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Le terrorisme "un phénomène mondial qui n'a rien à voir avec la religion, déclare Sissi

Le terrorisme

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Photo d'archives AFP

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé mercredi à Athènes que "le terrorisme est un phénomène mondial qui n'a rien à voir avec la religion".

En visite officielle, le président égyptien a à nouveau "rejeté toute insulte contre la religion", réitérant au côté du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis sa condamnation des "insultes aux prophètes" qu'il avait formulée fin octobre au Caire en pleine polémique sur les caricatures de Mahomet. Mais "le terrorisme est un phénomène mondial qui n'a rien à voir avec la religion, la civilisation ou la situation géographique", a-t-il déclaré devant la presse, selon la traduction grecque de ses propos retransmis en direct par la télévision publique grecque ERT.

S'exprimant sur la situation en Libye, M. Sissi s'est prononcé pour "une solution politique" alors que des représentants de tous bords ont débuté lundi des pourparlers directs en Tunisie, sous l'égide de l'ONU. "Il faut cesser les interventions militaires extérieures et le transfert des terroristes en Libye", a encore plaidé le président égyptien, en référence à la Turquie qui soutient militairement le gouvernement d'union (GNA) reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli.

L’Égypte soutient, à l'instar de la Russie et des Émirats arabes unis, le camp du maréchal Khalifa Haftar qui dispose d'un parlement élu.

A l'ouverture lundi des pourparlers, l'émissaire par intérim de l'ONU en Libye, Stephanie Williams, s'est dite "optimiste" évoquant "une lueur d'espoir" de trouver un accord sur un nouveau gouvernement unifié et l'organisation d'élections, après neuf ans de conflit.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé mercredi à Athènes que "le terrorisme est un phénomène mondial qui n'a rien à voir avec la religion".En visite officielle, le président égyptien a à nouveau "rejeté toute insulte contre la religion", réitérant au côté du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis sa condamnation des "insultes aux prophètes" qu'il avait...