cas toujours actifs, 2.303 personnes sont hospitalisées, dont 925 en soins intensifs.

Ce bilan a été enregistré au premier jour de la troisième phase du déconfinement progressif, entamé début février après un mois de bouclage total. Avec cette nouvelle phase, plusieurs administrations, les ateliers de métiers manuels et les salons de coiffure ont pu rouvrir leurs portes. Elle intervient une semaine après la réouverture des commerces et centres commerciaux. Toutes les mesures établies lors des précédentes phases de déconfinement restent en outre en vigueur. Elles prévoient notamment l'obtention d'autorisations sur la plateforme Impact dans le cadre de certains déplacements, notamment pour se rendre dans des lieux considérés "à risque" comme les supermarchés, les banques et les centres commerciaux. Le couvre-feu reste lui en vigueur de 20h à 5h. Les cafés et restaurants resteront, eux, fermés jusqu'à nouvel ordre, contrairement à ce qu'avait demandé vendredi dernier le ministère du Tourisme, qui appelait à une réouverture partielle. Par contre, conformément aux dispositions prises précédemment, les services de livraisons à domicile se poursuivent 24h/24.

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La suspension d'une semaine, à partir de ce lundi, de l'enseignement dans les écoles privées et publiques, annoncée vendredi par le ministre sortant de l'Education, Tarek Majzoub, a par ailleurs été abordée lors d'une réunion entre ce dernier et le chef de l'Etat, Michel Aoun. Cette suspension avait été annoncée en guise d'avertissement aux responsables, appelés à respecter leurs engagements envers le secteur en crise et à assurer les vaccins nécessaires à la protection des élèves, des enseignants et du personnel administratif. "Soit les revendications du corps enseignant sont entendues et un retour sûr à l'enseignement hybride est assuré, soit nous arrêterons les cours", a de nouveau mis en garde M. Majzoub depuis Baabda. 

Par ailleurs, une quatrième cargaison de près de 32.760 doses du vaccins anti-Covid-19 développée par les laboratoires américain et allemand Pfizer-BioNTech est arrivée samedi après-midi à Beyrouth a annoncé le ministère de la Santé. En tout, 2,1 millions de doses de ce produit sont attendues d'ici la fin de l'année, en plus d'autres cargaisons, comme celles du vaccin AstraZeneca/Oxford, achetées directement auprès du groupe pharmaceutique et via la plateforme Covax. Le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, a d'ailleurs annoncé vendredi que 92.000 doses de ce vaccin AstraZeneca/Oxford arriveront dans le pays le 15 mars, et qu'entre la mi-mars et la mi-avril, 192.000 autres doses sont attendues. Des doses du vaccin russe Spoutnik V devraient aussi être réceptionnées dans les prochaines semaines et les autorités libanaises ont accordé leur approbation d'urgence au vaccin chinois. L'ambassadeur de Chine au Liban, Wang Kejian, avait d'ailleurs indiqué qu'à la demande des autorités libanaises, "le gouvernement chinois offrirait 50.000 doses du vaccin Sinopharm".

Toutefois, cette campagne de vaccination se poursuit à un rythme jugé jusqu'à présent trop lent pour atteindre les objectifs fixés, à savoir l'immunisation de masse à 80% d'ici un an.
Dans ce cadre, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a souligné dans un tweet que 49 % du personnel de cet établissement ont été vaccinés, 19 % ayant déjà été contaminés doivent attendre de pouvoir recevoir leur première dose tandis que 32 % refusent de se faire vacciner ou hésitent encore. Le médecin a toutefois souligné qu'à l'instar de tous les autres pays, la vaccination ne pouvait être rendue obligatoire pour le personnel soignant, malgré les risques encourus dans le milieu hospitalier par le personnel non-vacciné.

Alors que le Liban qui poursuit son déconfinement progressif a connu lundi une journée de forte mobilisation populaire, 43 décès et 2.283 nouvelles contaminations au coronavirus ont été enregistrées ces dernières 24h, selon le bilan du ministère de la Santé publié lundi soir. La baisse apparente du nombre de cas quotidiens serait liée à la réduction de presque de moitié...

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