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Société - Liban

Les hôpitaux privés "pris entre le marteau des banques et l'enclume des importateurs"

"La circulaire de la BDL est inapplicable", estime le président du syndicat des hôpitaux privés, Sleiman Haroun.

Les hôpitaux privés

Un hôpital privé libanais. Photo d'archives Nabil Ismaïl

Le président du syndicat des hôpitaux privés au Liban, Sleiman Haroun, a estimé vendredi que les hôpitaux privés sont "pris entre le marteau des banques et l'enclume des importateurs", appelant le ministre sortant de la Santé à "résoudre le problème" à l'heure où ces hôpitaux doivent payer en livres libanaises 85 % de leurs factures en dollars à un taux subventionné et reporter les coûts sur leurs patients.

La circulaire décriée par le secteur hospitalier privé impose aux importateurs qui achètent des dollars à la Banque du Liban au taux officiel (1 507,5 livres pour un dollar) dans le cadre de ses mécanismes de subventions aux importations (circulaire n°530 et n°535 couvrant le blé, le carburant, les médicaments, ou encore les équipements médicaux) de lui ramener leurs livres en espèces alors qu’ils pouvaient jusqu’à présent les transférer à partir de leurs comptes bancaires. Ce dispositif leur permet de couvrir l’essentiel de leurs besoins en devises (85 % pour la plupart des produits subventionnés) tout en les obligeant à fournir eux mêmes le reste en dollars dits « frais » (soit en espèces, soit transférés depuis l’étranger). Sur le terrain, les importateurs se retrouvent contraints de trouver non seulement suffisamment de dollars, mais aussi suffisamment de livres en espèces sur le marché pour pouvoir bénéficier du mécanisme, ce qui les amènent à les réclamer aux hôpitaux (pour le cas du matériel médical ou des médicaments) , qui eux-mêmes finissent par se retourner vers les patients.

"Pas un seul centime"

"La circulaire de la Banque du Liban est inapplicable et il n'y a pas suffisamment de liquidités dans les hôpitaux coincés entre le marteau de la Banque du Liban et des banques et l'enclume des importateurs, rendant impossible la fourniture de médicaments et d'équipements médicaux. Cela poussera les hôpitaux à annuler certaines opérations et à en reporter d'autres" a déploré M. Haroun lors d'une conférence de presse. Il a estimé que cette circulaire a constitué "le coup de grâce" pour le secteur.

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"Pas un seul centime des 2.500 milliards de livres que nous doit le secteur public ne nous est parvenu" a encore regretté Sleiman Haroun. "Le coût de l'hospitalisation a doublé en raison du taux de change élevé du dollar, alors que les tarifs actuels sont basés sur un dollar à 1.500 LL. Il n'est donc pas surprenant que le patient supporte une partie de ce coût" a-t-il estimé.

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"Il est inacceptable que notre argent soit confisqué dans les banques et que nos médicaments soient stockés hors de portée, dans les entrepôts des importateurs", s'est ensuite indigné M. Haroun. "Nous demandons au ministre de la Santé de résoudre ce problème immédiatement afin que le citoyen ne soit pas pris en otage et que les hôpitaux soient dégagés de toute responsabilité de préjudice causé au citoyen."

Le syndicaliste a ensuite abordé la situation sanitaire qui ne cesse de se compliquer en raison de la pandémie du coronavirus. "Le coronavirus a paralysé les capacités du secteur hospitalier et rendu difficile le travail préparatoire en vue de recevoir les patients" a t-il estimé, regrettant que plusieurs employés des hôpitaux privés soient déjà contaminés par le virus.

Le président du syndicat des hôpitaux privés au Liban, Sleiman Haroun, a estimé vendredi que les hôpitaux privés sont "pris entre le marteau des banques et l'enclume des importateurs", appelant le ministre sortant de la Santé à "résoudre le problème" à l'heure où ces hôpitaux doivent payer en livres libanaises 85 % de leurs factures en dollars à un taux subventionné et reporter les...

commentaires (1)

