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Dernières Infos - Liban

Amal critique "les débats stériles" entourant la formation du gouvernement

Amal critique

Le bureau politique du mouvement Amal, du président de la Chambre, Nabih Berry, a critiqué lundi "les discussions stériles qui n'intéressent pas les citoyens" entourant la formation du nouveau gouvernement, à l'heure où le processus de mise sur pied d'un cabinet est dans l'impasse face au bras de fer entre le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri.

"Les parties concernées doivent revenir à leur devoir national, (...) et arrêter de perdre du temps dans un dédale de discussions stériles autour des quotes-parts, des portefeuilles ministériels et du nombre de ministres, qui n'intéressent pas les citoyens", a exhorté le mouvement Amal, en ciblant sans les nommer Michel Aoun et le Courant Patriotique Libre (CPL, aouniste), qui sont accusés de vouloir obtenir le tiers de blocage au sein de la future équipe ministérielle. Ces parties doivent "être conscientes que de nombreux pays veulent aider le Liban, mais que les Libanais doivent d'abord s'aider eux-mêmes en étant ouverts aux solutions efficaces et en laissant de côté leurs propres intérêts étroits", a ajouté la formation. Et le bureau politique d'appeler à "donner suite à l'initiative de Nabih Berry, afin d'aboutir à la formation d'un nouveau gouvernement".

La formation du chef du Législatif s'en est encore pris à "ceux qui prétendent appeler aux réformes et scandent des slogans pour le changement", mais qui échouent à faire appliquer les lois adoptées, citant notamment les textes relatifs à la lutte contre la corruption. Le mouvement Amal a dans ce cadre réitéré son appel à "l'audit juricomptable de l'ensemble des institutions de l'État, à commencer par le ministère de l'Énergie", dans une attaque claire à l'encontre du CPL. Le ministère de l'Energie est dirigé depuis une dizaine d'années par des personnalités aounistes ou proches du CPL.

La formation chiite a en outre estimé que "le nombre d'incidents sécuritaires oblige le gouvernement sortant et les ministères concernés à accorder plus d'attention aux intentions cachées qui veulent saper la paix civile, et à s'empresser de mettre fin à la sédition en menant les enquêtes nécessaires". Fin janvier, des manifestations organisées à Tripoli contre la détérioration des conditions de vie et le confinement sanitaire, ont dégénéré en émeutes qui ont fait un mort et plusieurs centaines de blessés. 


Le bureau politique du mouvement Amal, du président de la Chambre, Nabih Berry, a critiqué lundi "les discussions stériles qui n'intéressent pas les citoyens" entourant la formation du nouveau gouvernement, à l'heure où le processus de mise sur pied d'un cabinet est dans l'impasse face au bras de fer entre le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné,...