Rechercher
Rechercher

Société - Magistrature

Souheil Abboud plaide pour la mise en vigueur des permutations judiciaires

Le président du CSM sollicite le soutien de l’Ahjucaf pour un renforcement de l’indépendance de la justice.

Souheil Abboud plaide pour la mise en vigueur des permutations judiciaires

Le juge Souheil Abboud. Photo DR

Le bureau de l’Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (Ahjucaf) a donné une suite favorable à la demande du premier président de la Cour de cassation, le juge Souheil Abboud, qui avait sollicité son aide dans la perspective d’un renforcement de l’indépendance de la justice au Liban, a indiqué un communiqué de l’association.

M. Abboud a formulé cette requête durant la réunion annuelle – organisée en ligne – du bureau de l’Ahjucaf qu’il a présidée en sa qualité de président actuel de l’association et au cours de laquelle il a plaidé pour la mise en vigueur des permutations judiciaires, passage obligé, selon lui, pour une justice indépendante renforcée. Ces permutations, rappelle-t-on, avaient été proposées par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), que préside Souheil Abboud, mais elles avaient été bloquées par Baabda, qui contestait certains changements de poste.

C’est dans son discours d’ouverture que le magistrat a mis l’accent sur l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption au Liban.

« Le peuple libanais voit dans notre coopération au sein de l’Ahjucaf un soutien considérable dans sa bataille de lutte contre la corruption et une lueur d’espoir pour le renforcement de l’indépendance de la justice au Liban, qui devrait commencer par la mise en vigueur des permutations judiciaires décidées par le Conseil supérieur de la magistrature au mois de mars dernier. Des points mentionnés dans le plan d’aide de la France pour le Liban proposé par le président Emmanuel Macron, le 1er septembre dernier, à Beyrouth, à la suite de l’explosion au port de la capitale », a-t-il dit.

Le président de l’Ahjucaf devait ensuite exposer à ses collègues la situation au Liban ainsi que les aspirations du peuple à un changement. Il a expliqué que celui-ci espère que le fait que la présidence tournante de l’association soit confiée à un Libanais « contribue à renforcer l’indépendance de la justice au Liban, notamment à travers le déblocage des permutations judiciaires, agréées par le CSM en mars dernier, et l’aide à la lutte contre la corruption ». M. Abboud a évoqué dans ce cadre le soutien que l’association peut notamment apporter au niveau de la récupération des fonds détournés ou transférés vers l’étranger.

Dans ce cadre, le secrétaire général de l’association, le juge Jean-Paul Jean, devait proposer une intervention rapide au niveau des hautes cours des pays membres de l’association « pour la mise en place d’un plan d’action rapide afin d’apporter une aide technique au Liban dans les domaines précisés ».

Le bureau de l’Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (Ahjucaf) a donné une suite favorable à la demande du premier président de la Cour de cassation, le juge Souheil Abboud, qui avait sollicité son aide dans la perspective d’un renforcement de l’indépendance de la justice au Liban, a indiqué un communiqué de...

commentaires (3)

Le jour de l’indépendance de la justice ça sera à la saint glin glin ; ce jour-là 99,99% de nos politiques, élus, fonctionnaires, intermédiaires, et même magistrats seront en prison. Alors qui sinon le peuple aura intérêt à œuvrer pour cette indépendance ? c’est un rêve irréalisable tout simplement ...

Le Point du Jour.

13 h 08, le 27 octobre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Le jour de l’indépendance de la justice ça sera à la saint glin glin ; ce jour-là 99,99% de nos politiques, élus, fonctionnaires, intermédiaires, et même magistrats seront en prison. Alors qui sinon le peuple aura intérêt à œuvrer pour cette indépendance ? c’est un rêve irréalisable tout simplement ...

    Le Point du Jour.

    13 h 08, le 27 octobre 2020

  • L'indépendance totale de la justice est la condition nécessaire pour aborder les réformes. Tout à fait raisonnable.

    Esber

    12 h 18, le 27 octobre 2020

  • Un rêve et une nécessité pour notre pays. Croisons les doigts. Le rêve peut devenir réalité.

    Citoyen

    11 h 42, le 27 octobre 2020

Retour en haut