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Économie - Crise

Le plafonnement des retraits en livres sera « temporaire », assurent les banques

Le plafonnement des retraits en livres sera « temporaire », assurent les banques

Le secteur bancaire déclare pouvoir répondre aux besoins de liquidités du marché local. Photo Anwar Amro/AFP

L’Association des banques du Liban (ABL) s’est réunie hier à Beyrouth avec le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) pour aborder la question du plafonnement de retraits en livres que l’ensemble du secteur devrait appliquer à court terme, dans un contexte de crises, de restrictions bancaires affectant déjà les opérations en devises depuis plus d’un an et de forte dépréciation de la livre.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, l’ABL a assuré que les nouvelles limites de retraits de livres imposées seraient « temporaires » et les a justifiées en invoquant la « situation exceptionnelle » que traverse le pays. L’association a également souligné que le procédé faisait partie des mesures habituellement utilisées par les banques centrales pour « réduire l’inflation » et a promis de répondre malgré tout aux besoins de liquidités en livres du marché local. Elle a aussi appelé les clients des banques à privilégier autant que possible les paiements par cartes, par chèque et par virement.

La décision des banques de limiter les plafonds de retraits en livres a été prise en réaction au resserrement par la BDL des modalités que les banques doivent appliquer lorsqu’elles vont se fournir en liquidités en ponctionnant les comptes qu’elles possèdent à la banque centrale, en fonction de leurs besoins.

Les établissements bancaires s’approvisionnent généralement sur leurs comptes courants à la BDL, ce qui ne leur rapporte rien. Or cette dernière a récemment réduit la quantité de livres pouvant être retirée de ces comptes, ne laissant d’autres choix aux banques que de s’approvisionner à partir de leurs comptes en livres bloqués, qui sont rémunérés. Donc, si une banque a besoin de plus de liquidités en livres que la BDL ne lui permet de retirer (par semaine, mois, etc.), elle devra « casser » ses comptes bloqués pour récupérer ce qui lui manque et donc renoncer à une partie des rémunérations qu’elle possédait. Une option que les établissements du pays, dont les sources de revenus sont rares en ce contexte de crise, ne veulent pas ou ne peuvent pas envisager. Certaines banques ont donc déjà réduit les plafonds de retraits de livres dans des proportions variables, tandis que d’autres ont prévu de le faire. La nouvelle a enfin été logiquement très mal perçue dans l’opinion publique, plusieurs personnes accusant la BDL et les banques de chercher à asphyxier définitivement une économie déjà exsangue.

L’Association des banques du Liban (ABL) s’est réunie hier à Beyrouth avec le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) pour aborder la question du plafonnement de retraits en livres que l’ensemble du secteur devrait appliquer à court terme, dans un contexte de crises, de restrictions bancaires affectant déjà les opérations en devises depuis plus d’un an et de forte dépréciation de...

commentaires (3)

Pour une fois les banques ont raison. Cette mesure est temporaire. Elle s’arrêtera le jour où ON VIENDRA VOUS LES FAIR RÉGURGITER DE FORCE!!! AH ÇA IRA ÇA IRA ÇA IRA...

Gros Gnon

12 h 35, le 16 octobre 2020

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Commentaires (3)

  • Pour une fois les banques ont raison. Cette mesure est temporaire. Elle s’arrêtera le jour où ON VIENDRA VOUS LES FAIR RÉGURGITER DE FORCE!!! AH ÇA IRA ÇA IRA ÇA IRA...

    Gros Gnon

    12 h 35, le 16 octobre 2020

  • TOUT EST TEMPORAIRE CHEZ LES PREDATEURS BANQUIERS ET LEUR CHEF D,ETAT MAJOR. MAIS LA PAUVRETE ET LA FAIM DES CITOYENS DURE ENCORE DEPUIS PLUS D,UN AN ET LA SEQUESTRATION ILLEGALE DE LEURS DEPOTS CONTINUE. OU EST LA JUSTICE QUI NE BOUGE TOUJOURS PAS. OU EST LE BORDEL D,ETAT QUI N,A PAS DE PATRONNE QUI PUISSE LE GERER ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 55, le 16 octobre 2020

  • 3 verites : 1-il n'y a que le provisoir qui dure 2-impossible de faire confiance a la BDL qui louait la force de la LL jusqu'a qqs jrs avant le crach 3-pareil pour les banques et l'ABL qui ont joue le jeu le plus sale autorisant la fuite vers l'etranger de milliards de $ alors que ces "acteurs" aillent se faire voir ou ils pensent

    Gaby SIOUFI

    10 h 19, le 16 octobre 2020

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