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Les députés aounistes appellent à la formation rapide d'un gouvernement



Les députés aounistes appellent à la formation rapide d'un gouvernement

La réunion du groupe parlementaire aouniste. Photo d'archives/Ani

Le groupe parlementaire aouniste a appelé mardi à la formation rapide d'un gouvernement capable d'entreprendre des réformes, notamment celles prévues par l'initiative française. 

"Le groupe a souligné qu'il était prioritaire d'entamer des réformes, de sauver la situation financière et économique et de mettre en œuvre le programme de réforme prévu dans l'initiative française. Il est prioritaire de former rapidement un gouvernement à cette fin", souligne un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire des députés aounistes présidé par l'ancien ministre Gebran Bassil.  Les personnes présentes ont aussi assuré qu'elles restaient "engagées au plus haut degré pour faciliter la naissance du nouveau gouvernement" et affirmé attendre le "résultat des consultations en cours entre le président et le Premier ministre désigné". 

Le Premier ministre désigné Saad Hariri s'est entretenu mardi pour la troisième fois en quatre jours avec le chef de l'État Michel Aoun au sujet de la formation du gouvernement, dans une "ambiance d'entente sur les progrès enregistrés jusque-là", selon notre correspondante à Baabda Hoda Chedid. Plusieurs responsables et observateurs s'attendent à une formation du cabinet dans les prochains jours. Un pronostic optimiste que ne partagent pas d'autres sources qui estiment que des difficultés peuvent surgir.

Par ailleurs, le groupe parlementaire a précisé avoir "discuté d'un ensemble de propositions de loi en cours de préparation (...), dont la plus importante prévoit un amendement de la Constitution de manière à fixer un délai au président de la République d'appeler à des consultations parlementaires contraignantes et au Premier ministre désigné de former un gouvernement".
Le chef du CPL, Gebran Bassil, avait évoqué cette question lors de son discours, le 13 octobre dernier, annonçant
que sa formation allait présenter une proposition d’amendement de la Constitution visant notamment à obliger le chef de l’État à lancer des consultations contraignantes en moins d’un mois, le Premier ministre désigné à former son cabinet en un mois maximum et le Parlement à voter la confiance au nouveau cabinet dans un délai d’un mois après sa formation.

Le groupe parlementaire a aussi discuté des lois portant sur la transparence et sur le secret bancaire. Il a réaffirmé qu'il était nécessaire que l'audit pénal des comptes de la Banque du Liban soit entrepris "comme point de départ du processus de réforme et de lutte contre la corruption". "En cas de manquement à cet égard, il faudra exposer les personnes négligentes et engager des poursuites à l'encontre de ceux qui boycottent le processus et ne fournissent pas à la société d'audit les informations nécessaires", conclut le communiqué des députés aounistes.

Le cabinet international Alvarez & Marsal, qui doit effectuer le volet juricomptable (forensic) de l’audit des comptes de la Banque du Liban, a adressé une demande d’informations supplémentaires à cette dernière après avoir reçu une première fournée d’informations le 13 octobre. Selon une source au ministère des Finances contactée par L’Orient-Le Jour, Alvarez & Marsal a adressé sa nouvelle demande il y a une bonne semaine et accordé à la BDL un délai allant jusqu’au 3 novembre pour s’exécuter.


Le groupe parlementaire aouniste a appelé mardi à la formation rapide d'un gouvernement capable d'entreprendre des réformes, notamment celles prévues par l'initiative française. "Le groupe a souligné qu'il était prioritaire d'entamer des réformes, de sauver la situation financière et économique et de mettre en œuvre le programme de réforme prévu dans l'initiative...