POURQUOI PERSONNE NE VEUT COMPRENDRE CE QUE C'EST UN PAYS EN FAILLITTE? TOUTES LES BANQUES SONT EN FAILLITTES , QU'ON LE DISE OU PAS , CAR ELLES N'HONORENT PAS LES DEPOTS MIS AUPRES D'ELLES. DANS TOUT AUTRE PAYS LA BANQUE CENTRALE AURAIT FERME CES BANQUES OU DEMANDE IMMEDIATEMENT UNE AUGMENTATION DE CAPITAL EGALE A LA PERTE HOPITAUX AUJOURDH'UI , POUBELLES HIER, ROUTES NON TERMINEES AVANT HIER, TOUS LES JOURS LES PREUVES DE CETTE FAILLITTE S'ACCUMULENT ET NOTRE DIAB INSISTE POUR QUE LA BDL SOUTIENNENT LES DENREES NECESSAIRES ET LE FUEL ET LE JOUR OU IL N'Y AURA PLUS RIEN POUR SOUTENIR , LE PEUPLE ET LES POLITICIENS, CETTE FOIS REUNIS, HURLERONT POUR AVOIR LA TETE DE RIAD SALAME QUI N'A FAIT QU'OBEIR AUX POLITICIENS JUSQU'AUJOURDH'UI LA VERITE SI J'AVAIS ETE RIAD SALAME A LA TETE DE LA BDL J'AURAI DIT NON AUX POLITICIENS AOUN BERRY ET HARRIRI ET J'AURAI DEMISSIONNE POUR NE PAS AVOIR ETE UN COMPLICE DANS LA CHUTE AUX ENFERS DE CE BEAU PAYS ET QUE PERSONNE NE ME DISE DEPUIS 30 ANS ANS NON MESSIEURS C'EST DEPUIS L'ACCESSION DE AOUN AU POUVOIR ET SOUS L'EMPRISE DE HEZBOLLAH ET L'INCOMPETENCE DE BERRY ET LA SOUMISSION DE HARRIRI ET MEME DE GEAGEA QUE LE PAYS A SOMBRE ET PAS DU TOUT AVEC RAFIC HARRRIRI OU LE PRESIDENT SLEIMAN CESSONS DE VOULOIR TOUJOURS TROUVER DES EXCUSES A CETTE CLIQUES DE CORROMPUS QUI ONT TROUVE CHACUN SON COMPTE ET SON PORTEFEUILLE DANS LA VENUE DE AOUN AU POUVOIR

LA VERITE

14 h 03, le 30 octobre 2020

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Commentaires (1)

  • POURQUOI PERSONNE NE VEUT COMPRENDRE CE QUE C'EST UN PAYS EN FAILLITTE? TOUTES LES BANQUES SONT EN FAILLITTES , QU'ON LE DISE OU PAS , CAR ELLES N'HONORENT PAS LES DEPOTS MIS AUPRES D'ELLES. DANS TOUT AUTRE PAYS LA BANQUE CENTRALE AURAIT FERME CES BANQUES OU DEMANDE IMMEDIATEMENT UNE AUGMENTATION DE CAPITAL EGALE A LA PERTE HOPITAUX AUJOURDH'UI , POUBELLES HIER, ROUTES NON TERMINEES AVANT HIER, TOUS LES JOURS LES PREUVES DE CETTE FAILLITTE S'ACCUMULENT ET NOTRE DIAB INSISTE POUR QUE LA BDL SOUTIENNENT LES DENREES NECESSAIRES ET LE FUEL ET LE JOUR OU IL N'Y AURA PLUS RIEN POUR SOUTENIR , LE PEUPLE ET LES POLITICIENS, CETTE FOIS REUNIS, HURLERONT POUR AVOIR LA TETE DE RIAD SALAME QUI N'A FAIT QU'OBEIR AUX POLITICIENS JUSQU'AUJOURDH'UI LA VERITE SI J'AVAIS ETE RIAD SALAME A LA TETE DE LA BDL J'AURAI DIT NON AUX POLITICIENS AOUN BERRY ET HARRIRI ET J'AURAI DEMISSIONNE POUR NE PAS AVOIR ETE UN COMPLICE DANS LA CHUTE AUX ENFERS DE CE BEAU PAYS ET QUE PERSONNE NE ME DISE DEPUIS 30 ANS ANS NON MESSIEURS C'EST DEPUIS L'ACCESSION DE AOUN AU POUVOIR ET SOUS L'EMPRISE DE HEZBOLLAH ET L'INCOMPETENCE DE BERRY ET LA SOUMISSION DE HARRIRI ET MEME DE GEAGEA QUE LE PAYS A SOMBRE ET PAS DU TOUT AVEC RAFIC HARRRIRI OU LE PRESIDENT SLEIMAN CESSONS DE VOULOIR TOUJOURS TROUVER DES EXCUSES A CETTE CLIQUES DE CORROMPUS QUI ONT TROUVE CHACUN SON COMPTE ET SON PORTEFEUILLE DANS LA VENUE DE AOUN AU POUVOIR

    LA VERITE

    14 h 03, le 30 octobre 2020

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