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Économie - Indicateur

Les transactions immobilières en baisse de 68 % en janvier en glissement annuel

Avec 1 482 opérations enregistrées en janvier dernier, le nombre de transactions immobilières au Liban a baissé de 89 % par rapport au mois précédent, qui en avait enregistré 13 391, et de 68,3 % en glissement annuel, contre 4 668 en janvier 2020, selon les chiffres du ministère des Finances repris par le Lebanon This Week de la Byblos Bank. Il s’agit du taux le plus bas depuis avril dernier, dû aux mesures de confinement strict imposées par les autorités libanaises à la mi-janvier suite à la recrudescence des contaminations au Covid-19, entraînant les fermetures des institutions publiques et privées et des délais dans le processus des transactions.

Le mohafazat du Liban-Sud arrive en tête avec 359 opérations enregistrées le premier mois de l’année, soit 24,2 % du total national, suivi de la région de Baabda (224 opérations, 15 %), celle de Zahlé (222 opérations, 15 %), du Liban-Nord (207 opérations, 14 %), du Kesrouan (171 opérations, 11,5 %), de Nabatiyé (134 opérations, 9 %), de Beyrouth (80 opérations, 5,4 %) et, enfin, du Metn (8 opérations, 0,5 %). L’ensemble de ces transactions a atteint 222,8 millions de dollars, soit une baisse de 89,2 % par rapport au mois précédent (2,1 milliards de dollars) et de 70,6 % en glissement annuel sur la même période (756,8 millions de dollars). Malgré sa pénultième place sur le podium du nombre de transactions enregistrées, Beyrouth est en tête sur celui de la valeur des opérations avec 77 millions de dollars, soit 34,6 % du total, tandis que la région du Metn reste en dernière place avec 4 millions de dollars échangés (2 %). En outre, 18 transactions immobilières ont été effectuées par des étrangers, contre 241 en décembre 2020, principalement dans les régions du Kesrouan et du Liban-Sud. Les Jordaniens ont représenté 30,7 % des acheteurs en janvier, suivis de loin par les Dominicains (4,2 %), les Syriens (3,6 %), les Irakiens (1,4 %) et les citoyens des Émirats arabes unis (1,1 %).

Pendant que le Liban poursuit sa chute économique et financière, qui dure depuis plus d’un an, les comptes en devises des déposants libanais sont toujours soumis à des restrictions bancaires informelles et illégales imposées par le secteur bancaire et ignorées par le Parlement. Si celles-ci ont grandement freiné l’accès à leurs dépôts, elles ont toutefois dopé les investissements dans l’immobilier qui s’est imposé comme l’une des valeurs refuges de prédilection pour les Libanais. Avant la fin de l’été 2019, et le début de la crise, le secteur foncier tournait au ralenti depuis la suspension progressive à partir de fin 2017 par la BDL des mécanismes de subventions sur les intérêts des prêts au logement.


Avec 1 482 opérations enregistrées en janvier dernier, le nombre de transactions immobilières au Liban a baissé de 89 % par rapport au mois précédent, qui en avait enregistré 13 391, et de 68,3 % en glissement annuel, contre 4 668 en janvier 2020, selon les chiffres du ministère des Finances repris par le Lebanon This Week de la Byblos Bank. Il s’agit du taux le...

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