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Moyen-Orient - Méditerranée orientale

Les Européens affichent leur solidarité avec la Grèce et Chypre face à Ankara

Les Européens affichent leur solidarité avec la Grèce et Chypre face à Ankara

Le président du Conseil de l'Europe, Charles Michel, discutant avec le président chypriote, Nicos Anastasiades lors du sommet européen, à Bruxelles, hier. Olivier Hoslet/Pool via Reuters

Les Européens ont affiché leur solidarité avec la Grèce et Chypre face à Ankara dès l’ouverture du sommet de l’UE après l’escalade des tensions en Méditerranée, tout en souhaitant trouver la voie d’un dialogue avec le président turc. « La solidarité à l’égard de la Grèce et de Chypre (...) est non négociable », a averti le président français Emmanuel Macron à son arrivée au sommet. « Quand un État membre de l’Union européenne est attaqué, menacé, lorsque ses eaux territoriales ne sont pas respectées, il est du devoir des Européens de se montrer solidaires », a-t-il ajouté.

Le conflit en Méditerranée orientale, où la Turquie, la Grèce et Chypre se disputent des gisements d’hydrocarbures, a été le premier sujet abordé par les Vingt-Sept. « L’heure est venue pour l’Europe de discuter avec courage et sincérité du genre de relation qu’elle veut vraiment avoir avec la Turquie », a appuyé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, pour qui les « provocations de la Turquie ne peuvent plus être tolérées ».

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a réaffirmé que « plusieurs options sont sur la table ». Une façon d’agiter la menace de sanctions en direction de la Turquie.

Accord à l’OTAN

Plus nuancée, la chancelière allemande Angela Merkel a fait valoir que « l’Union européenne a beaucoup d’intérêt à développer une relation réellement constructive avec la Turquie, malgré toutes les difficultés ».

Estimant que les Européens étaient « pris en otage » par les Grecs et les Chypriotes, le président Recep Tayyip Erdogan n’en a pas moins affirmé « être déterminé à maintenir les voies du dialogue ouvertes », devant le Parlement turc.

Signe d’une volonté d’apaisement, un accord a été trouvé hier à l’OTAN entre Grèce et Turquie sur un mécanisme pour éviter les conflits. L’accord, trouvé au niveau des responsables militaires, est « conçu pour réduire le risque d’incidents et d’accidents en Méditerranée orientale » et « ce mécanisme de sécurité peut contribuer à créer l’espace nécessaire aux efforts diplomatiques pour traiter le différend entre les deux pays », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg.

Entre carotte et bâton, la voie est étroite pour les 27 : ils ne doivent pas compromettre le dialogue qu’Athènes et Ankara ont promis de reprendre à la suite d’une médiation allemande, mais ils entendent aussi délivrer un message de fermeté à la Turquie.

Biélorussie

Le message des Européens à Ankara sera déterminant pour déclencher les sanctions contre la Biélorussie, prêtes depuis plusieurs semaines mais bloquées par Chypre qui réclame davantage de soutien. Une liste d’une quarantaine de responsables biélorusses, accusés de répression contre l’opposition ou de falsification du résultat de la présidentielle, a été mise au point par l’UE, mais elle doit être approuvée à l’unanimité des États membres. Y inclure ou non le président Alexandre Loukachenko, que l’UE ne reconnaît plus comme président, sera discuté. « Il n’y a que si des actions sont prises que les autorités biélorusses vont commencer à entendre notre appel à dialoguer. Si l’UE se rallie à nous (...) cela pourrait aider beaucoup », a déclaré hier à la radio RTL l’opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa. Selon leur projet de conclusions, les dirigeants devraient condamner « les violences inacceptables » ainsi que « les intimidations, arrestations et détentions arbitraires » d’opposants par le régime d’Alexandre Loukachenko. Ils devraient aussi appeler à rejeter toute « ingérence extérieure », une mention visant implicitement Moscou.

Source : AFP

Les Européens ont affiché leur solidarité avec la Grèce et Chypre face à Ankara dès l’ouverture du sommet de l’UE après l’escalade des tensions en Méditerranée, tout en souhaitant trouver la voie d’un dialogue avec le président turc. « La solidarité à l’égard de la Grèce et de Chypre (...) est non négociable », a averti le président français Emmanuel Macron...
commentaires (1)

La Nato c'est le machin UE est nulle Mme Merkel est ouvertement avec la Turquie alors tous sont de la M....

Eleni Caridopoulou

13 h 13, le 02 octobre 2020

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Commentaires (1)

  • La Nato c'est le machin UE est nulle Mme Merkel est ouvertement avec la Turquie alors tous sont de la M....

    Eleni Caridopoulou

    13 h 13, le 02 octobre 2020

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